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3,57

sur 664 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Déception avec ces hommes sans femmes. Je n'ai pas retrouvé le Murakami inspiré et poète de « Saules aveugles, femme endormie ».

Les nouvelles parlent des relations hommes-femmes, et ce du point de vue masculin exclusivement. Deux nouvelles se démarquent dans cet ensemble lisse et fade : « le bar de Kino » tout en délicatesse et en mystères, et une variation originale sur Gregor Samsa, le héros de Kafka. Juste histoire de nous rappeler que Murakami est capable de grandes choses. Je lui pardonne. Je le trouve même touchant car, après tout, c'est un être humain comme moi, avec ses coups de mou et ses moments d'inspiration.

Dans le domaine des difficiles (devrais-je écrire impossibles ?) relations de couple, je préfère les nouvelles de Roald Dahl (je pense, par exemple, à « Coup de gigot » ou encore au sublime «Tous les chemins mènent au ciel »), que je devrais d'ailleurs relire …
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1er livre lu de cet auteur. Des petits morceaux de vie, comme s'ils étaient choisis au hasard. Des histoires d'hommes. Mais ils ne sont pas seuls, il y a toujours une femme, bien qu'elle soit souvent de passage. Je dirais plutôt que ce sont des hommes solitaires et que c'est cet aspect de leur personnalité qui fait qu'ils n'ont pas trouvé la femme de leur vie, peut-être; enfin, c'est comme ça que je l'ai ressenti.
Il y a une atmosphère de douceur dans certaines nouvelles, de fantastique dans d'autres, ou de surréalisme, enveloppées d'airs de jazz ou de musique classique. le sexe est omniprésent pour la plupart d'entre elles, mais amené avec naturel et sans tabou. Elles sont originales mais je ne peux pas dire que j'ai été transcendée par ces nouvelles.
J'attends de voir avec le livre Kafka sur le rivage, qui fera l'objet d'une prochaine lecture.
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Dans cet ouvrage, l'auteur nous propose sept courtes histoires. Des histoires d'hommes sans femmes. Il sont célibataires, veufs, divorcés, et ont en commun un manque de sens à leur vie. Manque de sens du à l'absence de femme. Certains ont des maîtresses, d'autres en ont eu. Les histoires sont très différentes, parfois elles sont étranges, inquiétantes, parfois elles se terminent de façon abrupte, en laissant le lecteur sur sa faim. L'écriture, agréable, exprime beaucoup de douceur, de mélancolie, d'interrogations, d'introspection. On est souvent à la limite du réel et de l'imaginaire, il y a toujours quelque chose d'insaisissable.
Je reste sur une impression mitigée.
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Je préfère généralement les romans aux nouvelles. Tout est une question de détails et de créations scéniques. Des hommes sans femmes confirme mes dires. J'ai été moyennement enchanté par les sept nouvelles écrites entre 2013 et 2014 par Murakami pour différentes revues et autres.

Premièrement parce que certaines nouvelles étaient pour moi un peu trop lisse comme des hommes sans femme dont la répétition pour le peu de pages à lire était un peu trop envahissante. Chacune des histoires fait un lien avec une femme que cela soit maritale , adultère ou amicale, mais parfois les liens faits étaient comme une barque qui va se retrouver en plein milieu d'un lac avec juste une simple brise.

Samsa amoureux fait clairement référence à un auteur dont les métamorphoses sont dignes d'un procès. J'ai eu du mal à accrocher à l'histoire, mais n'ayant jamais rien lu l'auteur en question, il y a sûrement plein de références qui m'ont échappé. le bar de Kino est celle que j'ai préférée, mais il manque quelque chose dont je ne peux définir et qui me laisse un peu perplexe. Les autres se lisent, mais peu de chance que dans trois mois je me souvienne encore de quoi cela parle.

Dans l'ensemble cela se lit, mais ce n'est certainement pas ce qu'à fait de mieux Murakami, mais oh qu'il est difficile, parfois, de se renouveler. Et qu'il est parfois, difficile, pour les maisons d'éditions de ne pas s'empêcher de vouloir à tout prix sortir un livre de nouvelles piochées pli-ploc pour faire gonfler le tiroir caisse.
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Voici sept nouvelles qui nous livrent les pensées d'hommes qui ont perdu une femme. La solitude des hommes sans femmes est un moment suspendu dans la vie d'un homme, un passage et une épreuve plus ou moins initiatique.
Confession, lucidité, peurs, drames, les pensées surgissent tant bien que mal d'un univers semble-t-il inaccessible où les hommes sont si peu bavards, si peu communicatifs.
Le fantastique des situations se mêle au flou des sentiments provoquant un malaise parfois indéfinissable, tandis que l'auteur nous promène avec aisance et subtilité dans les contours d'une histoire humaine faite d'espoirs et de désespoirs.
lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2022/09/13/haruki-murakami-des-hommes-sans-femmes/
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J aime beaucoup Murakami et je me souviens avec plaisir de Kafka sur le rivage qui reste pour moi comme le meilleur Murakami.
Dans ' Des Hommes sans les femmes ' , l auteur aborde l isolement et la solitude des hommes et de leurs relations avec les femmes.
On retrouve la belle écriture de l auteur japonais : la pudeur, la retenue et la sensibilité et une certaine mélancolie .

Mais je suis un peu déçu, ça manque de fantaisie et de souffle, et je retrouve pas le meilleur de l auteur. Comme un peu fatigué après une course de fond.
C est ce que j ai lu de moins bon de Murakami, et pour les nouvelles et les petites histoires, je conseille plutot " Saules aveugles, femmes endormies" qui est très bon !
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Bonjour en cette journée caniculaire, restez bien au frais avec un livre à la main.
Un petit retour : Des hommes sans femmes de Haruki Murakami.

Ce n'est pas le meilleur Murakami, cela est certain mais il se laisse lire avec une telle facilité, qu'il a été parfait, surtout avec cette chaleur, j'avais besoin d'un livre « fluide ». Comme il était un des rares livres de cet auteur que je n'avais pas encore lus, quel plaisir de retrouver sa plume (avis totalement subjectif)

Ce recueil est composé de sept nouvelles, dans lesquelles des hommes se racontent : l'un en engageant comme chauffeur une femme qu'il n'a jamais vue auparavant, l'autre en proposant à un ami de rencontre de prendre sa petite amie pour maîtresse avant qu'il ne devienne son amant, le troisième en écoutant un de ses proches lui raconter l'amour fou qu'il porte à une femme mariée. A mi-chemin de ces récits, une femme survient et c'est elle, cette fois, qui explique à son amant ce qu'a été sa vie antérieure


La touche onirique, voir philosophique ici et là confère un goût d'inachevé mais appréciable, car elle donne à réfléchir. J'ai bien apprécié sa lecture et je la conseille.
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Haruki Murakami est l'un de mes auteurs nippons préférés. J'aime les univers réalistes agrémentés d'un peu de surréalisme qu'il crée et les réflexions qu'il partage. Cela faisait un petit temps que je ne m'étais pas plongée dans l'un de ses ouvrages. C'est la première fois que je suis déçue par l'auteur.

Des hommes sans femmes dépeint les facettes des hommes à travers différents prismes : relations, séparations, adultères, amours, passion, questionnements, reconstruction de soi … J'ai toujours vu ses recueils de nouvelles comme un moyen lui permettant de partager ses idées et ses réflexions sur la vie, en gros sa philosophie. D'ailleurs, l'auteur met souvent en scène les mêmes personnages (acteurs, écrivains, …) pour lui prêter voix et décrire la société humaine. Cette uniformité avec ses écrits passés est l'un des points qui m'a ennuyée. Je ressens un manque d'originalité.

Le manque de contrebalance entre les paroles proférées par les protagonistes a parfois titillé mon côté féministe. de plus, Murakami n'offre pas toujours un beau portrait des femmes. Il a tendance à les rendre étranges, bizarres dans leurs comportements. Comme si on était des esprits impossibles à cerner : un mystère. Mais ce n'est pas cette vision qui m'a dérangée. Il a une forte propension à faire de la gente féminine une race propre à tromper leur congénère masculin. Cinq des sept nouvelles en compte ! Et il fait passer cela comme si c'était une attitude commune, normale, naturelle. J'avoue n'avoir relevé ce dernier point qu'en écrivant cet article et non lors de ma lecture. C'est probablement dû à sa manière d'écrire.

En effet, la plume du romancier reste efficace pour rendre ces éléments anodins. Quelques aspects atypiques et mystérieux permettent d'apprécier certains récits de cet ouvrage. le bar de Kino, Shéhérazade et Samsa amoureux sont ceux que j'ai le mieux aimées.

En bref, je ne recommanderai Des hommes sans femmes ni aux personnes qui ont déjà un pied dans l'univers d'Haruki Murakami ni à ceux qui souhaite le découvrir. Tournez vous plutôt vers ses romans qui véhiculent des idées plus profondes et plus tendre envers les femmes.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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Ce livre est resté très longtemps dans mes livres en cours...heureusement que ce sont des nouvelles. Mais j'ai vraiment eu du mal à entrer dans ces histoires...assez inégales. Les plus intéressantes annoncent l'auteur qu'est devenu Murakami... dont le Meurtre du Commandeur me semble largement au-dessus de ses précédents écrits.
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Une suite de plusieurs nouvelles sur ce même thème, celui donné en titre... J'ai tout lu de Murakami, mais là, je n'y ai pas retrouvé la fantaisie, la réalité toujours prête à sombrer ailleurs et sauf ici ou là, même pas toujours la poésie, sauf dans deux récits, "Shéhérazade" et "Le bar de Kino" qui n'échappent pas pour autant à ce qui est un point commun à toutes les nouvelles ici, la fin escamotée... presque comme un gimmick.
On attendra le prochain roman (Murakami n'est jamais meilleurs que dans les longs récits) pour se rattraper.
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