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3,89

sur 3317 notes
Cette critique est valable pour les trois tomes... j'ai été infiniment déçue par cette trilogie, mal écrite avec une écriture qui se parodie presque... dommage... on y retrouve l'univers et les marottes de l'écrivain Mais sans sincérité avec des personnages et une histoire auxquels on ne s'attache pas
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Le récit de ce livre 3 se fait avec la voix d'Ashikawaqui travail pour les précurseurs à la recherche d'Aomamé.c'est un personnage étrange : lever mystère s'épaissit , la tension monte et leve le voile sur certaines interrogations. Les personnages principaux restent Aomamé et Tengo restent les personnages principaux. L'horizon finit par s'éclaircir dans un univers fascinant et chaotique.
Murakami par son écriture et l'ambiance qu'il crée nous fait accepter ce monde parallèle, , histoire d'amour avec ses incohérences et son romantisme désuet qui fait son charme.
Sont ils revenus en 1984? Ou dans celui de1Q84? Ou dans un autre monde? La secte des précurseurs va-t-elle survivre? entendront il toujours les voix . autant de questions sans réponse qui permet à chacun de faire jouer son imagination.

Excellent moment de lecture.
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1600 pages…..est ce trop pour inventer et décrire un monde imaginaire, une terre et un espace temps de quelques mois où chaque personnage se fabrique un destin, une réalité loin de l'univers conventionnel qui fait notre quotidien….
1Q84, un monde qui ressemblerait au nôtre avec ses sectes, ses policières débridées, ses tueurs à gage, ses éditeurs malhonnêtes, ses embouteillages, ses collecteurs de redevance, ses tueurs de l'ombre, ses détectives dépressifs, ses vieilles dames vengeresses, ses maisons de soins palliatifs, ses leaders charismatiques, ses écrivains en herbe, ses homosexuels mercenaires, ses amoureux transis, bref, le même si on n'y ajoutait pas deux lunes…
Et c'est tout ce qui fait la différence, ces deux lunes omniprésentes et hypnotiques.
Je referme le tome 3 et me voilà revenue en 2019….1600 pages plus tard, je quitte avec regret Aomamé et Tengo, Fukaeri et Tamaru, Ushikawa et Komatsu.
D'aucuns ont jugé l'oeuvre fastidieuse, ennuyeuse, survalorisée, rébarbative….
Pourtant ce procédé de construction narrative qui consiste, au risque de se répéter, à présenter les mêmes événements sous un angle différent, et le ressenti de chacun des protagonistes face à une semblable situation est, à mon sens, particulièrement intéressant.
Parce que c'est donner une épaisseur à ses personnages et légitimer leur présence et leur place dans le monde, où ils sont nés, où ils ont grandi, et en faire des « personnes » à part entière avec leurs manies, leurs envies, leurs humeurs….
Des personnes qui, une fois adultes, portent en elles le poids de leurs passés respectifs, de leurs souvenirs, de leur éducation, de leurs certitudes, et des valeurs qu'on leur a inculquées ou qu'ils se sont fabriquées par le jeu des circonstances.
Des valeurs et des certitudes qui déterminent leurs choix.

En quelque sorte, l'auteur justifie leur destinée et je trouve qu'il y a dans cette oeuvre, comme dans tous ses livres, un amour et un respect de l'être particulièrement émouvants. Qu'ils soient beaux ou laids, morts ou vifs, condamnables ou pas, ils prennent « vie ».
Le sens du détail, les allégories et figures de style littéraires, l'humour, la dérision, et la portée psychologique ajoutent à la qualité des dialogues et des descriptions.
Saluons au passage l’excellente qualité de la traduction d’Hélène Morata.

Et puis, dites, qui ne serait pas prêt à basculer dans un monde fantastique, et pourquoi pas dangereux, pour tenter d'y retrouver son amour d'enfance ?
Il faut bien rêver un peu...et faire semblant d'y croire.
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J'avais très mal commencé avec 1Q84 car j'avais trouvé le premier tome très long et ennuyeux (peut être pas lu au bon moment)... En lisant le deuxième tome, je me suis déjà plus intéressée à l'histoire et aux personnages. J'ai trouvé que le monde évoqué par Murakami était plus intéressant, plus fouillé, qu'il y avait un intérêt à ces répétitions, ces longueurs, cette lenteur...

Dans ce tome aussi, l'action est lente. Tengo va passer du temps avec son père, hospitalisé. Un long temps, à ses côtés. Lui sur une chaise, son père dans son lit d'hôpital. Il le regarde, laisse les heures s'écoulées...

Aomamé est toujours en sécurité, confinée dans son appartement. Elle fait du sport, boit du thé ou du chocolat chaud, cuisine et mange, lit... Elle passe des soirées sur son balcon et là non il ne se passe pas grand chose.

Puis nous suivons aussi Ushikawa. Il mène un traque contre nos deux personnages. Physiquement, l'auteur répété à foison qu'il est repoussant. Sa traque ne nous aide pas à l'apprécier non plus...

C'est vrai, il y a quelques lenteurs, un peu ennuyeux parfois. Mais j'ai apprécié quand même. J'ai aimé m'immiscer dans le quotidien simple et plat des personnages, entrecoupé de leurs risques et dangers... La fin nous laisse beaucoup d'interrogations mais c'est là le style de l'auteur. C'est typiquement un auteur qu'on ne peut pas lire à tout moment... Je ne sais pas si je lirais d'autres livres de lui.
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Pour ce dernier tome de la trilogie 1Q84, Haruki Murakami rompt avec l'alternance de point de vue entre Aomamé et Tengo. Il vient se greffer à ces deux histoires une troisième voix, celle de Ushikawa le personnage que j'avais trouvé caricatural dans le tome 2.
J'ai cru à un moment que cette façon de mêler trois fils narratifs allait me gêner mais pas du tout
J'ai trouvé ce dernier tome bien plus intéressant que le deuxième où l'aspect secte (et viol de petites filles) m'avait finalement oppressée.
Dans ce tome on assiste à une triple quête :
– Aomamé recherche Tengo.
– Tengo semble mettre en suspens sa quête d'Aomamé pour essayer de renouer avec son père en fin de vie.
– Ushikawa cherche Aomamé pour le compte de la secte et se rapproche, se rapproche de sa cible…

Les différentes interrogations sont fascinantes (en acceptant le côté improbable quand même de l'histoire….) : la vie, la mort, le réel, les relations père-fils sont tour à tour explorés…

Et puis quel suspens dans la narration …j'ai plusieurs fois tremblé pour nos deux héros : Finalement ce troisième fil narratif avec Ushikawa permet un tension beaucoup plus grande…

Un tome 3 qui clôture de façon magistrale l'épopée d'Aomamé et de Tengo (et de la little thing) bien plus sympa que les Little People, isn't it ?
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Je suis très franchement un peu déçue par la fin de l'histoire. Moi qui m'attendais à des révélations clés concernant "l'année 1Q84", me voici pas tellement plus avancée qu'au tout début de cette saga.

Contrairement aux autres tomes, j'ai trouvé celui-ci plus lent, assez répétitif notamment sur des éléments de l'histoire que nous connaissons depuis longtemps et dont la répétition n'était pas nécessaire vu la climat en huit-clos de cette histoire.

Bien que j'ai apprécié finir l'aventure d'Aomamé et Tengo, j'ai trouvé tout cela un peu abrupt voire carrément bâclé.
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Je persiste : 1Q84 est un bon livre, d'un bon auteur...mais c'est un peu long... et je suis un peu déçue par le fin. Un peu trop "simple"...
L'histoire ne m'a pas emportée comme d'autres du même auteur...mais j'ai tout de même lu, et rapidement, les trois tomes.

Et je me suis surprise, dans notre propre monde (mais est-il réel, finalement?) à chercher une 2e lune....
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Encore une fois c'est 100 ans après avoir lu un livre que je m'en viens le commenter sur mon blog. Et ça, c'est pour ne pas déroger à la règle… Je vous présente donc le dernier (???) livre de la série 1Q84 de Haruki Murakami, le livre 3 donc.

On m'avait superbement bien vendu cette série… et après les deux premiers livres, malgré des lectures difficiles, j'avais beaucoup aimé le monde de l'auteur… Mais pour ce qui est de ce troisième livre eh bien, je suis complètement restée sur ma faim…

En faite, comme les deux premiers tomes, pendant ma lecture, je pouvais encore dire que ce livre était tout aussi bon que les deux premiers, que l'effet est resté continuellement le même, et cela me plaisait bien, puisque l'univers de l'auteur m'avait complètement happé… Mais voilà, la fin arrivait à grand pas, et cette fin ressemblait à tout, sauf à une fin justement…

Je me demandais comment tout cela allait se terminer, est-ce seulement dans les toutes dernières pages que nous aurons toutes, et je dis bien TOUTES les réponses à ces nombreuses questions que je n'ai cessais de me poser au fil de ces quelques 1663 pages (les 3 tomes). Mais non, rien de tout cela. Non seulement pour moi la fin n'en était pas une, j'ai eu l'impression que l'auteur avait tout simplement posé sa plume et cessait d'écrire au milieu d'une phrase qu'il aurait laissé en suspens, mais en plus, plus j'avançais et approchais de la fin du livre, et plus l'auteur faisait naître en moi d'autres questions…

Nombre de questions qui d'ailleurs restent sans réponses au final. Bref, une déception pour moi ce dernier livre, puisque j'attendais des tonnes d‘explications que je n'ai pas trouvées, mais en plus j'attendais également une fin explosive qui ne sait pas non plus présentée… C'était évident que les deux protagonistes allaient se retrouver dans l'un des deux mondes (cela nous est si souvent répété de manière si certaine que le doute n'est même pas permis. Je pensais que l'auteur allait nous présenter ça de manière aussi originale que l'ait l'oeuvre complète en elle-même, mais non, RIEN… NADA…

Je trouve cela dommage d'autant plus que je pars avec l'impression de passer à côté de quelque chose que je n'ai pas su saisir, qui me laisse ce goût amer. Je me suis tout de même demandais si cette fausse fin ne présenterait pas une suite probable… au moins pour toutes les interrogations qui se posent dans ce dernier opus et qui resteront donc un mystère complet pour moi.

En résumé, je sors un peu déçue de cette lecture (ce qui me rend triste vu à quel point j'avais aimé les deux premiers livres) parce la sensation qu'il manque des pages s'est trop fait sentir et je n'ai pas été satisfaite par la fin simpliste (tout le contraire de la trilogie toute de même) que l'auteur a proposé…
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Mon avis sur cette trilogie est extrêmement mitigé. Pendant presque toute ma lecture, je n'ai pas compris où l'auteur souhaitait nous emmener et, encore aujourd'hui, il me reste de nombreuses interrogations. C'est assez frustrant. Pourtant, je peux apprécier les fins ouvertes mais il faut, dans ce cas, que le roman nous donne les clés qui nous permettent d'imaginer ce que pourrait être sa fin. Ici, ce n'est pas le cas.

L'un des paradoxes de ce roman, c'est que l'auteur y fait de nombreux détours, que ce soit par son style assez poétique et descriptif ou par les répétitions qui jalonnent le récit de manière récurrente. Cela imprègne au texte, une impression de lenteur. Mais, dans le même temps, il se dégage de cette histoire une tension palpable qui nous donne envie de tourner les pages le plus rapidement possible pour en connaître le dénouement.

Le récit se construit sur une alternance entre les chapitres dédiés à Aomamé et ceux qui concernent Tengo. Puis, dans le dernier tome, Murakami intègre une troisième alternance autour du personnage d'Ushikawa, un détective qui travaille pour le compte des Précurseurs. Ces chapitres se déroulent de manière parallèle, ce qui nous permet d'avancer dans le récit en suivant les mêmes scènes, de différents points de vue. Puis, parfois, l'auteur ralentit le récit, uniquement pour un personnage, ce qui peut paraître déroutant. On croit alors que les personnages vont se croiser mais il n'en est finalement rien. J'ai bien aimé l'arrivée de ce nouveau personnage, déjà rencontré dans le tome 2. C'est grâce aux chapitres qui le concernent que l'auteur parvient à créer l'atmosphère de suspens dont je parlais plus tôt.

Murakami semble accorder beaucoup de place au développement intérieur de chaque protagoniste : il leur laisse une large place pour se livrer à l'introspection ce qui aide le lecteur à mieux les cerner et, éventuellement, à s'y identifier. Si Tengo est un personnage, somme toute, assez banal, Aomamé est plus surprenante : élevée par des parents Témoins de Jéhovah, elle s'est émancipée vers l'âge de onze ans et a vécu seule, sans soutien. Elle s'est construite grâce à une discipline et une force mentale assez impressionnantes. C'est véritablement un personnage qui sort de l'ordinaire.

Dans 1Q84, l'auteur aborde la question du lien filial et de l'importance des origines, selon différents points de vue. Aomamé et Tengo ont tous deux vécu une enfance difficile, à cause de la rigueur de leurs parents. Si Aomamé a définitivement coupé les ponts avec sa famille, Tengo se rapproche de son père en fin de vie et espère qu'il l'aidera à mieux comprendre son histoire et celle de sa mère, disparue lorsqu'il était encore un tout jeune enfant.

Le thème de la solitude est également largement abordé dans ce roman. Tous les personnages que l'on rencontre semblent la vivre, sans que ce ne soit toujours un fardeau à porter.

Enfin, il y a tout un pan de fantastique basé sur le monde parallèle dans lequel les personnages ont été projetés. C'est ce qui m'a donné le plus de fil à retordre car, pour moi, l'auteur ne donne aucune réponse aux questions introduites par le biais de cette dimension fantastique. A croire qu'il réserve ses révélations pour un quatrième tome…

Je ne sais pas si je conseillerais cette trilogie car j'ai fréquemment été frustrée, au cours de ma lecture, de ne pas comprendre les actions qui s'y déroulaient et leur importance dans le récit. Pourtant, j'étais aussi séduite par le style de l'auteur et la personnalité des protagonistes qu'il nous a présentés. J'aurais pu abandonner à de multiples reprises mais je voulais absolument découvrir où allait me mener cette intrigue.
Lien : https://www.maghily.be/2019/..
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[Ceci est la suite de la critique du T1 et du T2]

La pièce est désormais pleine de brume et de brouillard, je n'y vois plus que d'un oeil, mais un oeil de téléobjectif. Je ne suis plus en haut, mais pas non plus en bas. Où suis-je donc ? Quel monde est le mien ?



Rien ne va plus. Cela menace d'un coté et hypnotise de l'eau(tre). Et quelque chose me poursuit dans l'étage où je me trouve bloqué, cela suinte d'une brume onirique.



Les espaces se font plus longs, mais plus court, sans être plus long. La pièce est un appartement et je vois deux lunes en même temps entre deux brouillard. Je perds la tête..


La pièce n'est plus là où elle était. Et toi, qui es-tu petit être adipeux plein de gras difforme ? La lune ?

On chante et scande sur le toit, des fils tenus par des petits êtres. Ho ho ho... Ha ha ha... Quelqu'un frappe à la porte, frappe et frappe encore et encore... C'est l'angoisse.

Tiens, il y a encore quelque chose de changé chez Babelio. Même ici, nous sommes bloqués dans deux mondes.

Je n'ai rien vu venir. Vous non plus, lecteur.ice.s

Les lunes sourient, enfin je crois que je rêve.

Enfin...
Je crois que ...
Je rêve...
Je...

Ne suis plus là. Je suis LA chrysalide perdue dans la Ville des Chats. Je dois surement encore rêver.
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