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3,9

sur 1488 notes
Entre rêve et réalité, Haruki Murakami nous entraîne à la découverte de Tsukuru Tazaki jeune trentenaire, sans amis, sans passions en dehors de son métier d'architecte dans le secteur des gares. Ces loisirs, il les passe seul, à la piscine ou dans sa chambre à écouter de la musique.
Il ne souhaite aucune relation approfondie. Il vit dans le souvenir de ses années de jeunesse lorsqu'une amitié incroyablement forte le liait à deux garçons et deux filles de son âge.
Pourquoi a-t-il été rejeté par le groupe, sans explication du jour au lendemain.
Pendant seize ans, Tsukuru a vécu comme un mort qui n'aurait pas compris qu'il était décédé. Et puis, Sara est entrée dans sa vie, mais elle le sent hors d'atteinte, comme séparé du monde par une frontière invisible.
Vivre sans amour n'est pas vivre. Alors, Tsukuru Tazaki va entamer son pèlerinage à Nagoya, et en Finlande, pour confronter le passé et tenter de comprendre ce qui a brisé le cercle.
Mais remuer le passé et renouer avec ses souvenirs ne se fait pas sans peine, devenir quelqu'un non plus.
A travers l'introspection de son personnage, Murakami nous tient en haleine tout le long du roman.
Une nouvelle rencontre avec l'auteur est pour moi une promesse de plaisir littéraire totalement réussie, une fois de plus.


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Roman de la mélancolie, du temps passé qui ne reviendra jamais, de l'introspection, avec une pointe de fantastique beaucoup plus faiblement dosée qu'auparavant, Haruki Murakami s'approche avec « L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage »de ses meilleurs romans sans toutefois les rejoindre.

Je retrouve quasiment le Haruki Murakami d'avant 1Q84 et cela fait du bien (je n'avais pas vraiment été convaincue par cette trilogie).

Tsukuru Tazaki mène à trente-six ans une vie plutôt solitaire. Effacé, persuadé d'être sans couleur ni saveur et de ne rien apporter à personne, il vit dans le traumatisme que son groupe d'amis lui a infligé il y a maintenant plus de seize ans. Après avoir été inséparables durant plusieurs années, ceux-ci ont brutalement fait comprendre à Tsukuru qu'ils ne souhaitaient plus jamais le revoir, sans aucune explication. Etait-ce parce que Tsukuru avait quitté Nagoya pour Tokyo, et commencé à tracer son chemin loin d'eux ? Pour une autre raison ? Quand il fait la connaissance de Sara, poussé par celle-ci qui ne le sent pas aussi impliqué qu'il devrait l'être, Tsukuru décide de partir à la conquête de son passé, et de découvrir le fin mot de l'histoire…

Le roman est donc centré sur la quête initiatique de Tsukuru Tazaki, laquelle le mènera dans ses souvenirs et même hors du Japon (c'est la première fois d'ailleurs, il me semble, qu'un personnage sorte ainsi du cadre japonais), afin d'apprendre à se connaître et à maîtriser la souffrance cristallisée qui fait barrage entre lui et les autres. D'apparence plutôt lisse au départ, Tsukuru Tazaki devient un personnage de plus en plus profond et attachant. Ne serait-ce que par l'image négative qu'il a de lui alors qu'il semble être un homme bien !

Cette recherche identitaire est parsemée de fantastique, de moments tombant dans l'onirisme, procédés chers à Haruki Murakami mais j'ai été surprise de constater que cette fois-ci ces motifs sont un peu trop superficiels et ne sont pas creusés ; laissés trop en retrait, ils semblent n'aboutir donc à rien. C'est dommage car si on sent qu'un lien entre plusieurs de ces passages existe (l'histoire vécue par le père de Haida, le camarade d'université de Tsukuru, et le sort de Blanche, l'une de ses amies de lycée), il n'est pas assez explicite (tout au plus a-t-on quelques lignes, qui je pense sont assez importantes, sur la notion de kechimyaku, soit la « transmission de la foi bouddhique de maître à disciple, et par extension, lien de sang »), ôtant à mon sens une dimension et un certain relief au roman.

Mais la mélancolie qui imprègne le roman, cette souffrance de devoir accepter que le passé ne pourra plus être (re)vécu que dans ses souvenirs, donnent une force et une beauté poignantes à ce roman qui constitue un très beau moment de lecture.
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J'ai récupéré ce livre lors du pique-nique Babelio de 2018 et je l'ai ensuite enterré dans ma pal. On me l'a choisi depuis, lors de la pioche de Mars. Je ne me souviens plus du résumé et ça sera mon premier de cet auteur. Je ne sais pas trop pourquoi mais je vais un peu à reculons dans cette lecture, peut-être à cause de la couverture de mon édition 10-18, très étrange…

En définitive, le style de Murakami n'est pas pour moi. C'est soporifique à souhait. On suit le même personnage tout au long de ce roman. Par moments, on fait des sauts dans le temps, avant ou arrière, sans que l'on sache pourquoi ni de combien de temps. Il retrace une partie de sa vie pour nous jusqu'à sa rencontre avec une femme qui va l'obliger à se replonger dans son passé à la recherche de réponses. Dès les premières pages, le style m'a paru insipide et l'histoire inintéressante. de toute façon, ce n'est pas pour rien que je ne me suis jamais intéressée à cet auteur, les résumés de ses livres ne m'ont jamais intrigués. Beaucoup de lecteurs apprécient ses romans et heureusement pour lui. Mais comme on dit, tous les goûts sont dans la nature et cet auteur n'est clairement pas pour moi. Il me semble qu'un de ses titres récents avait attiré mon regard mais pour le moment, j'essaye de restreindre au maximum mes achats de bouquins, mes bibliothèques sont pleines à craquer.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une grosse déception pour moi, je l'ai abandonné au bout de 30p et j'ai lu quelques passages en diagonale. Ce livre est beaucoup trop mélancolique à mon goût, je préfère les histoires qui bougent. La vie n'étant déjà pas un long fleuve tranquille, je n'ai pas besoin d'un livre pour me le rappeler et assombrir un peu plus mes journées et mes quelques heures de lecture. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Celui qui l'avait donné lors du pique-nique voulait faire connaître le style si particulier de Murakami, c'est maintenant chose faite pour moi et sans grand succès. Je remercie dedanso pour cette pioche, ça fait toujours un auteur de moins à suivre pour ma part.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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J'ai reçu ce livre au Noël de sa sortie, et j'ai beaucoup aimé l'écriture de Haruki Murakami, ainsi que suivre les années de pèlerinage de tsukuru Tazaki.
Ce livre est comme une respiration, nous sommes invités à suivre une bride de vie dans laquelle se lient amitié, quête, souvenir, amour, deuil, introspection, sans vraiment avoir de réponse à la fin. Et ce n'est pas ce qui compte.
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Encore une fois, Haruki Murakami réussit ici un véritable coup de maître, en sachant tenir son lecteur en haleine de la première page jusqu'à la dernière, et je dirais même au-delà car il a le don de laisser le lecteur abasourdi, le laissant libre d'imaginer toutes les fins possibles et imaginables. Certes, certains peuvent ressentir une certaine sorte de frustration mais dans mon cas, je trouve cela tout simplement génial !

Tsukuru Tazaki est un jeune homme de trente-huit ans et l'on pourrait dire, qu'à ce stade de sa vie, il aurait de quoi être fier de tout ce qu'il a accompli jusque-là. En effet, c'est un homme qui a réussi sur le plan professionnel en exerçant, de surcroît, un métier qui le passionne et auquel il se prédestinait déjà dès son adolescence, il gagne correctement sa vie et n'est pas dans le besoin. de plus, il rencontre une jeune femme, Sara, qui, il le sent, pourrait bien devenir Celle avec laquelle il voudrait finir ses jours. Cependant, pour cette dernière, il y a un hic : bien qu'elle se sente bien en sa compagnie, elle voit en Tsukuru un homme qui a été blessé durant sa jeunesse et qui n'a jamais pu faire le deuil de ses blessures. Il est vrai que lorsqu'il était en deuxième année à l'université de Tokyo, Tsukuru a souvent pensé à la mort sans jamais toutefois réussir à faire que cela se produise réellement. Pourquoi ? Peut-être justement parce qu'il avait encore un problème à résoudre sur cette terre avant de s'endormir et de s'envoler vers l'au-delà. Et si Sara avait raison ? Si il ne pourrait jamais être totalement heureux tant qu'il ne savait pas pourquoi ses amis de lycées, ceux avec lesquels il ne faisait qu'un, l'avaient soudainement rejeté ? Pourquoi Rouge, Bleu, Noire et Blanche (leur prénoms respectifs en japonais désignant en effet cette couleur) l'ont-ils soudain rejeté de leur cercle alors qu'ils étaient si proches ? Tsukuru, "l'homme sans couleur", doit savoir même si cela risque de faire mal...

Qui ne s'est jamais senti rejeté pour une raison ou pour une autre à un moment donné ? Je ne suis pas sûre que ces blessures-là cicatrisent réellement jamais (en tout cas, pour moi, elles sont toujours omniprésentes et c'est probablement la raison pour laquelle je me suis sentie si proche du personnage de Tsukuru) mais cela n'est cependant pas forcément irréparable...à condition que l'on sache pourquoi !

Un livre à l'écriture fluide et limpide, entraînant...bref du Grand Murakami !
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Tsukuru Tazaki fait partie d'un groupe de cinq amis très unis. Seul des cinq dont le nom n'évoque pas une couleur, il se trouve un jour totalement exclu de ce groupe, sans un mot d'explication.
Lui-même n'en demande aucune et le voyage auquel nous invite Murakami commence sur ce constat : après cette rupture, Tsukuru Tazaki a vécu en pensant presque exclusivement à la mort.
Seize ans plus tard, toujours bloqué entre cet univers et la réalité, il décide de retrouver ses quatre amis et de les rencontrer pour savoir.
Dans un univers moins onirique que celui de Kafka sur le rivage ou de la fin des temps, Murakami nous emporte néanmoins encore une fois entre rêve et réalité, et il nous laisse le choix de la réalité ou pas de certains faits, et aussi de l'issue vers laquelle nous voulons nous diriger.
Un Murakami conforme à ce qu'on peut en attendre, un voyage merveilleux, comme à chaque lecture de cet auteur.
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Après une lecture de nouvelles de cet auteur j'ai eu envie d'approfondir ma connaissance de cet auteur dont j'avais lu quelques ou rages il y a très très longtemps. Celui-ci était à la bibliothèque avec sa saga 1Q84 qui ne me tente pas.

Ici nous suivons Tsukuru, homme dans la trentaine, qui n'a jamais su pourquoi le groupe d'amis dont il faisait partie l'avait brutalement exclu. Ils étaient 5 et 4 étaient porteurs d'une couleur sauf Tsukuru qui était incolore.

C'est un roman sur une quête : pourquoi avait-il été rejeté par ses amis (2 hommes et 2 femmes), l'impact de cette rupture dans son existence, comment se construire alors que ses fondations reposaient sur un groupe, comment aimer et faire confiance quand vous avez banni etc....

C'est un roman mélancolique sur la recherche de soi, Tsukuru en bon ingénieur chargé de la construction de gares bâtit sa recherche du temps perdu, celui de l'adolescence et de l'amitié pour construire son avenir dans la solitude dans laquelle il s'est enfermé.

Chacun peut y voir un roman de sa vie, des traumatismes qui impactent le futur d'une vie, les doutes mais également les espoirs par les réponses qu'il obtient ou pas le tout ponctué de références musicales, de personnalités très différentes dans le groupe d'amis imagées par les couleurs.

Tsukuru n'est pas incolore mais il se cherche, s'affirme, hésite et qu'importe les réponses ce qui compte c'est le chemin qui le mène à la paix.

J'ai aimé.
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Je vais avoir du mal à critiquer correctement cette oeuvre tellement elle est différente, écrite dans un style vraiment particulier.

Pour moi, L'incolore Tsukuru Tazaki est avant tout un livre sur l'introspection et la quête de soi. Le personnage principal, Tsukuru Tazaki donc, a été dévasté par le rejet de son groupe d'amis de lycée. Il ne connaît pas la cause de ce rejet, qui a été aussi brutal que leur complicité était fusionnelle. Seize ans plus tard, il rencontre Sara avec qui il aimerait se marier. A la demande de celle-ci, il va effectuer une sorte de pèlerinage vers son passé et ses anciens amis afin de lever le voile sur ce pan douloureux de son adolescence.

Un autre thème important du roman est la couleur (finalement tout est dans le titre). Les quatre amis de Tsukuru ont tous une couleur dans leur nom et finissent par se nommer par elle : il y a Rouge, Bleu, Noire, Blanche et même plus tard Gris. Mais Tsukuru est incolore et s'interroge beaucoup sur ce point. Il se sent terne et vide dans tous les sens du terme. Ce personnage, très fragile même s'il a finalement une force indiscutable en lui, n'est jamais très loin d'un état dépressif et s'interroge beaucoup sur la mort.

L'auteur dissémine au long de son récit plusieurs éléments fantastiques dont nous n'avons pas d'explication. Je pense notamment aux rêves, souvent érotiques, de Tsukuru qui semblent intéragir avec le réel. Ou encore au personnage de Mudorikawa qui a la capacité de voir la couleur des gens (leur aura en quelque sorte) en échange d'une mort précoce. La frontière entre rêve/fantasme et réalité n'est pas bien définie dans ce récit et c'est ce qui fait sa particularité (et celle de la plume de l'auteur si j'ai bien compris).

Murakami agrémente ce roman de références littéraires et musicales qui ont un sens. Il distille des éléments qui nous font nous interroger sur l'homosexualité, sur nos choix de vie et leurs conséquences, sur la place que l'on donne au travail. Il y aurait tellement de choses à ajouter sur cette oeuvre que je pourrais passer un certain temps à en parler (trop). C'est un roman vraiment très riche.

Il s'agit-là d'une oeuvre très particulière, teintée de mélancolie, de philosophie, d'onirisme et de fantastique, empreinte d'une grande sensibilité dans l'écriture. Un petit bijou littéraire dont la lecture n'est pas toujours aisée mais qui questionne le lecteur durablement et ne se laisse pas quitter facilement.

Challenge Multi défis 2016
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Tsukuru Tazaki mène une vie simple, plate. Sa seule passion dans la vie, les gares qu'il conçoit et construit, sa seule obsession inconsciente, son groupe d'amis aux noms très colorés et soudés comme les doigts de la main, qui vont le rayer de leur existence du jour au lendemain sans aucune explication. Tsukuru voit ses perspectives d'avenir changer avec l'arrivée de Sara et c'est sous son impulsion qu'il va essayer de comprendre et guérir cette blessure dont l'ombre ne l'a jamais quitté.

Ça faisait un moment que je n'avais plus lu de Murakami, mais heureusement le plaisir est toujours là. On suit l'histoire un peu comme dans un rêve, essayant de comprendre cette rupture inexpliquée qui a façonné la vie des uns et des autres sans que tout ne soit expliqué. Mais est-ce vraiment nécessaire? La compréhension ne passe pas forcément par des réponses précises, elle passe aussi par des sentiments, des sensations qui s'ils sont partagés ou assumés nous permettent de nous sentir moins seuls.
On a l'impression de voir défiler la vie de Tsukuru comme dans les gares qu'il construit, lieu ou passent une multitude de visages inconnus avec un but précis, un fourmillement dont on ne sait rien si ce n'est qu'ils ont une raison d'être. C'est ce que le personnage principal va essayer d'apporter à sa vie, une meilleure compréhension de lui-même, peut-être même un but et une relation humaine qui ait du sens.

Ça se lit vite, ça se lit bien, l'écriture est belle et l'histoire intrigue, avec comme toujours un peu de fantastique par-ci par-là et une musique omniprésente, alors pourquoi bouder son plaisir d'autant plus si l'on est déjà adepte de l'auteur. Un très bon démarrage littéraire 2020 pour moi.
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CHALLENGE ABC 2014/2015 ( 7/26)

Mon tout premier livre de Haruki Murakami. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, du moins je n'avais lu aucun de ces livres. J'avoue que celui-ci m'a particulièrement attiré, j'ai trouvé le titre original, la couverture très belle, alors je me suis laissé tenté.

J'ai passé une très bonne lecture, avec le pauvre Tsukuru, qui, du jour au lendemain, sans savoir pourquoi, voit ses amis lui tourner le dos. L'auteur aborde le thème de l'amitié avec beaucoup de justesse, ça nous est tous arrivés, d'avoir parfois quelqu'un de notre entourage qui cesse de donner des nouvelles. l'éloignement pour les études, les évolutions de chacun etc… Mais ici, tous ses amis ont décidé du jour au lendemain de ne plus lui parler, sans qu'il ne sache pourquoi.

Tsukuru nous raconte donc sa descente aux enfers, comment il à vécu en solitaire durant de nombreux mois, et comment, peu à peu il s'est reconstruit au point d'avoir même un nouvel ami. Et puis, un jour, sa petite amie le persuade de renouer avec le passé, de savoir enfin pourquoi il a ainsi, été rejeté. D'abord réticent, il finit par accepter et aller à la rencontre des ses anciens amis.

Et c'est la que ma lecture s'est dégradé. Jusque là, j'avais adoré le livre, mais très vite, tout s'est mal passé. Sans vous dévoiler l'intrigue je vais vous faire un petit topo de la situation. Tsukuru va voir un de ses anciens amis, pour avoir des explications. Et a partir de la, on va avoir le sentiment de refaire la même scène pour chacun de ses amis. A chaque fois, il va le voir, ce dernier ne le reconnais pas tout de suite, il lui révèle le grand mystère, lui dit qu'il regrette et qu'il était persuadé que Tsukuru n'était pas responsable, et ainsi de suite.

Si on résume, tous ses amis savaient que Tsukuru n'avaient rien fait de mal, mais aucun n'a eu le cran de retourner le voir ou même de lui expliquer. de même que Tsukuru n'a pas fait un gros forcing pour savoir pourquoi ses amis lui tournaient le dos.

J'ai trouvé l'histoire un peu bancale surtout lorsque l'on sait ce que ses amis lui reprochent. Mais bon, cela aurait pu passer si le style beau et chatoyant de l'auteur ne s'était pas alourdi en cours de route. Autant pour décrire des paysages, des émotions, il n'y a rien à redire, autant pour les descriptions des personnages que l'on ne voit qu'une fois, c'est vraiment dur.
Je vous cite un extrait dans lequel Tsukuru téléphone a une personne finlandaise (et il ne comprend pas le finnois) tombe sur le message du répondeur mais arrive tout de même a certaines déductions :

« La voix était vraisemblablement celle du mari de Noire. Bien sûr, il ne comprenait pas le contenu du message, mais cette voix lui donnait l'impression de quelqu'un de clair et de positif. La voix d'un homme en bonne santé, qui menait une vie aisée et satisfaisante. »

Donc Tsukuru, arrive, avec un message de répondeur de 20 secondes, dans une langue qu'il ne comprends pas, à sa voir que l'homme qui a laissé le message est en bonne santé et mêne une vie aisée ??? C'est juste absurde ! Je défie n'importe qui d'appeler un répondeur au japon et de deviner si l'homme va bien ou je ne sais quelle déduction ridicule.

Et ce genre de choses arrivent trop souvent dans le livre, ça m'a vraiment gâché la lecture, a chaque fois qu'il croisait une nouvelle personne il l'analysait et savait tout de sa vie. Je ne pense pas que Tsukuru possède des dons de voyance…

Rajoutons à cela, la fin du livre dans laquelle une intrigue entre lui et sa petite amie et mise en place mais non résolue et voilà comment un livre qui était si bien parti se retrouve gâché.

Dommage, c'était pourtant bien parti…
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