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Citations sur L'Avare (186)

VALÈRE (à maître Jacques) : Est-ce que vous avez envie de faire crever tout le monde ? et Monsieur a-t-il invité des gens pour les assassiner à force de mangeaille ? Allez-vous-en lire un peu les préceptes de la santé, et demander aux médecins s’il y a rien de plus préjudiciable à l’homme que de manger avec excès.
HARPAGON : Il a raison.
VALÈRE : Apprenez, maître Jacques, vous et vos pareils, que c’est un coupe-gorge qu’une table remplie de trop de viandes ; que pour se bien montrer ami de ceux que l’on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu’on donne ; et que, suivant le dire d’un ancien, « il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger ».
HARPAGON : Ah ! que cela est bien dit ! Approche, que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : « Il faut vivre pour manger, et non pas manger pour vi… » Non, ce n’est pas cela. Comment est-ce que tu dis ?

Acte III, Scène 1.
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Non non ; un mariage ne saurait être heureux où l'inclinaison n'est pas.
(Harpagon)
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HARPAGON : Sors d'ici, encore une fois.
LA FLÈCHE : Hé bien, je sors.
HARPAGON : Attends. Ne m'emportes-tu rien ?
LA FLÈCHE : Que vous emporterais-je ?
HARPAGON : Viens çà, que je voie. Montre-moi tes mains.
LA FLÈCHE : Les voilà.
HARPAGON : Les autres.
LA FLÈCHE : Les autres ?
HARPAGON : Oui.
LA FLÈCHE : Les voilà.
HARPAGON : N'as-tu rien mis ici dedans ?
LA FLÈCHE : Voyez vous-même.
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HARPAGON :
Je n’ai point d’argent à donner en mariage à mes enfants.
ANSELME :
Hé bien ! J’en ai pour eux ; que cela ne vous inquiète point.
HARPAGON :
Vous obligerez-vous à faire tous les frais de ces deux mariages ?
ANSELME :
Oui, je m’y oblige ; êtes-vous satisfait ?
HARPAGON :
Oui, pourvu que pour les noces vous me fassiez faire un habit.
ANSELME :
D’accord. Allons jouir de l’allégresse que cet heureux jour nous présente (V, 6).
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HARPAGON : Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis perdu, je suis assassiné ! On m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent ! [...] Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ! Et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire du monde ! Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait, je n'en puis plus, je meurs, je suis mort, je suis enterré !

Acte IV, Scène 7.
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Hélas! qu'avec facilité on se laisse persuader par les personnes que l'on aime!
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HARPAGON : Il faut nettoyer mon carrosse, et tenir mes chevaux tout prêts pour conduire à la foire.
MAÎTRE JACQUES : Vos chevaux, monsieur ? Ma foi, ils ne sont point du tout en état de marcher. Je ne vous dirai point qu'ils sont sur la litière : les pauvres bêtes n'en ont point, et ce serait fort mal parler ; mais vous leur faites observer des jeûnes si austères que ce ne sont plus rien que des idées ou des fantômes, des façons de chevaux.
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FROSINE : Ah ! que vous la connaissez mal ! C'est encore une particularité que j'avais à vous dire. Elle a une aversion épouvantable pour tous les jeunes gens, et n’a de l’amour que pour les vieillards.
HARPAGON : Elle ?
FROSINE : Oui, elle. Je voudrais que vous l’eussiez entendue parler là-dessus. Elle ne peut souffrir du tout la vue d’un jeune homme ; mais elle n’est point plus ravie, dit-elle, que lorsqu’elle peut voir un beau vieillard avec une barbe majestueuse. Les plus vieux sont pour elle les plus charmants ; et je vous avertis de n’aller pas vous faire plus jeune que vous êtes. Elle veut tout au moins qu’on soit sexagénaire ; et il n’y a pas quatre mois encore qu’étant prête d’être mariée, elle rompit tout net le mariage, sur ce que son amant fit voir qu’il n’avait que cinquante-six ans, et qu’il ne prit point de lunettes pour signer le contrat.

Acte II, Scène 5.
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Comment ? J'ai assez de biens !ceux qui le disent en ont menti. Il n'y a rien de plus faux ;et ce sont des coquins qui font courir tous ces bruits-là .
.Harpagon.
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LA FLÈCHE : Ah ! c'est toi, Frosine ! Que viens-tu faire ici ?
FROSINE : Ce que je fais partout ailleurs : m'entremettre d'affaires, me rendre serviable aux gens et profiter du mieux qu'il m'est possible des petits talents que je puis avoir. Tu sais que dans ce monde il faut vivre d'adresse, et qu'aux personnes comme moi le ciel n'a donné d'autres rentes que l'intrigue et que l'industrie.

Acte II, Scène 4.
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