Désolé, j'aime à comprendre, me poser des questions et ne pas m'arrêter aux choses sans en connaître le pourquoi.
Yann, une petite vingtaine quitte son quotidien pour un travail de saisonnier dans une station alpine de sports d'hiver de moyenne montagne.
Il est étudiant en médecine et a atteint laborieusement sa quatrième année, en effet son amie Anne Lyse en médecine elle aussi mais plus avancée car n'ayant pas pris le temps de prendre le temps, le tire vers le haut. Des amis, une mère, un père je ne sais pas ou ai oublié.
Deuxième personnage important du livre, Hans, petite ou grosse quarantaine, vient le chercher en pickup. C'est la patron de l'hôtel, charmant et pas très grand l'hôtel où Yann travaillera.
Et la neige.
Le désert des tartares ou le rivage des Syrtes bien qu'on ne soit pas dans la même dimension ( me ) viennent à l'esprit. Il est question d'attente, de cette neige qui ne vient pas et de l'économie locale qui fond comme neige au soleil pour rester dans les remonte-pentes qui ne remontent plus rien.
Premier quart ou tiers du livre, une lecture prenant son temps, le voyage en train, puis la montée à pieds à la station mais Hans arrive.
La vie, non vie à la station, les saisonniers qui lient connaissance, se réunissent, picolent déblatèrent sur tout et sur rien. Et chacun y va de son petit bout de vie et autres commérages.
La montagne, les promenades en solitaire, les regards qui portent au loin et l'écriture qui frôle le poétique. Qu'est ce qui définit une poésie en dehors du quatrième de couverture.
Et l'absence de neige, merci le dérèglement climatique qui a bon dos. Tout le monde s'en va un à un sauf les deux acolytes.
Et pourquoi pas une idylle d'écrivain ! allons y pour une idylle et une fin en queue de poisson sans arête.
Hors saison, un premier roman avec probablement un peu de soi de Basile en Yann, mais sans explications sur le pourquoi des choses.
P 159. Une nuit Hans demanda à Yann pourquoi il était parti.
Réponse, je ne sais pas trop.
Question, Paumé ou pas trop bien dans sa peau, une pause saisonnière est elle nécessaire. N'était il pas possible de réfléchir avant plutôt que de se laisser porter ? Merci aux porteurs.
P 160. Je pense qu'on me voyait comme quelqu'un de cool, je disais jamais non.
Commentaire, ne pas réfléchir revient à ne pas avoir d'avis.
P 175. Comme s'il avait tous les jours près de lui celui qu'il allait devenir. Yann-Hans.
Ps. Hans est parti de part le monde 10 ans on ne sait pourquoi, au décès du père, retour au pays et reprise de l'hôtel, merci l'héritage qu'il gérera en ne gérant pas.
La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer. La neige continuait de tomber.
Commentaire, une note d'espoir donc.
Deuxième commentaire à propos de l'espoir. N'espérez pas aller mieux, sous entendu en ne faisant qu'attendre, mais faites ce qu'il faut pour qu'il en soit ainsi.
Question. Est ce que le break montagnard aura éclairé Yann ?