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EAN : 9782290394854
800 pages
J'ai lu (03/04/2024)
4.02/5   316 notes
Résumé :
703 pages.

Le nouveau roman phénomène de Kate Morton !
Collines d’Adelaïde, 1959. La veille de Noël, un homme fait une terrible découverte au mystérieux domaine des Turner. Une enquête policière est ouverte et la petite ville de Tumbeela est impliquée dans l'une des affaires de meurtre les plus choquantes de l'histoire de l'Australie du Sud. Soixante ans plus tard, Jess, journaliste à Londres, est à la recherche d’un sujet. Quand elle reçoit u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (88) Voir plus Ajouter une critique
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Ces derniers jours je n'ai (presque !) pas senti la vague de froid qui s'est abattue sur la France, je n'ai pas "vécu" les flocons qui tombaient légérement sur mon jardin, j'étais ailleurs... En Australie .
J'avais chaud, mes pensées étaient toutes tournées vers ces espéces d'oiseaux au noms mystérieux pour moi, mais que Kate Morton décrit si colorés.
J'avais chaud même si c'était Noël dans ce livre, je me réfugiais comme les personnages, à l'ombre des jacarandas, leurs cinquante nuances de violets m'éblouissant un peu.
Mais très vite, les ombres d'Adelaïde Hills n'ont pas été que rafraichissantes...

C'est une histoire qui prend son temps, qui décrit minutieusement et parfaitement , et pour cela : deux temporalités qui se rejoindront à la fin, les secrets se levant un à un, chapitre après chapitre, un peu comme des poupées russes... Vous croyez avoir tout saisi, tout deviné, et puis hop ! Une autre vérité vous est révélée par l'autrice qui a pleins de lapins dans son chapeau !

1959. On est dans une grande demeure , un peu inattendue dans ce paysage sec et hostile qu'est l'Australie du sud, tant son architecture rappelle un autre pays ( l'Angleterre) et tant ses massifs de fleurs sont bien entretenus. C'est la maison des Turner. le Papa parcourt le monde pour ses affaires et la maman est seule, bien trop seule , malgré ses trois enfants, son bébé et sa belle-soeur Nora, qui séjourne ici pour la fin de sa grossesse.
Alors qu'il vient livrer un colis au domaine, un homme tombera sur une scéne qui le marquera toute sa vie...

On est en 1918 à Londres et Jess reçoit un appel d' un hôpital de Sydney, sa grand-mère est au plus mal. Et ce qui devait être un séjour au chevet de la personne malade, va se terminer en véritable enquête sur ce passé qui rejoint les événement de 1958, car voyez vous, sa grand-mère est une Turner...

Autant le dire tout de suite, le roman se passe complétement en Australie, l'Angleterre et la vie là-bas de Jess, disparaissant complétement au profit de paysages, qu'on devine somptueux... C'est un roman qui aurait pu basculer dans le romanesque un peu bébette, et qui évite complétement cet écueil. On est dans une enquête , ou plutôt une recherche de vérité faite par les différents personnages pour des raisons diverses et à divers degrés de culpabilité... J'ai ressenti comme une impression de poupées russes. La vérité changeant d'un chapitre à l'autre. Ce qu'il en ressort à la fin, c'est celle d'un immense gachis : "Ah si seulement il n'avait pas dit ça ou fait ça "... "Ah si seulement, à ce moment-là , elle avait dit la vérité !"... Comme une impression que des personnages auraient pu vivre une autre vie et certainement, y être plus heureux ... Mais , il n'y aurait pas eu de livre ...

Des secrets comme s'il en pleuvait. Une immense maison incongrue dans son paysage. Des mamans heureuses ou pas. Un homme qui culpabilise. Un garçon qui voit des choses qu'il ne devrait pas voir. Des oiseaux plein, partout. Une chaleur à boire des citronnades. Un bébé disparu. Et des arbres violets...

Un dépaysement total, des pages qui bien que nombreuses (703), se lisent toutes seules, et une lectrice heureuse...
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2018 : Jessica, une jeune femme installée à Londres repart pour Sidney afin de veiller sa grand-mère Nora.
Nora, très âgée. Elle est hospitalisée, tourmentée, confuse, puis inconsciente. Nora est au bout du rouleau.
Jessica, Jess, habite dans la grande maison de Nora où elle a été élevée. Sa mère Polly l'a abandonnée à sa mère, Nora, une merveilleuse grand-mère pour Jess.
Polly, au caractère instable, ne pouvait pas assumer sa fillette.
Dans la confusion des paroles du délire, Jess relève quelques paroles mystérieuses délivrées par sa grand-mère.
Elle fouille au grenier de la grande maison et découvre un lourd secret de la famille de Nora où toute une famille, sauf le père parti en voyage, a perdu la vie en 1959.
La mère Isabel était supposée avoir administré du poison à ses enfants et à elle-même.
Parallèlement , Percy Summers, un habitant du village ayant découvert le drame nous livre son témoignage.
Original et intéressant, Jess va trouver un livre écrit par un certain Daniel Miller : " Comme s'ils dormaient".
Petit à petit, elle va démêler des éléments de l'histoire avec l'aide de sa mère Polly.
Après la mort de la grand-mère Nora, plus rien ne les retiendra pour essayer de trouver la vérité.
Le fils de Percy Summers, Marcus, devenu avocat, va les contacter pour leur livrer ses secrets de famille.
Son père et sa mère étaient très liés à la famille Turner, disparue.
Jess et sa mère démêlent finalement tous les mystères en grande partie grâce aux découvertes de Daniel Miller, l'écrivain qui avait envoyé ses conclusions à la grand-mère Nora. Il s'était abstenu de tout révéler pour ne pas nuire à la famille. Son roman était déjà écrit lorsqu'il a tout découvert. En tant que lecteurs, on peut découvrir une partie du roman en même temps que Jesse le lit.
Dès qu'elle arrête sa lecture on passe de 1959 à 2018.
Une histoire humaine et une enquête familiale passionnantes. Pas question de lire la dernière partie surtout en lecture plus rapide car on raterait les points les plus importants de l'intrigue.
Même si un point du mystère pouvait être aisément déduit par le lecteur, il était impossible de deviner le dénouement.
L'écriture et la traduction sont magnifiques.
L'ambiance et la nature de l'Australie méridionale reflètent la beauté des lieux mêlée à une dangerosité aussi bien venant des plantes que des animaux.
En 1959, c'est Noël au moment des faits, l'été pour eux et ils vivent déjà à ce moment sous une chaleur écrasante.
Un magnifique pavé qui m'a accompagnée pendant une semaine.

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Après le Romantique et la famille Seagrave, Je poursuis ma lecture des pavés de l'été avec le dernier roman de Kate Morton ( 700 pages que je n'ai pas vu passer). Une histoire à la double temporalité (1959 et 2018), où la nature omniprésente et les paysages australiens volent quasiment la vedette aux personnages.
Jess, journaliste à Londres, retourne à Sidney quand sa grand-mère tombe malade. Alors qu'elle explore la maison de son enfance, elle découvre un secret de son histoire familiale qui va bouleverser son existence…
Une histoire de femmes, d'amour, de filiation. Un roman d'atmosphère addictif comme Kate Morton sait (bien) faire, composé de 2 récits qui s'emboîtent, avec une fin comme je les aime : pour le moins inattendue 😉
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En Australie méridionale existe un domaine aux lourds secrets, Adélaïde Hills. Au milieu de son parc luxuriant, de sa demeure aux multiples pièces, au bord du lac, sous les arbres, toute une famille s'est endormie pour toujours. Bien des années plus tard, Nora, qui a vécu et subit le drame, ne veut toujours pas l'évoquer devant sa fille Polly et sa petite-fille Jess. Mais est-ce vraiment le chagrin qui la contraint au silence ? N'y a-t-il pas derrière ces ombres des mystères bien trop pesants pour les garder à jamais secrets ? Que cache l'histoire de la famille Turner…

Le dernier roman de Kate Morton est un récit envoûtant. Qu'il s'agisse de l'écriture, travaillée à la perfection tout au long des 700 pages, ou de l'histoire, menée tambour battant, les pages du roman se tournent avec avidité.
Même si j'ai trouvé que la chute tardait un peu à venir, on ne peut pas nier que Kate Morton nous entraîne avec facilité au coeur d'une enquête familiale…

Nous nous envolons donc en Australie. Les descriptions des paysages, des jardins, de cette nature omniprésente, est une bouffée d'oxygène. Elles allègent par petites touches l'histoire oppressante de la famille Turner. Des corps retrouvés sans vie, un mari souvent absent, une épouse qu'on imagine seule et déprimée, il n'en faut pas plus pour tirer des conclusions rapides. Mais on sait que les apparences sont souvent trompeuses…

Je n'en dirais rien de plus… Kate Morton excelle dans sa façon toute en subtilité de nous emporter sur une piste, puis une autre. On pense avoir trouver un coupable, mais l'auteur nous aiguille alors dans une autre direction…

Cette lecture, reçue et partagée dans le cadre du @bookclubkube, a été très agréable dans sa globalité. J'ai apprécié le voyage et j'y ai trouvé des amis, de grandes âmes, des êtres généreux… Mais j'ai aussi croisé des êtres plus vils, plus sombres, dont l'emprise a réussi à briser des vies plus fragiles… J'ai respiré sous le feuillage, rêvé au coin d'une cheminée, lu dans une bibliothèque riche et accueillante… J'y ai croisé la vie, tout simplement…
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Enfin un nouveau roman de Kate Morton ! J'attends à chaque fois ses nouvelles parutions avec beaucoup d'impatience, mais l'attente vaut le coup. L'écriture est toujours aussi peaufinée et soignée, et l'auteure remplit toutes nos attentes.

Ce roman est, comme tous les autres, extrêmement réussi et met en lumière moult détails qui nous plonge dans une affaire complexe. Nous y découvrons des secrets de famille ainsi qu'une maison intriguante. J'ai adoré cette histoire prenante, chaque pièce du puzzle qu'on assemble au fur et à mesure pour avoir ensuite une vision d'ensemble du tableau et de cette journée fatidique du 24 décembre 1959.

La narration alterne entre l'époque actuelle (2018) et l'année 1959 vu à travers le prisme du livre du journaliste Daniel Miller ainsi quei le point de vue de certains personnages. Nous découvrons peu à peu des éléments clés, pensons tenir une piste pour se rendre compte par la suite qu'elle ne mène nulle part. J'ai particulièrement apprécié ce travail fastidieux d'assemblage, la multitude de possibilités ainsi que la façon dont l'auteure a mis en lumière la complexité des relations familiale.

J'ai été très touchée par Jess et sa quête de vérité, ainsi que par Polly, cette femme toujours décrite comme étant fragile, mais finalement façonnée par le regard des autres. Nous ne pouvons nous empêcher d'avoir des regrets pour les personnages, en réfléchissant aux nombreux "et si...", attristés par ce qui aurait pu être et ne sera pas. Kate Morton nous montre à nouveau que la vie est faite de petits hasard qui dévient fortement le cours de notre route, pour le meilleure et pour le pire.

J'ai été à nouveau subjuguée par la merveilleuse plume de l'auteure, par ses talents de conteuse hors pair, par son histoire riche en détails et par le brio de Kate Morton à imaginer toutes les ramifications à mettre en place. Promesse une fois encore tenue de nous emmener dans une histoire hors du commun, avec des personnages attachants, une demeurre intriguante et une enquête complexe, le tout porté par une très belle plume.
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
En entendant cette anecdote extraordinaire, Jess avait songé à toutes les autres maisons devant lesquelles elle passait chaque jour. Le passé toujours présent, les épaisseurs tangibles du temps partout où l'on regardait, c'était là un aspect de Londres qu'elle trouvait extrêmement stimulant, même si elle habitait là depuis presque vingt ans. Et si elle choisissait une rue au hasard pour interroger les habitants de chaque maison, en associant leur situation actuelle à la vie des précédents occupants et du bâtiment lui-même ? Cela montrerait que des histoires se cachent partout, et que tous ces parallèles invisibles forment, tressés ensemble, le cadre de notre vie. Tant de détails intéressants - les uns relevant de la stricte intimité, les autres plus exceptionnels - devaient se nicher entre les murs poussiéreux de la ville ! (P 48)
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La nuit précédente, incapable de dormir, alors qu'elle écoutait le vent fouetter les branches du palmier devant la fenêtre de sa chambre, elle avait compris que ce sentiment rampant et dévorant qui l'enveloppait comme deux ailes noires et humides n'était rien d'autre que la solitude. Une profonde et amère solitude. (p 480)
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Ils s'étaient mis à bavarder. La lecture façonne les personnalités. Le paysage des livres est plus réel, par certains côtés, que celui qu'on voit par la fenêtre. Il n'y a pas de distance entre lui et nous ; il est intérieur, vital. Le jeune garçon cloué au lit pendant un an parce que ses jambes refusent de fonctionner et la jeune fille vivant à l'autre bout de la planète, envoyée en pensionnat parce que ses deux parents sont morts, avaient mené des existences complètement différentes ; et pourtant, grâce à l'amour de la lecture, ils avaient habité le même monde. (p 677)
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- Les gens qui grandissent dans une maison ancienne finissent par comprendre que nos constructions ont une personnalité. Elles ont des souvenirs et des secrets à confier. Il suffit d'apprendre à écouter, puis à comprendre, comme avec n'importe quelle langue. La langue des bâtiments est ma langue maternelle. Darling House me l'a inculquée quand j'étais encore une toute petite fille. (p 73-74)
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Elle était juchée sur une base de pierres qui s'élevait à un mètre du sol. Un ficus grimpant, aux feuilles minuscules, recouvrant la plupart des pierres, les autres étant maculées de mousse, de sorte que la maison semblait reposer sur un océan de verdure. Jess songea aux palais des contes de fées, cachés puis oubliés, ignorés du monde des humains et reconquis par la nature. (p 559)
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Vidéo de Kate Morton
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