Vu que je l'ai lu il y a de ça très longtemps et que, au rythme soutenu de mes lectures, j'oublie des tas de détails, ma critique se fera à la louche, d'après mes souvenirs.
Trois tomes composent ces aventures et celui-ci est le dernier. Les éditions n'étant pas trop épaisses, elles se lisaient vite.
Certains évènements étaient parfois un peu "loufoque" ou tirés par les cheveux, mais dans l'ensemble, cela passait sans mal.
Une petite trilogie agréable à lire, mais personne n'en mourra s'il ne la lit pas, ce n'était pas le roman du siècle, juste trois romans agréable à lire, sans se prendre la tête mais sans bâillement intempestifs. du bon bouquin !
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Il écoutait avec une moue blasée. Il avait connu des questionnements plus créatifs ... L'interrogatoire policier bien conduit pouvait s'avérer une telle source d'inspiration littéraire que l'interpellation actuelle le choquait par sa platitude. On ne devient pas vagabond si l'on n'a pas un sens raffiné de l'esthétique. On devient trop souvent policier par manque d'imagination. Puisqu'un commissaire devait au moins avoir obtenu une licence en droit, forcément précédée d'un baccalauréat, il aurait dû disposer de quelques rudiments de littérature. Où se trouvaient les litotes, hyperboles, antithèses, métaphores et catachrèses qui métamorphosent le discours policier en un moment de bonheur pur ?
La vie est bonne, parce qu'elle est une histoire écrite par le doigt de Dieu, notre histoire à chacun de nous, toujours différente de celle des autres. Seul un écrivain divin peut imaginer plusieurs milliards de vies, sans que deux d'entre elles soient interchangeables, sans qu'aucune ne soit dénuée de sens.
Comme eux, faute d'argent, je ne suis pas libre de mes mouvements. Je désire une Eglise modeste et pauvre. Il faudrait que je sois riche et puissant pour y arriver.
La seule façon de découvrir les limites du possible consiste à les franchir ...