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Les enquêtes de Miss Merkel tome 1 sur 2
EAN : 9782824619378
304 pages
City Editions (27/10/2021)
3.86/5   117 notes
Résumé :
Angela Merkel vient de prendre sa retraite. Avec son mari et son chien baptisé Poutine, elle a déménagé dans une région rurale d'Allemagne où l'on ne trouve que de grandes forêts et des lacs. Elle passe ses journées à faire des balades dans la nature et à faire de la pâtisserie... Tout cela est d'un ennui absolument mortel ! Jusqu'au jour où son voisin, le baron Von Baugenwitz est retrouvé mort empoisonné et étouffé, vêtu d'une armure de chevalier, enfermé dans un d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Le temps fait grise mine ? Votre voiture est en panne ? Vous ne rentrez plus dans votre jean depuis Noël ? David Safier saura vous faire oublier pendant quelques heures ces préoccupations triviales. Bienvenue dans ce Cluedo géant sauce currywurst...en compagnie de l'irrésistible et imperturbable Angela Merkel. Vous allez beaucoup rire, c'est promis. Cochon qui s'en dédit !
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Angela Merkel a pris sa retraite et aspire désormais à une vie tranquille. Ou du moins, c'est ce qu'elle a promis à son époux, car elle découvre que la vie à la campagne est carrément ennuyeuse, aussi quand un voisin meurt dans des circonstances troubles, elle va s'improviser détective amateur !
L'auteur reprend les traits de caractère d'Angela Merkel et évoque plein de souvenirs réels de sa carrière.
J'ai bien aimé ce premier volume d'une série qui s'annonce assez drôle, avec des réparties comiques, même si l'intrigue policière n'est pas des plus originale.
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Angela Merkel a pris sa pension, s'est retirée de la politique et maintenant, lorsque Poutine fait des siennes, cela veut juste dire qu'il a chié là où il ne fallait pas et qu'il faut nettoyer derrière lui… Rien n'a changé ? Si, si !

Le Poutine en question n'est pas le fameux Vladimir, mais le chien d'Angela, qui, comme son homonyme, laisse beaucoup de merde sur les tapis. Mais est moins dangereux que l'autre…

Après deux lectures émotionnelles fortes (Mon cheval de bataille / Sauver Mina), j'avais besoin de légèreté, de douceur, d'humour et surtout, de ne pas me prendre la tête.

Ce roman me semblait parfait pour remplir ses objectifs et il l'a fait, sauf pour un point : je me suis cassée la tête pour tenter de trouver l'identité du coupable et je n'ai pas réussi !

Tant mieux, cela veut donc dire que l'auteur a réussi à faire un cosy mystery léger, humoristique, sans pour autant sacrifier l'énigme sur l'autel de la facilité.

Je reproche souvent à certains cosy mystery de ne pas soigner les personnages et de nous pondre des stéréotypes faciles ou de sombrer dans le manichéisme. Une fois de plus, l'auteur n'est pas tombé dans la facilité des "Méchants et des Gentils".

Les habitants du village ont leur caractère et si la marchande de fruits est en rogne sur Angela, cela ne deviendra jamais une guerre sous la ceinture comme dans d'autres cosy où cela tourne souvent à l'exagération.

Pas besoin d'être fan de politique pour apprécier ce cosy, même pas besoin d'être d'accord avec la politique de l'ancienne chancelière d'Allemagne pour l'adorer dans un rôle d'enquêtrice en herbe.

Angela Merkel est ce qu'elle est, elle a marqué son époque en accédant au pouvoir alors qu'elle venait de la RDA… Certaines de ses décisions furent bonnes, d'autres très dures, certaines utopiques, mais laissons-ça de côté. Ici, on sent bien que l'auteur a de la tendresse pour son personnage, pour son époux que nous ne connaissons pas et le récit est parsemé d'humour qui fait du bien.

Vous n'échapperez pas à quelques anecdotes sur la vie politique d'Angela, à ses réminiscences sur les bisous baveux d'un Italien que je ne nommerai pas, d'escargots servis chez un président normal ou de ses souvenirs sur sa vie en ex-RDA. Cela ajoute des petits plus à ce récit qui, sans eux, aurait pu concerner n'importe quelle femme enquêtant dans un petit village allemand.

Anybref, sans en donner l'impression, ce petit cosy mystery ne manque pas de profondeur sous ses airs de ne pas y toucher et sa résolution ne sera pas si facile que ça, n'en déplaise à Miss Merkel qui adore se prendre pour Sherlock Holmes, Hercule Poirot ou miss Marple, même si ce n'est pas aussi facile qu'elle le pensait.

Un cosy mystery distrayant, avec de l'humour, de la géopolitique (pas de trop), du mystère, une pléthore de suspects, des tas de théories et un duo d'enquêteurs qui sort de l'ordinaire : Angela Merkel et son mari Achim qui m'a fait penser à un membre de ma famille qui, comme lui, ouvre la bouche lorsqu'il faut se taire.

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Ce roman avait tout pour me plaire avant même de l'avoir ouvert. Déjà parce que c'est un cosy mystery, et que j'aime beaucoup ce genre de romans, avec des enquêtes plus légères, avec de l'humour, le genre d'histoires qui ne prend pas la tête. Ensuite, j'ai été interpellée par le titre, les enquêtes de Miss Merkel ? Au début je me disais que c'était un homonyme de la célèbre cheffe d'état, mais en lisant le résumé et surtout en regardant la couverture, je me suis rendue compte qu'il allait vraiment s'agir de la chancelière allemande. Avec cette petite référence à Miss Marple dans la dénomination qui fait encore plus cosy-mystery. Coïncidence du temps et du contexte politique, j'ai lu ce livre au moment du départ en retraite de Angela Merkel, la vraie. J'ai trouvé ça assez sympa.
 
Comme pour la vraie Angela Merkel, celle du roman a pris elle aussi sa retraite. Elle s'installe dans une petite bourgade allemande, elle quitte la ville pour les joies de la campagne. Elle aime beaucoup le jardinage, et voue une passion pour les pommes de terre. Elle occupe son temps avec son mari Joachim, surnommé Achim, à faire des promenades ou faire des gâteaux. Angela ne dit rien mais elle s'ennuie. Elle aimerait surtout avoir plus de contacts, après tous ceux qu'elle avait dans son rôle de chancelière, le changement est brutal. C'est pourquoi elle se rend avec plaisir à la fête du vin au château de son village. Elle y va avec son mari et son garde du corps Mike. Elle y rencontre le baron Philippe von Baugenwitz, un homme extravagant aux conquêtes féminines importantes. Angela rencontre sa première femme, sa seconde, une agricultrice, une jeune policière. C'est en voulant visiter le château que l'on se rend compte que la cave est fermée à clef. Quand elle est ouverte, on retrouve le corps sans vie du baron. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un suicide puisque la porte est fermée de l'intérieur. Mais Angela n'est pas de cet avis après avoir trouvé une feuille où le baron a écrit une lettre de l'alphabet. À quoi cela correspond-il ? À qui peut bien profiter le crime ? À sa femme ? À ceux qui ne voulaient pas de la vente des terres ? À une de ses nombreuses maîtresses ? C'est ce que va chercher à savoir Angela qui va se transformer en véritable enquêtrice. Mais il ne faut pas qu'elle prenne cela à la légère, le meurtrier rôde…
 
Ne vous inquiétez pas, je ne vous ai rien dévoilé de trop. Il y a encore plein de péripéties et d'événements à découvrir. Je me suis régalée avec cette Angela qui se déguise en véritable Sherlock Holmes, avec dans le rôle de Watson son mari Achim. Elle est parfois un peu trop confiante en elle et a trop d'assurance. Achim et Mike sont là pour lui rappeler qu'elle est peut-être en danger en mettant les pieds là où il ne faut pas. Angela est une personne attachante, drôle, facétieuse et très réfléchie. le duo qu'elle forme avec son mari est attendrissant et drôle à la fois. J'ai beaucoup aimé tous ces personnages, sans oublier le chien d'Angela qu'elle a appelé Poutine. D'ailleurs, je me suis souvent amusée avec les références de l'ex-chancelière sur ses homologues présidents, il y a parfois des anecdotes croustillantes.
 
Tous les codes du genre du cosy-mystery sont présents, comme dans les romans d'Agatha Christie. L'enquête est bien menée, avec un mystère stagnant tout le long du livre, des personnes soupçonnées qui ont parfois des alibis en béton et qui se défont grâce à un détail, une résolution d'enquête à la Hercule Poirot, avec tous les suspects présents et Angela qui fait son speach pour nommer le coupable. Elle fait exprès de faire comme ça, et le dit elle-même, elle veut faire comme le célèbre détective belge. le mystère plane tout le long, j'ai porté mes soupçons sur plusieurs personnes et finalement je me suis totalement trompée et ne pensais vraiment pas à ce coupable. Je me suis fait mener par le bout du nez et j'aime beaucoup cela dans un roman à suspense.
 
Les personnages, les lieux, sont bien décrits sans pour autant alourdir le texte. Une narration à la troisième personne permet de garder de la distance et de regarder évoluer le personnage principal comme si elle était devant nous, bien réelle. D'ailleurs, il est tout à fait facile de se représenter chaque scène, chaque personnage. le style de l'auteur est très visuel et c'était assez marrant de se représenter Angela Merkel en détective.
 
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, la fluidité de la narration, la façon de prendre le lecteur dès les premières lignes, de rendre son texte très addictif jusqu'à la fin. Certaines scènes cocasses et des dialogues drôles amènent des bulles d'humour et de légèreté dans une situation parfois grave. J'ai souvent souri et je me suis beaucoup amusée. J'aimerais tellement connaître une personne pétillante comme cette Angela du roman. On ne doit pas s'ennuyer une seconde. Et elle est en même temps très attachante, on a envie qu'elle trouve des amis, des vrais. Elle m'a souvent émue. Et à travers elle, j'ai aimé la réflexion de l'auteur sur la retraite en général, surtout pour des personnes qui ont toujours été en activité et qui du jour au lendemain doivent remplir leurs journées autrement. C'est un gros bouleversement dans la vie et j'ai apprécié que l'auteur aborde ce sujet.
 
Je découvre David Safier avec ce roman et je suis conquise. Je le lirai à nouveau avec plaisir, surtout s'il s'agit d'une nouvelle enquête d'Angela Merkel. J'ai hâte de la retrouver elle, mais aussi Achim, Mike et son chien Poutine. Des lectures comme celle-ci font du bien quand le quotidien est plus pesant, quand les soucis trop présents. Ce livre m'a apporté un SAS de déconnexion au monde réel qui fait du bien. J'ai lu assez rapidement, les chapitres ne sont pas très longs, ils raccourcissent même plus on approche de la fin, donnant ainsi encore plus de rythme. Et pourtant, j'aurais beaucoup aimé prolonger ce moment cocooning avec ce roman, en ralentissant ma lecture, mais j'avais tellement envie de connaître la résolution de  l'enquête que je tournais les pages sans m'en rendre compte.
 
Pour conclure, je ne peux que vous conseiller ce roman qui est un très bon cosy-mystery. Je me suis régalée, vous allez passer avec lui un très bon moment, grave et drôle à la fois, et faire connaissance avec une Angela Merkel comme vous ne l'avez jamais vue. de mon côté, je vais guetter les prochaines parutions de David Safier car j'aimerais beaucoup lire une nouvelle enquête de l'ex-chancelière.
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Avant tout, ne lisez pas ce roman si vous comptez lire Le-Crime-de-l'Orient-Express car l'auteur spoil tout le roman de ma chère Agatha Christie !
J'ai déjà lu plusieurs romans de David Safier, et je connais ses écrits assez barrés.
Il se lance donc dans le Cosy Mistery, j'en ai lu un dernièrement, mais pas de cet auteur évidemment, et je m'étais dit que ce n'était pas pour moi. Je me plonge pourtant dans celui-ci, intriguée par l'association d'un Cosy Mistery et d'Angela Merkel.

Angela, la célèbre chancelière Allemande, prend sa retraite avec son mari qu'elle surnomme Puffel, leur chien Poutine et son garde du corps Mike.
Elle a choisi un petit village afin de pouvoir pâtisser et jardiner en toute tranquillité mais c'est sans compter sur un meurtre qui va se produire et son envie de se prendre pour Scherlock Holmes, Hercule Poirot ou Miss Marple.

J'ai surtout apprécié l'humour de l'auteur et l'affection que l'on sent envers le couple Merkel. Poutine, Trump, Macron et consort en prennent pour leur grade. Je ne suis pas une grande fan de politique mais l'auteur n'y met pas de parti pris. Juste des anecdotes drôles et que je n'ai pas eu de mal à imaginer et même si elles ne sont peut-être pas toutes réelles.
Côté enquête par contre, ça laisse un peu à désirer, même si l'auteur se la joue Hercule Poirot en regroupant tout le monde à la fin pour dévoiler comment se sont dérouler les meurtres, pourquoi et surtout qui.

Dans l'ensemble, c'est une lecture agréable et facile à lire. Un tome 2 ? Pourquoi pas !
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
— Il faut que je m’asseye un peu, dit Angela en joignant immédiatement le geste à la parole. Le banc en bois érodé, au bord du chemin caillouteux, offrait une vue magnifique sur le Lac trouble. L’ex-chancelière tamponna son front baigné de sueur avec un petit mouchoir en tissu offert autrefois par le Dalaï-lama. Elle aurait volontiers affirmé qu’elle venait de faire une randonnée de plusieurs heures par une chaleur insupportable mais c’est tout juste si elle avait marché vingt-cinq minutes sous l’agréable soleil du mois de mai. À Berlin, où elle avait vécu pendant des décennies, elle n’avait jamais pu atteindre le seuil préconisé des dix mille pas par jour, hormis pendant la crise du coronavirus, à force d’arpenter son immense bureau de long en large. Sa condition physique inspirait désormais le genre de formules qu’on lit dans les registres de condoléances. Son corps, qui avait enduré trois mille banquets d’État environ, n’était pas près de retrouver un semblant de forme physique.
Angela regarda la petite étendue d’eau qui avait un charme insignifiant tout à fait à son goût. Les roseaux longs à souhait se balançaient gracieusement dans la brise tiède à souhait au bord de l’eau… bleue à souhait. Les oiseaux en vol l’emportaient en grâce sur les danseurs et danseuses des compagnies de ballet qu’Angela avait vues sur scène à l’occasion de ses nombreuses visites d’État. Elle avait même assisté un jour à un opéra chinois de sept heures, accomplissant l’exploit de ne pas s’endormir à côté du président de la Chine malgré la fatigue liée au décalage horaire. Son plus bel effort de volonté à ce jour.
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— Il t’a draguée, constata Achim, indigné.
— Penses-tu ! nia Angela.
— Et comment qu’il vous a draguée ! confirma Mike.
Angela lui lança un regard sévère.
Mike fit un geste qui signifiait « Motus et bouche cousue ».
— Pourquoi quelqu’un voudrait-il encore flirter avec moi ?
Des chefs d’État, comme Nicolas Sarkozy, l’avaient fait, croyant bêtement
qu’Angela ferait des concessions au moment des négociations budgétaires
de l’UE. Mais à présent, elle n’avait plus rien à distribuer.
— Je ne sais pas, admit Achim.
— Mauvaise réponse, dit-elle en riant.
— Comment ça « mauvaise réponse » ? s’étonna Achim.
— Il fallait dire : « Parce que tu es une femme intelligente et très
séduisante. »
— Oui, oui. Bien sûr !
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Comme Poutine, pas le carlin mais le vrai, avait un jour laissé entrer son gros labrador noir dans son bureau lors de leur rencontre à Sotchi, alors qu’il était de notoriété publique qu’elle avait peur des chiens, Angela avait donné le nom du président russe à l’affectueux carlin.

Ah laissez donc, j’ai l’habitude de nettoyer derrière Poutine.
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Les hommes politiques pris sur le fait ont recours à différentes techniques pour s'en sortir. Dans une telle situation, les ministres allemands formuleraient les choses ainsi : "Je m'exprimerai sur ce gantelet en temps voulu et devant la commission d'enquête compétente." Quant aux ministres russes, ils diraient : "On verra si tu t'intéresses toujours à ce gantelet quand tu croupiras en prison !" La palme reviendrait sans doute à un ancien président des Etats-Unis qui s'en sortirait par une pirouette : "Gantelet ? Ce n'est pas un gantelet ! Gantelet toi-même !"
(p.120)
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Watson.
Achim réalisait tout doucement qu'il n'était pas Sherlock Holmes mais Watson. Il devrait s'en contenter. retraite ou pas, la répartition des rôles resterait la même au sein de son foyer : Angela était Frodon Saquet , lui Samsagace Gamegie. Angela était le capitaine Kirk, lui, pas même Spock, mais plutôt Montgomery Scott. Et Angela était Sherlockine et lui Watson.
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