C'est tout à fait par hasard que je suis tombée sur cet ouvrage et c'est dans ces moments-là que je me dis que le hasard fait parfois bien les choses.
Ne connaissant pas du tout l'auteur et toujours désireuse d'apprendre et de découvrir, je me suis don laissée tenter par cette lecture, ce que je ne regrette absolument pas d'ailleurs.
L'histoire débute comme une discussion entre le narrateur et son ami Alec. le narrateur raconte ses souvenirs de jeunesse et de ses séjours à Dublin avec ses parents à l'hôtel Morrison au cours des années 1860. Dans cet hôtel de luxe, le narrateur fut effrayé par le majordome qui leur été attitré,
Albert Nobbs.
Aussi, dans toute la suite de la nouvelle, le narrateur disparaît pour faire place à
Albert Nobbs, à ce qu'a été sa vie à l'hôtel Morrison mais aussi à ce qu'elle fut bien avant cela. C'est une rencontre décisive, celle d'avec Hubert Page, un peintre en bâtiment, qui va lui permettre de retrouver sa vraie nature et lui permettre de rêver à nouveau...
Deux destins bouleversants, celui d'Albert et
D Hubert, qui, s'ils s'étaient rencontré plus tôt, auraient pu être différents mais rien n'est moins sûr. En lisant ce livre, on ressent de l'injustice, du regard pesant des autres dès que l'on est différent et du fait que cela génère chez la personne recluse une immense solitude. Oui, voilà le réel thème de cet ouvrage : La Solitude.
Une écriture fluide et limpide, un ouvrage très vie lu mais qui m'a laissée un petit peu sur ma faim...j'aurais aimé que l'auteur fasse de cette nouvelle un roman et qu'il poursuive sur sa lancée ! A découvrit !