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Mémé Cornemuse tome 5 sur 6
EAN : 9782714458957
288 pages
Belfond (26/02/2015)
3.38/5   128 notes
Résumé :
Avec l'aide de quelques zinzins triés sur le volet, Mémé s'envole vers son rêve : ouvrir un palace à Saint-Amand-sur-Fion. Après avoir épousé le proprio, un vieux solitaire rencontré à l'asile, elle passe son voyage de noces à Etretat pour le charme de ses falaises. Une fois veuve et héritière, à la tête du domaine avec une équipe de pétés du bulbe et un cuisinier maboul, la vieille monte une arnaque pour financer les travaux de la baraque en ruine. Sa stratégie pou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 128 notes
Mémé Cornemuse, c'est un peu comme Attila. Là où elle passe, l'herbe ne repousse pas. Son crédo, sa raison de vivre, c'est de foutre la pagaille, et elle ne s'en prive pas. de moralité – c'est bon pour les nazes − elle n'en a pas ; de conscience encore moins. Tout ce que désire la malheureuse, c'est de gagner un paquet de tunes pour se faire rafistoler la façade (qui en a vraiment besoin) puis de s'envoyer en l'air avec son idole, la star belge JCVD (Jean-Claude-Van-Dame le bien nommé) qui, tout le monde s'en doute, ne pourra pas résister à ses charmes irrésistibles. Pour y parvenir, mémé Cornemuse donne beaucoup d'elle-même, surtout de son corps. Elle élabore des plans machiavéliques tous plus foireux les uns que les autres. Et à chaque fois, son rafistolage et JCVD s'éloignent toujours un peu plus d'elle.
La vie est vraiment ingrate pour mémé Cornemuse.
Inutile de raconter l'histoire (Sachez simplement qu'une petite floppée de pétés du bulbe s'échappent d'un asile et s'en donnent à coeur joie) ! Nadine Monfils, c'est d'abord et surtout une question d'atmosphère. Les pince-sans-rire, les amateurs d'humour british sont priés de passer leur chemin. Parce que là, on est plutôt dans le lourd, le costaud, la franche rigolade ! Un livre qui me fait irrésistiblement penser aux cartoons de Tex Avery. Vous savez ! quand une nymphette mutine se trémousse du popotin devant un pauvre grand méchant loup et que ses yeux lui sortent des orbites, que sa langue tombe par terre ; quand il glisse sur une peau de banane, se prend une enclume sur la tête ou tombe dans une bouche d'égout, ou les trois à la fois… Moi, j'adore !
La seule chose que Mémé Cornemuse ne renie pas, c'est la Belgique, son beau pays. D'ailleurs, elle invite à la fête ses stars incontournables : JCVD et ses citations que ne renierait pas un extraterrestre, Anny Cordy et ses pouet-pouet-coin-coin, et le Grand Jacques aussi qui se demande ce qu'il est bien venu faire dans cette galère…
« J'veux qu'on rie, j'veux qu'on danse, j'veux qu'on s'amuse comme des fous, j'veux qu'on rie, j'veux qu'on danse, quand c'est qu'on m'mettra dans l'trou… »

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Dernier opus de la Mémé Cornemuse: mamie flingueuse, nymphomane, fan d'Annie Cordy et de Jean-Claude van Damme.
C'est drôle, improbable, décalé, irrévérencieux.
On aime ou on n'aime pas.
Les ficelles restent les mêmes, mais qu'est ce que c'est bon.
Fan incontestée de ce mélange de Carmen Cru et de Ma Dalton, je ne peux espérer qu'il s'agit juste d'une pause pour cette fable belge déjantée.
La Mémé rencontre même son successeur: Elvis Cadillac qui fait une brève apparition.
Je ne dévoile pas tout mais cette nouvelle aventure de la Cornemuse est tout aussi exaltante et tonitruante que les précédentes, avec autant de peps et de situations absurdes et délirantes.
Une histoire à la sauce belge montmartroise dont Nadine Monfils a le secret et qui fait le bonheur de ses lecteurs.
J'ai passé un excellent moment de lecture comme avec toutes les histoires de Mémé Cornemuse.
J'espère avoir le même coup de coeur pour le nouveau personnage qui saura réinventer et sublimer toute la folie de sa créatrice Nadine Monfils.
Comme une bonne Trappiste, à consommer avec délectation.
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J'ai retrouvé avec plaisir le personnage de mémé Cornemuse pour sa dernière aventure, dans cet opus celle-ci rencontre un homme riche va le faire succomber, va refaire sa maison et celui-ci va rapidement décédé. En bonne veuve éplorée notre mémé Cornemuse va recevoir des gens dans cette maison dont le petit Yanus, pour détourner encore plus d'argent elle va feindre un enlèvement de celui-ci et bien sûr faire porter le chapeau à d'autre tout en récupérant la moitié de la somme demandé pour la rançon. S'en suit ensuite des aventures plus rocambolesques encore et on oubli pas Annie Cordy, Jcvd ainsi que la mère de Stallone.

Je suivrais maintenant Elvis Cadillac et je pense que le style sera toujours aussi déjanté!
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Dernière aventure de l'inénarrable et infernale Mémé Cornemuse (quoique, avec Nadine Monfils, on n'est pas à l'abri d'un retour de sa vieille bique dans un autre roman -et on l'espère fortement !), et pas des moindres !

Aussi haute en couleurs, aussi déjantée et aussi diablement inconvenante que les histoires précédentes de Mémé Cornemuse, "Maboul kitchen" ne laisse pas un instant de répit aux lecteurs. Mais quand on connaît le personnage, on jubile, on se régale et on en redemande !

De l'humour, de l'irrévérence, de l'improbable mâtiné de sexe et de meurtres (oui, elle ne s'embarrasse pas de grand chose -ni de personne-, la vieille !), on retrouve dans cette dernière épopée tout ce qui fait le charme (enfin, façon de parler...) de cette anti-héroïne décalée mais si étrangement attachante.

On sent que ses aventures pourraient durer encore longtemps, mais j'imagine que même pour les auteurs prolixes comme Nadine Monfils, toutes les bonnes histoires ont une fin. Voici donc la conclusion (ouverte) des récits de la plus déjantée, vulgaire, agaçante mais si parfaite ainsi Mémé Cornemuse : )

J'avoue, elle va sacrément me manquer ! De tous les personnages de la galerie hautes en couleurs et en paillettes de Nadine Monfils, Mémé Cornemuse a une place particulière dans mon coeur. Après tout, c'est grâce à elle et "Les vacances d'un serial-killer" que j'ai découvert cette extraordinaire auteur. Une première fois, ça marque toujours (surtout avec Mémé Cornemuse dans le premier rôle !).
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Chronique de fous rires en cascades

Honte à moi qui n'avais encore jamais lu Nadine Monfils ! Pourtant Dieu lui-même m'en avait parlé par le biais des fans absolus de cette auteure belgo-montmartroise.
Alors pour lui faire hommage, tentons une chronique à la hauteur du bonheur que m'a procuré cette lecture.

Mémé Cornemuse, croisement réussi entre Annie Cordy, dont elle est fan, et Carmen Cru dont elle défend les mêmes valeurs : culture douteuse, inhumanité, vocabulaire, ruse, « exploiteuse » (si si ça existe) de gentillesse etc … de quoi faire pâlir de jalousie les plus acariâtres occupantes des maisons de retraite !
« Plus que le pognon dont elle n'avait jamais été l'esclave, Cornemuse aimait foutre la pagaille. S'éclater était son but principal et l'avait toujours été. »
Fan absolue des zéros de la télé-réalité, elle ne vit que pour se marier un jour avec JCVD ! Et si elle y arrivait ?

Dans cet opus, jubilatoire, Dame Monfils nous livre pléthore de références télévisuelles : séries, émissions, télé-réalité, tout y passe.
« Sauf que la madre ignorait que son petit génie se passait « Breaking Bad » en boucle sur son ordi, parce qu'il kiffait Jesse Pinkman, le jeune camé qui aidé Walter White à fabriquer des amphétamines […] les parents ne regardaient pas les feuilletons américains, version made in France, rien ne vaut « The Voice ».
Musculation des muscles faciaux assurée ! Meilleurs que le botox, les fous rires procurés par cette lecture m'ont rajeunie de 20 ans !
Une plume qui n'a rien à envier à Mister Dard : des jeux de mots truculents, un humour familier voir vulgaire mais sans pour autant choquer (sauf peut être la grenouille de bénitier qui a autant d'humour qu'une porte de prison dans un quartier haute sécurité des States).
Pour autant on y apprend des choses au contact de la chieuse, sa passion pour le peintre Magritte m'aura permis d'élargir mon horizon au-delà de la pipe ! (allusion involontaire à la pratique sexuelle préférée de notre héroïne nymphomane !)

Alors pas de tueur en série mais une tueuse, Mémé Cornemuse sème les cadavres pour arriver à ses fins : mettre plein de sous-sous dans sa popoche pour traverser l'Atlantique, rencontrer Jacky Stallone, lui piquer les coordonnées de son artiste du bistouri et se faire refaire la tronche et le reste (y a du boulot) pour enfin d'épouser JCVD (qui, jusque-là, lui a refusé cet honneur).
De son nouveau mari plein aux as, aux clients de son hôtel de lux-ure, personne ne pourra se mettre en elle et son cher et tendre bodybuildé !

Pas d'hémoglobine, pas d'enquête, mais un roman noir tout en humour. Nadine Monfils jongle avec les mots « Elle avait vu une voyante qui lui avait prédit un grand avenir, à elle et à son rejeton. Il était de la trempe d'Obama, c'est sûr et certain, il allait casser la baraque. ». Elle nous sort des lectures plus conventionnelles pour nous faire passer un vrai moment de bonheur.
À une période où il est de plus en plus difficile de rire de tout, Nadine Monfils le fait avec brio et ça a été, pour ma part, un vrai bonheur.
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Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Histoire d'appâter le vieil aristo, elle lui avait promis la liberté et, surtout, elle lui avait fait miroiter monts et merveilles côté galipettes. Shooté au viagra, l'ancien bellâtre sur le retour - plus près du terminus que de la sortie de secours - était tombé dans le panneau. Cornemuse s'en était tirée en lui pompant le dard façon tourniquet bavarois - une de ses spécialités. Elle excellait plus dans les prouesses de cul que dans l'art culinaire. Arrivé au souvenir de l'orgasme au bout d'une heure trente de boulot acharné pratiqué par sa bienfaitrice, le papy avait vu la Vierge en poussant un gémissement de nouveau-né, alléluia ! Pour Gilberto Van Pinderlok, la vie venait de prendre un nouveau tournant, à nous les petites anglaises, les bidasses en folie et Hiroshima mon amour… Il était mûr pour épouser la perlouze et lui léguer sa fortune. Il ne se doutait pas un instant dans quel traquenard elle allait le précipiter. Persuadé d'être redevenu le "bellissimo hombre " de la via Appia, dès sa sortie de l'asile, celui qui se prenait pour le charmeur de la Grande Belleza avait foncé chez un chapelier pour s'acheter un panama. Sur ce point, les hommes sont aussi cons que les femmes et s'imaginent qu'il suffit de paraître pour être.
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739 opérations de chirurgie esthétique ! Avec tout le plastique que j'ai dans le coco, quand je mourrai, je ferai don de mon corps à Tupperware. [Joan Rivers]
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Mémé Cornemuse pestait. C’est pas demain qu’elle aurait la chance de pêcher un autre gros poisson nageant dans les eaux troubles de la télé.

Elle en avait sa claque de tous ces incapables et Bimbo Land commençait sérieusement à la gonfler. Certes, on est tous un peu scratchés de la boîte à sardines, mais y a des limites. Et là, le pompé de la ciboulette les avait franchies.

Elle grimpa dans sa chambre, ouvrit son coffre caché derrière la photo de JCVD et commença à compter ses sous. Ça plus ce qu’elle avait sur son compte en banque, c’était un beau paquet !

Il était temps de foutre le camp et de changer de vie.

Cette nuit, elle allait se faire la malle en lousdé.

À nous LA !
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-Mais, ma mie, il suffit juste de faire quelques travaux de rafraîchissement et nous le retrouverons flambant neuf.
-Ah oué? C'est comme si on rafistolait la tronche de Susan Boyle, t'aurais beau investir, ça sera jamais Jessica Alba. (p24)
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Elle sortit un vieux Leica de sa sacoche et demanda au baron de se lever.
-Regarde-moi et souris , cheese !
Il fait nuit , ça ne donnera rien.
- T'inquiète , j'ai un flash. Mais t'es juste devant la Grande Ourse , recule.
- Vous êtes sur , querada ?
- Oui, oui y a de la place derrière , tu ne risques rien , mon biquet.
Gilberto recula encore et encore ..... jusqu'à ce qu'il sente le vide sous ses pieds. Trop tard !
Il alla s'écraser au bas de la falaise.
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