Pas vraiment un polar au sens strict du terme (sauf si on pense qu' une "enquête" dans le monde politique relève bien du "noir"!!). En fait, un très agréable roman où au détour d'une intrigue classique mais qui intéresse bien et donne envie de comprendre, on fait une plongée dans une époque (la IIIème république), bien souvent oubliée des livres d'histoire. Et là, on en apprend beaucoup, d'autant plus que l'auteur développe des qualités de rendu d'ambiance impeccables et que les personnages sont pour la plupart réels et attractifs. Alors, une des ces lectures dans lesquelles on se plonge avec délice, pour le plaisir .
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Troisième et dernier volet des aventures de Raoul Thibaut de Mezieres une fois de plus il se retrouve dans les intrigues qui peuvent faire vaciller la troisième république, c'est bien écrit on se régale des contrepétries de son majordome et assistant. On découvre la vie de la France au début du XX siècle la séparation de l'église et de l'état. on lit ces romans avec plaisir si on aime l'histoire
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Bien sur, je commets une faute grave, la pire des fautes que je puisse commettre. Dépositaire de la loi, je la détourne. Garant de la séparation des pouvoirs, je viole ce principe. Mais, si je réussis, cette faute du président de la République rejoindra tout ce que les rois de France ont dû commettre pour construire et préserver notre pays.
On venait de découvrir en Chine, les pieds bandés des petites filles, qui les rendaient impotentes dans le but de flatter le sens esthétique de leurs futurs maris. En France, on bandait la cervelle des filles pour en faire des réceptacles de niaiserie, de maniérisme et de sentimentalité.
Certains citouens succombaient à la fâcheuse tentation de se supprimer, sans prendre garde au fait qu'ils embarrassaient de la sorte un commissaire en fin de carrière, qui coulait des jours heureux dans un faubourg huppé de l'Ouest parisien.
Nous vivons dans un pays qui aspire en secret à une monarchie absolue pour le plaisir de la chansonner, de la fronder et de s'en libérer.
Toutes ces femmes, nées au milieu du siècle passé, auraient pu, auraient dû faire des études comme leurs frères. À cause de leur sexe, on les avait confinées dans des couvents tenus par des religieuses incultes et supersticieuses.