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3,45

sur 1375 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est décapant, c'est percutant, c'est frais, c'est pétillant, c'est du Nothomb tout craché.
Ça se lit en 2h, ça détend, on s'attend encore au pire ou au ridicule à la fin, bref, Amélie sait toujours nous surprendre.
Ses personnages sont caricaturaux, ont une répartie extraordinaire, j'adoooooore !!
Mais il y a de l'amour au fond, il suffit juste de gratter un peu... toujours aussi subtile dans son écriture, les métaphores, les allusions à n'en plus finir quel plaisir!!
Ce fut bref mais intense...
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Un élève prépare son bac de français avec son professeur, elle -même étudiante, sous la haute surveillance d'un père autoritaire. Les leçons sont le moyen d'évoquer quelques romans de référence. Puis le professeur décide d'apprendre aussi à vivre à son élève même si elle même semble ne pas avoir une vie très exaltante. Une histoire courte entre banale et curieuse mais toujours le talent de conteuse de Amélie Nothomb.
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Une excellente lecture, des personnages originaux que l'on aime et auxquels on s'attache. Livre peut être un peu trop court. Fin surprenante.
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Après Soif avec sa thématique plus qu'improbable, Amélie Nothomb nous interpelle comme chaque année avec sa nouvelle oeuvre, Les aérostats. Cette fois si sur le thème de l'amour de la lecture et de ses interprétations.

Ange, étudiante solitaire, propose ses services pour des cours particuliers en littérature. Lorsque elle est contactée par Grégoire Roussaire, celui-ci lui demande presque l'impossible. Soigner son fils, Pie, de sa dyslexie.
L'un déteste la littérature, l'autre à un amour pour la lecture et ses auteurs classiques. Tout les opposent, mais tout les attirent.
Amélie Nothomb, nous attire comme chaque année avec ses personnages atypiques. Seul bémol, une dyslexie, qui disparaît comme ça par magie, et une fin qui « nous est posée, là, comme ça ».
N'était -ce que des éléments nécessaires, mais secondaire.
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J'ai passé un agréable moment de lecture grâce à ces dialogues cousus de réparties efficaces. Tout semble léger mais ça ne l'est pas : un aérostat ! Rencontrer celui où celle qui vous donnera l'envie de lire, une chance ! Et qui, du coup, vous engagera sur des allers sans retour, des heures qui construisent et des choix assumés. Nothomb comme j'aime, un rendez-vous annuel incontournable.
Lien : https://www.facebook.com/liv..
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Un titre intrigant et délicieusement désuet. Un contexte de transmission  d'amour de la lecture (je ne reviendrai pas sur l'invraisemblance quant à soigner une dyslexie en un livre et une nuit) qui ne peut que ravir un membre de Babelio.
Mais ce livre est aussi une narration des relations d'une famille aisée...que personne n'enviera! Que ce soit le regard du fils sur la mère, le rapport père fils, les interrogations et hésitations d'Ange quant à l'amour, les affres de la solitude d'un adolescent. Au-delà des exagérations de l'auteur et de toute tentative de synopsis, le livre peut aussi questionner. Par exemple, pourquoi ce couple improbable? Pourquoi ce fils? Pour conforter la réussite professionnelle du père cambiste? Pour "décorer" la somptueuse maison et compléter la superbe bibliothèque de parade? Et ce prénom pour le moins singulier de Pie: comment a t il pu être choisi de préférence à d'autres plus "tendance" par ce couple manifestement pas très pieux?

Alors, roman écrit à la va vite par une auteure en quête de productivité éditoriale comme le mentionnent de nombreuses critiques? Peut-être. Mais un vrai plaisir de lecture, que j'avais du mal à interrompre.
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Le Nothomb de l'année, il se lit en septembre ou octobre, en 2h un soir d'épuisement. Check.
Le Nothomb de l'année, il fait plaisir sur le moment, mais il sera vite oublié. Check.
Le Nothomb de l'année, il est lent à démarrer, prenant au milieu, et bâclé comme une bonne baffe à la fin. Check.
Le Nothomb de l'année, il ne se résume pas, et, au fond, on ne sait jamais trop quoi en penser... Check, check, check !
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Un roman très facile à lire, où l'on retrouve les ressorts déjà employés par Amélie Nothomb. La littérature vient au secours d'un adolescent de seize ans prostré au sein d'une famille désincarnée. Il s'appelle Pie.

C'est Ange, jeune femme de 19 ans, étudiante qui va se charger de remettre Pie sur les rails de ses cours de français. Une révélation pour lui. Hélas cet éveil sera aussi son outil d'émancipation. Freudien, n'est-ce pas ! Ce sera fatal à ses parents.
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Tous les ans, c'est une tradition, on m'offre le nouvel Amélie Nothomb, tous les ans ou presque (l'an dernier a fait exception) je le lis et rédige la chronique dans la foulée.
Je pourrai la faire très courte, et dire que ce roman brasse les thèmes chers à Amélie Nothomb : je me retrouverai alors devant une jolie phrase toute faite qui n'exprimerait pas grand chose.
Ce roman est pour moi d'abord celui d'un enfermement. Nous avons Ange, qui porte un prénom épicène, et qui est étudiante en philologie à Bruxelles. Elle vit en collocation avec Donate, son aînée de trois ans. Les règles de vie de celle-ci, qu'elle impose à sa jeune colocataire, sont d'une maniaquerie rare. J'hésite pour les qualifier : utiliserait-elle un vieux manuel de savoir-vivre qu'elle suivrait à la lettre, y compris dans la manière dont un bac à légumes doit être rempli ? Serait-elle une vieille fille en puissance ? Plus simplement, serait-elle atteinte d'une phobie propre à l'hygiène ? le lecteur ne le saura pas vraiment, il ne pourra que l'imaginer, s'il a envie de s'attarder sur ce personnage assez secondaire, finalement. Enfermement, oui, parce qu'Ange ne quitte ce petit appartement, qui la satisfait, que pour étudier – si elle aime ses parents, elle ne leur rend pas visite très souvent. Enfermement à nouveau, quand elle rencontre Pie, à qui elle doit donner des cours de lecture parce qu'il est dyslexique. le cours aura lieu chez les parents de Pie, Gégoire et Carole Roussaire, enfermé dans la salle de séjour. L'une des missions qu'Ange s'assignera est de faire sortir Pie de ce lieu, de lui faire découvrir non seulement Bruxelles, mais aussi ce qui entoure sa maison : Pie apparaît presque comme une princesse de conte de fées qu'il aura fallu délivrer de la vacuité de ses parents. La maison est belle, ils ne l'habitent pas réellement. Ils possèdent une immense bibliothèque, remplie de livres non lus, Carole Roussaire collectionne les porcelaines, de manière virtuelle. Ange est la seule personne à venir régulièrement dans leur maison, dont elle n'aurait dû connaître que deux pièces, le séjour et le bureau de Grégoire, où elle reçoit ses émoluments.
Lire, manger, boire, vomir, aimer, détester : six verbes pour caractériser ce roman (oui, je suis assez sensible quand je lis que des personnes vomissent, que ce soit sous le coup de l'émotion, ou pour avoir fait des excès). Parce qu'après l'enfermement, ce roman est celui de la lecture. N'est-ce pas pour donner le goût de lire à Pie qu'Ange a été engagée ? (Pour soigner véritablement la dyslexie, il en faut un peu plus). S'il ne fallait retenir qu'une citation de ce roman, ce serait celle-ci, pour moi :
Nous vivions une époque ridicule où imposer à un jeune de lire un roman en entier était vu comme contraire aux droits de l'homme. Je n'avais que trois ans de plus que Pie. Pourquoi avais-je échappé au naufrage ?
Donner envie de lire est compliqué, je l'expérimente depuis vingt ans. Comme Ange, j'ai des parents qui lisent, et qui m'ont lu des histoires (mes parents lisent toujours abondamment). Alors pourquoi faire lire est-il si difficile ? Je n'exposerai pas ici mon propre questionnement sur le sujet, et les réponses que je tente d'y apporter. Je note cependant que, dans ce roman, Amélie Nothomb montre que l'échange autour de la lecture est important, laisser l'autre dire ce qu'il pense du roman, même si l'on ne pense pas la même chose : « Aimer un roman ne signifie pas nécessairement qu'on aime les personnages. » Il s'agit aussi de ne pas se limiter dans sa lecture, de lire des romans d'époque et de style variés : Stendhal, Homère, Raymond Radiguet, Kafka sont lus, et pas forcément décortiqués comme peuvent le faire certains lecteurs (dont je ne fais pas partie). La littérature pousse-t-elle à l'action ? Pas nécessairement, et heureusement : même s'il s'identifie à Hector puis à Nemours, Pie n'a besoin ni de l'un ni de l'autre pour changer le cours de sa vie, et faire qu'elle n'ait pas la vacuité de celle de ses parents. Pas de morale dans l'histoire : la littérature n'a que faire de la morale.
Et la jeunesse ? Un état d'esprit plus qu'un âge mesuré, quantifié. Ange n'était pas jeune, elle l'est devenue.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Un excellent cru 2020
Histoire original
Un bel hommage a la littérature..
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