Un raté, las de l'existence, voudrait se suicider mais il n'arrive pas à passer à l'acte ! Il décide alors de commettre un assassinat, faisant l'hypothèse qu'un crime crapuleux l'enverra à la guillotine. Les événements s'enchainent mais notre malheureux est pris dans une nasse. La fin est un tantinet surprenante. le lecteur évolue dans l'immédiate après-guerre. le style est vieillot mais l'intrigue est réelle, même si la ficelle est un peu grosse.
Commenter  J’apprécie         40
[...] Je ne veux pas qu'ils me prennent ! Si j'avais pu démolir Delesplanques, je ne dis pas. J'étais prêt. Mais je ne suis pas coupable. C'est injuste ! Jamais je ne me résignerai à mourir puisque je n'ai pas tué. Ils ne m'auront pas vivant. J'en descendrai plus d'un avant de succomber, je le jure bien.
Quelle fatalité m'accable ? J'aurai donc tout raté, dans ma garce de vie ! Mais on ne me tient pas ! qu'on se le dise ...
voyons, du calme ! Ai-je commis tant d'imprudences ?
1° Côté Gaby : Nos conversations ? Mais je peux tout nier en bloc. Le plan ? Ce n'est pas une preuve. Il m'est en outre facile de démontrer que j'étais malade. J'aurai tous les témoins que je voudrai. C'est presque un alibi, cela. On me reprochera d'avoir caché à Gaby ma véritable identité, ma véritable vie. Ruse d'amoureux. Donc au total, rien de positif cotre moi.
2° Côté indices matériels : Le poison ? N'importe qui a pu se le procurer. La matraque ? Même remarque. Les lettres anonymes ... [...]
Qui a tué
198 ème numéro d'Apostrophes.Le "polar" est à l'
honneur de la 198ème émission de
Bernard PIVOT. Avec les grands de ce genre littéraire :
Léo MALET couronné pour l'ensemble de son oeuvre et les
aventures de Nestor BURMA ;
Thomas NARCEJAC et
Pierre BOILEAU les deux collaborateurs du
suspense qui réitèrent avec "
Carte Vermeil";
Serge MONTIGNY auteur de "
meurtres pour dames"; Catherine...