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EAN : 9782070713578
516 pages
Gallimard (13/02/1989)
4.67/5   3 notes
Résumé :
En 1935, Georges Navel, l'auteur de "Travaux" et de "Parcours", tente une expérience de retour à la nature, dans les collines des Maures. Il s'installe aux Amandiers, un domaine qu'il afferme : quarante hectares de brousse et de rocaille, à flanc de colline abrupte, avec quelques parcelles de terre cultivable, qu'il défrichera. Sol ingrat. L'eau manque. Il élève aussi des abeilles. Longtemps les Amandiers resteront l'abri, le havre dans des moments difficiles. L'ave... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Bernard Groethuysen

(..) Il ressemblait à Verlaine, à Kropotkine, à Socrate, mais j'aurais bien vu, en regardant son très beau front, sa barbe et ses cheveux gris, sa tête, sur les épaules d'un Père Éternel, plus fraternel et moins chef de tribu. Dieu, en ressemblant davantage à Groeth aurait gagné en humour .
En rencontrant Groeth, j'étais comme admis près d'un Dieu le Père, sensiblement amélioré, pour lui raconter au jour le jour ma vie, m'y reconnaître. C'était un esprit sans limites, sans barrières, d'une infinie bonté. Son intelligence était généreuse, contagieuse, enrichissante. Rien d'humain ne lui était étranger.(...)
Il n'était pas nécessaire d'être un grand ceci ou un grand cela, d'avoir du galon littéraire pour lui prendre son temps, obtenir son audience affectueuse. Manoeuvre ou ambassadeur, on était dans la société du grand esprit un autre esprit aussi détaché des distinctions sociales qu'une âme après la mort.
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Chez Bernard Groethuysen la grande santé russe s'était saisie de l'intelligence.Il échappait à la neurasthénie dont sont plus ou moins touchés les représentants de la conscience.Je ne l'ai jamais vu maussade ou déprimé. Il paraissait quitte des misères humaines, ennuis, lourdeurs, maladies.Les veilles et l'usure épuisante d'une activité cérébrale soutenue ne le marquaient jamais de fatigue.
Il irradiait de bonheur à sa manière tout autant qu'un jeune athlète qui rentre des sports d'hiver renouvelé par le soleil et l'air de la haute montagne, mais son bonheur ne semblait pas animal.
Il habitait son corps comme une âme un nuage; une énergie douce , spirituelle, ensoleillée y circulait.J'aimais le voir aller et venir, marcher à petits pas d'inspiré.Il semblait sans poids, il pensait en s'aidant de ses jambes, il méditait de la tête aux talons, noble et bonhomme.
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