Voila le dernier livre qui achève la trilogie! Enfin, je m'y attelle. Enfin, je le termine. 1Q84 de
Haruki Murakami. Son oeuvre phare! Son chef-d'oeuvre? Et c'est tout à la fois de ce tome là et de l'ensemble de la trilogie que j'ai envie de parler.
Tout d'abord, ce que j'ai envie de conseiller à ceux qui seraient tenté de commencer cette trilogie 1Q84, c'est de se débarrasser des attentes de lecteurs occidentaux que nous sommes, des attentes sur une histoire, où chaque chose à son utilité dans l'intrigue, où la fin répond à toutes les questions, etc… Avec
Haruki Murakami, il n'y à rien de tout ça. Ne s'attendre à rien est la meilleure façon de ne pas être déçu.
Et mon sentiment à cet égard avec la fin de 1Q84 est encore plus mitigé que ce à quoi je ne m'attendais pas mais me permet d'émettre au moins une hypothèse sur le caractère de
Haruki Murakami. A-t-il du mal à dire adieu à ses personnages pour les laisser vivre dans un temps suspendu après les dernières lignes? A-t-il du mal à donner toutes les réponses à ses lecteurs, préférant les laisser à leur propres explications? Est-ce une forme de fainéantise?
1Q84, plus qu'une histoire qui flirte avec pas mal de genre, c'est surtout un style. Il m'est impossible de dire ce qui relève du style de
Haruki Murakami en version originale et ce qui relève de la traductrice mais le résultat est finalement ce qui me séduit le plus. Une ballade dans un univers unique. Une ballade agréable, étrange, intense et paradoxalement diluée. Mais cette dilution entraîne une affinité, une intimité avec les personnages principaux, narrateurs de l'histoire.
Pour le Livre 3,
Haruki Murakami a eu la bonne idée de faire intervenir un 3e narrateur qui a pour effet immédiat de relancer l'intérêt de lecture, de dynamiser cette ultime partie et d'ajouter une tension supplémentaire. Mais ces ressorts dramatiques tombent à plat aussi si on les considère dans leur finalité et non pas dans leur existence propre.
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