Des hommes sans femmes

Fervente lectrice d'H.Murakami, je suis souvent interpellée par la relation amoureuse de ses personnages et même par la "simple" relation homme/femme.Il se dégage des récits quelque chose de tout particulier que je n'arrive pas à définir, entre grande complicité, proximité et pourtant en même temps une sorte de tolérance au départ ,à la rupture qui me questionne: protection? acceptation altruiste? Je me suis souvent demandé si cela émanait de l'univers intime de l'auteur ou de l'imprégnation de la culture japonaise (que je ne connais pas) ou des deux...Ou rien de tout ça!?
Ce reccueil de nouvelles semble consacré à appronondir ce sujet. Les situations se suivent sans se ressembler et si le fil conducteur se tisse sur l'absence de femme auprès des hommes de ces 7 nouvelles, je l'ai perçu davantage comme le moyen de mettre en exergue l'importance de la relation amoureuse.Un peu le principe du négatif en photographie!mais cela est très personnel.A travers ces histoires d'amour ou sur l'Amour j'ai bien retrouvé plus largement la quête existentielle présente en permanence chez H.M.
Après avoir tourné la dernière page et m'être laissée portée par le plaisir de la lecture, je constate que finalement je n'ai pas vraiment de réponse à ma question...Mais est-il possible de trouver réponse à la complexité d'un tel sujet!? et certainement que c'est très bien comme ça!

Au plus proche des émotions, des sentiments et du ressenti, des hommes sans femmes, dépeint au travers de 7 nouvelles, la difficulté d'être complet et entier par soi-même, de l'importance de l'autre dans la construction de la personnalité.

Il raconte aussi la mélancolie, la tristesse, la douleur ou la folie de la séparation et de la solitude.
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Solitude, musique, fascination et incompréhension des femmes omniprésentes mais toujours en partance voire disparues laissant l'homme abandonné, livré à son rêve et à sa mélancolie, voici les thèmes évoqués par Haruki Murakami qui livre avec ce recueil de sept nouvelles un ouvrage écrit dans un style limpide et efficace, qui touche au coeur par sa sincérité.
Ses personnages confinés dans un isolement, choisi ou imposé, revivent un passé dont ils ne sont pas sortis indemnes.
Il y a beaucoup d'authenticité dans ces récits dont les héros, modestes, souvent désemparés mais courageux, révèlent le très grand talent d'un auteur qui sans conteste est un fin scrutateur de l'âme humaine

Ce n'était pas gagné car il a fallu la dernière nouvelle pour comprendre l'intérêt de ce livre.

Quel est le point commun entre une femme qui cocufie, un homme qui se refuse à une femme, une maitresse ignoble, la femme détraquée, l'homme qui demande le divorce, la serrurière bossue et la femme suicidée....... et bien c'est le la FEMME.
Mais l'auteur à travers ses nouvelles, va nous expliquer la vision de l'homme concernant la femme mais aussi son rôle important pour son épanouissement.
Qu'elle représente le sexe, la femme de ménage, la chaudasse, la bossue, le fantasme.... l'homme a besoin d'elle pour exister en tant que tel.

En tout cas c'est ce que j'ai compris en lisant ces 7 nouvelles. Je pense avoir cerné le fil conducteur. Des nouvelles très agréables à lire mère si certaines finissent en queue de poisson. On a pas besoin de la finalité mais juste ce que La Femme a apporté à l'histoire.

Un auteur japonais que je me ferais une joie de relire.

Si l'on a aimé profondément et sincèrement une femme et que l'on s'en trouve soudainement séparé ... on devient un homme sans femme.

Dans ce recueil de nouvelles, qui a servi de base à la réalisation du magnifique film "Drive my car" de Ryusuke Hamaguchi, le fil conducteur est la relation d'un homme à une femme. Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, tantôt épouse, tantôt amante, tantôt amoureuse secrète, mais toujours aimée. L'adultère est souvent présente en toile de fond, mais également le deuil ou le mensonge. L'auteur en profite pour nous faire vivre la tristesse de la séparation, mais aussi son mystère.

Plusieurs nouvelles donc plusieurs ambiances et toujours le style à la fois évocateur et poétique de l'auteur et souvent la vie quotidienne du Japon en toile de fond. Surtout ce qui fait le charme de ce recueil c'est la profondeur du propos, comme ça, presque en dilettante, comme si les mots tombaient presque par hasard, par inadvertance et s'agençaient pour charmer le lecteur.

On passe d'une Saab 900 turbo à un bar où l'on écoute des disques de jazz, du cabinet d'un médecin à la vie étudiante en passant par Grégor Samsa et sa métamorphose inversée ... Une richesse à découvrir, tout comme le film cité plus haut.
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Un livre intéressant avec des nouvelles très différentes les unes des autres, de classiques à mystérieuses, d'introspectives à légèrement déjantées; certaines mériteraient même une suite. Dans tous les cas on retrouve cette retenue toute japonaise, cette politesse exagérée, cette mesure dans les sentiments, leur ressenti et leur expression. Avec bien sûr en filigrane, les femmes, les présentes et les absentes, les aimées et les délaissées, les passagères et celles de toujours, les épouses et les amantes, les actuelles et les ex. Ou comment ces hommes ont finalement du mal à vivre sans elles - du mal à vivre tout court?

Sept nouvelles composent ce recueil en forme de clin d'oeil de Murakami à Hemingway (auteur qu'il connait bien pour l'avoir traduit en japonais).
Les héros en sont "Des hommes sans femmes", esseulés par conviction ou par hasard, qui mènent une réflexion sur les rapports humains.
Je ne suis habituellement pas une grande fan de nouvelles, car je trouve qu'elles laissent les personnages "en plan" trop rapidement. Mais je dois admettre que la narration de Murakami se prête assez bien au format court.
J'ai beaucoup aimé les trois premiers textes : "Drive my car", "Yesterday" et "Un organe indépendant".
Le bizarre et l'inexpliqué sont plus présents dans les quatre suivants : "Shéhérazade", "Le bar de Kino", "Samsa amoureux" et "Des hommes sans femmes" et il m'a alors manqué un peu de temps pour entrer dans les différents univers. Mais dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment avec ces "Hommes sans femmes".

Voilà bien qui plante une atmosphère à la Murakami ! Ce recueil composé de sept nouvelles explore l'âme masculine, et surtout leur rapport aux femmes, quand elles viennent à leur manquer. le style de l'auteur, sa manière de construire chaque histoire sur des choses tues, tout fonctionne bien dans ces textes. Parfois, la nouvelle semble prendre un moment un chemin différent, mais revient finalement boucler son errance… Qu'ils soient hantés par une épouse disparue, rappelés au souvenir d'une ancienne amie, ou amoureux sans espoir, les personnages sont tous intéressants, et les légères touches de fantastique m'ont enchantée !
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Même si je préfère en général lire des romans plutôt que des nouvelles, j'étais néanmoins curieuse de lire ce recueil de Murakami.
Il comporte sept nouvelles, dont le thème est la relation homme-femme ou plutôt l'absence de femmes dans la vie de certains hommes. Comme souvent, la qualité des nouvelles est inégale. La première "drive my car" ne m'a pas trop plu, j'ai failli interrompre ma lecture mais heureusement les nouvelles suivantes étaient davantage à mon goût. A chaque fois, ce sont des petits moments de vie, racontés par des hommes. Il se dégage un peu de nostalgie ou tristesse dans leurs récits, on ressent la solitude de ces hommes. On reconnaît l'écriture de Murakami et son aptitude à cultiver un certain mystère, son onirisme qui vire parfois à une ambiance fantastique. Certains passages sont très beaux et on peut y trouver une apologie de l'amour, j'ai été très touchée par le personnage du chirurgien esthétique qui, toute sa vie, s'est méfié de l'amour et a fini par tomber éperdument amoureux et par dépit amoureux, par se laisser mourir. J'ai aimé aussi "Sherehazade". D'autres nouvelles se terminent de façon trop abrupte et nous laissent avec plein de questions. En tout cas, cela reste une lecture très agréable.

Dans les sept nouvelles de ce recueil, on ressent la détresse des hommes qui ont perdu l'objet de leur amour, on perçoit leur générosité envers la femme partie ou morte, le vide qui ne sera jamais comblé. Des histoires d'amour qui montrent les ondes de chocs dans la psychée des hommes, les conséquences dans leur quotidien, d'autant plus fortes que rien n'est formulė, ou mal.
J'ai terminé ce livre il y a quelques jours et j'ai beaucoup de mal à en faire un commentaire précis. Comme toujours avec H.Murakami dont j'ai lu tous les livres, je m'immerge dans son univers avec beaucoup de plaisir, j'apprécie sa vision du monde décalée, au barycentre du triangle rêve-fantastique/fantasmes-matérialité la plus concrète. J'en ressors avec une multitude d'impressions : délicatesse, mélancolie, solitude ....rien de très précis mais une atmosphère qui vous accompagne pendant plusieurs jours...Je recommande cette lecture.