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San Antonio tome 104 sur 175
EAN : 9782265014145
245 pages
Fleuve Editions (30/11/-1)
3.71/5   36 notes
Résumé :
Franchement, M. Konopoulos ne me demandait rien. D'ailleurs, je n'étais pas venu à Genève pour ça. La sublime nana qui m'attendait à l'aéroport avait une autre chatte à fouetter. Mais il a fallu que ce pauvre manutentionnaire soit mordu par un méchant serpent et que son aimable cadavre déboule en même temps que nos valises...
C'est idiot pour Marie-Marie qui, consécutivement, a dû faire une croisière en ambulance ! Mais alors, si tu avais vu nos frimes quand... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un petit San Antonio de temps en temps pour se reposer les neurones ça ne fait pas de mal. Mais pour cette fois je suis déçue.
Frédéric Dard semble assez énervé et peut avoir un ton agressif avec le lecteur. Par exemple, il abuse des « je t'emmerde » comme dans « Il nous faut beaucoup de courage pour qu'on se désunisse (je devrais écrire : « pour que nous nous désunissions », mais je t'emmerde !) » ou encore, « tu vois ? Si tu ne vois pas, va te faire foutre car les non-poètes m'emmerdent. »
Il use un peu trop souvent de parenthèses pour les jeux de mots qui semblent difficiles à placer, comme dans « crois-moi (ou trois mâts) », etc.
Et puis, l'histoire m'a moins passionnée que d'habitude car j'ai deviné facilement ce qui allait arriver, ce qui a limité le suspense.
Nous sommes en Suisse, à Genève, mais ce sont les grecs qui sont impliqués dans une série d'attentat au « serpent-minute » dont va, notamment, être victime l'agresseur du commissaire San-Antonio et de Marie-Marie, qu'il vient de demander en mariage (mais on y croit pas !). Son Excellence Konopoulos est impliqué dans cette histoire de reptiles mais l'imbroglio va être démêlé et Bérurier ne sera pas de trop.

Vu le nombre de San-Antonio qu'a écrit Frédéric Dard (175 volumes publiés de 1949 à 2001), il est un peu normal qu'ils ne soient pas tous excellents.

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Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?
Sanatonio part en vacances en Suisse pour passer du bon temps avec une pimbêche morue qu'il a à l'esprit de déssaler.
A l'aéroport, attendant ses bagages, quelle n'est pas sa surprise en constatant que le préposé aux bagages se présente les pieds devants, sur le tapis roulant, en état de mort certaine.
Et voilà, adieu les vacances au bord du lac, les jouissances de la vie auprès d'une donzelle bien carrossée.
De fils en aiguilles, comme d'hab' Sanatonio va remonter le cours de cette mort bizarroïde.
De diplomates grecs, en président français, en passant par les vallons Suisses Sana parviendra encore une fois, mais comment fait-il, à sauver le monde.
Tout cela avec pendu à son cou une bombe, cette fois-ci pas sexuelle.
Une enquête menée tambour battant par le plus grand commissaire de France, acccompagné de Pinuche et de Béru qui nous offre le spectacle d'une saillie saisissante avec une rombière Suissesse froide comme un tombereau de neige.
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Quelle écriture, quelle bonne grosse marrade, c'est vif et plein de bons mots (et d'autres aussi), de blagounettes, d'apostrophes et d'apartés, il y a tout et bien plus encore car San-A. ne fait pas dans la demi-mesure, il en met des brouettes et ajoute la tournée du patron !

Cette fois-ci, c'est en Suisse que ça se passe, entre Genève et le canton de Vaud et, tenez-vous bien ! San-Antonio demande sa main à Marie-Marie !

Mais non, trois fois non ! Impossible (même avec un second degré très affûté, en arguant que le genre veut ça et en croyant à la parodie tout en replaçant dans l'époque…) de laisser passer le sexisme à la papa, l'homophobie crasse et la xénophobie latente qui parsèment et empoisonnent le récit en le rendant aussi imbuvable qu'une quille de Gamay des années 80
Lien : https://www.noid.ch/meurs-pa..
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En voyage à Genève, San Antonio, dès l'aéroport tombe sur un cadavre, celui du préposé aux bagages, mais n'étant pas du coin, laisse les autorités helvètes s'occuper du macchabée. Puis, intrigué par une étrange valise, il la suit, se fait repérer et se retrouve dans une nouvelle histoire, un sac de noeuds ou de serpents puisque nombreux sont-ils de ce genre à fréquenter les pages de ce volume. Par hasard, San Antonio rencontre la délicieuse Marie-Marie, celle pour qui il pourrait bien renoncer à pas mal de ses habitudes...

Je profite d'une disette en nouveautés ou au moins d'un manque d'attrait pour icelles -sauf celles qui précèdent cet article et celles qui le suivent, of course- pour me (re)faire des classiques. Bon, certes, on n'est pas dans Molière, Marivaux ou Balzac voire Proust et d'aucuns ne qualifieraient pas les San Antonio de classiques, mais arrêtez-moi si j'me goure, San Antonio, c'en est bien du classique, non ?
Que dire, que dire ? Si ce n'est que lire un Frédéric Dard de temps en temps, ça ne fait pas de mal. C'est même tout le contraire, ça détend les zygomatiques, ça permet de renouer avec une langue absolument magique et fleurie, argotique et inventive. Alors deux à la suite, vous imaginez la gymnastique faciale...

Les enquêtes finalement, je m'en moque, ce qui me plaît le plus, ce sont les saillies de l'auteur, ses digressions et les rapports que tous ses personnages entretiennent entre eux. Et là, je suis aux anges, je ris, je savoure, je me gausse... Rien à dire San Antonio, c'est du classique, du (pas) sérieux.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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104ème San-Antonio paru en 1980. le cadavre d'un bagagiste arrivant sur le tapis à bagages de l'aéroport alors que le commissaire s'apprête à commencer ses vacances en Suisse, cela change la donne. Et donc une nouvelle aventure avec des serpents tueurs utilisés pour des attentats. L'histoire sert bien sûr de fil rouge à l'auteur pour dérouler toutes ses sanantoniaiseries que seuls ses lecteurs assidus peuvent toujours apprécier.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
-Dire qu'il faut s'en remettre au hasard, soupire-t-elle.
J'acquiesce doucement. Il me semble que je viens d'avaler un jeu de dominos sans boire pour faire glisser.
-En somme, tu me fuis? dit-elle.
-En somme, oui.
-Pourquoi?
-Parce que si je te voyais souvent je finirais par ne plus te quitter.
-Et cette perspective t'effraie?
-Beaucoup.
-A cause?
-Autodéfense, ma poule! Je redoute les chaines, et celle du coeur plus que tout autre.
-Parce que ce serais des chaînes, notre union?
-Fatalement. Le terrible, c'est qu'elles me plairaient, comprends-tu? J'en raffolerais. Je me les entortillerais autour du coeur et je deviendrais, délibérément, une espèce de momie d'amour.
Elle a un mignon sourire, un peu triste, comme toujours, les fêlures.
-Dans le fond, tu n'es qu'un grand lâche; comment puis-je être amoureuse de toi, l'artiste?
-ça ne t'a pas encore passé?
- Non. Persiste et signe. Une drôle d'obstinée, hein? Faut du tempérament pour aimer un grand connard de ton espèce, l'aimer sans espoir. Aux Etats-unis, on va se faire psychanalyser pour moins que ça!
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le serpent mutin lui a mordu la pogne. Pile dans la salière entre le pouce et l’index. J’appelle ça la salière biscotte des potes mexicains m’ont appris à déposer du sel dans ce creux, sel que tu lèches après avoir mordu dans un citron et avant d’avaler un godet de tequila.
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Enfin, quelque chose parut, d’assez insolite, puisqu’il s’agissait d’une paire de godasses à la verticale. Les semelles de crêpe oscillèrent, s’engagèrent dans la pente toboggane. Elles n’étaient point seules : deux chevilles suivirent, puis deux jambes de pantalon, un ventre poilu, découvert par le bâillement d’une chemise, une poitrine, un cou, une tête ; bref, un mort complet.
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Le parfum de la môme Isa m'assaille. Je hais les parfums. Suis trop soucieux de mon sens olfactif pour le laisser agresser délibérément par des odeurs fabriquées. Une odeur, ça doit rester naturel, toujours. Préparer des senteurs dans un flacon, c'est comme si on te vendait des plumes d'autruche ou de je ne sais quoi pour te caresser le dessous des bras ou des burnes. Artificiel, tu piges ? L'artifice, c'est toujours dégradant. Quand je traverse Grasse, j'aime l'odeur des beignets et du pastaga, pas celle des parfums. Une odeur a un parfum, mais un parfum est sans odeur. Je prétends, dis et crois Et merde si pas d'accord. On pousuir ? Allez, viens !
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C’est alors que le destin entre en gare sans crier piste. Ou en piste sans crier gare ; à toi de choisir, après tout, ce bouquin t’appartient, tu l’as payé assez cher pour ce qu’il vaut !
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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