Les aérostats

Un roman aérien et pétillant qui se déguste comme une coupe de champagne.

Chaque rentrée littéraire, Amélie Nothomb publie, avec la régularité d'un métronome un nouveau roman.
Cette année, il s'agit des ‘Aérostats' toujours chez Albin Michel.

Ange, jeune étudiante de 19 ans en philologie, vit en colocation avec Donate. Pour se faire un peu d'argent, elle décide de donner des cours particuliers au jeune Pie, pour l'aider à vaincre sa dyslexie et lui donner le goût de la lecture.

Tous les ingrédients d'un bon Nothomb y sont : des prénoms épicènes, des personnages hors du cadre et bien entendu une plume toujours aussi acérée.

Ce roman n'est pas forcément mon préféré de l'auteure, mais il tient ses promesses et se déguste avec plaisir telle une gourmandise que l'on attend avec hâte de croquer à pleine dents d'année en année et que l'on se sent frustré d'avoir si tôt dévoré.

Amélie Nothomb nous offre une relecture de classiques de la littérature à travers les discussions entre Ange et son jeune disciple Pie. Comme d'accoutumé chez l'auteure, les dialogues sont croustillants à souhait.

A travers le personnage de Ange, Amélie Nothomb parle d'elle. Comment en effet ne pas penser à l'auteure dans ce personnage d'étudiante bruxelloise sérieuse, amoureuse de littérature et terriblement solitaire.

La romancière souhaitait avec cette rencontre explorer comment deux "très jeunes gens, qui sont chacun à leur manière, très emprisonnés" peuvent s'aider à avancer.

En effet c'est un roman sur l'enfermement : Ange est à la fois enfermée dans ses principes, dans son petit appartement avec sa colocataire délicieusement tyrannique et Pie, ce jeune lycéen, enfermé dans une cage dorée par un père autoritaire qui ne lui laisse pas le moindre espace de liberté.

Ce cette rencontre va naître deux nouveaux êtres, qui à leur manière vont parvenir à s'émanciper.

L'ensemble manque parfois de profondeur mais comme dans chaque Nothomb, les mots sont pesés et on passe un moment savoureux à se délecter de la plume acidulée de l'auteure et on en vient à regretter que le roman soit si court !

Lien : https://soundcloud.com/ciner..

Ah Amélie... Que serait ma vie de lecteur sans toi ? Vide de sens très certainement…

Que dire des Aérostats ? C'est une ôde à la jeunesse et à l'adolescence. En lisant quelques pages, je suis revenu à l'aube de mes dix-huit ans.
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les péripéties d'Ange et de Pie.
Ange, étudiante en philologie et donnant des cours de soutien à Pie, dyslexique et devant passer son bac dans quelques mois.
L'intrigue est certes classique mais, c'est une histoire où beaucoup d'adolescents peuvent s'identifier. La découverte des premiers amours, les disputes avec les parents, l'esprit qui gagnent en maturité, la difficulté de se faire des amis et d'avancer dans la vie, etc...

Ce roman regroupe ce que j'aime dans un livre... le fait de se souvenir, de pouvoir ressentir des émotions, de rire, de s'évader quelques heures et de s'enrichir intellectuellement parlant.
À travers ses dialogues, ses métaphores et son vocabulaire riche ; Amélie Nothomb m'a encore donné une belle leçon de vie et d'amour...

Merci à vous chère Baronne ❤

Au risque de répéter ce que d'autres critiques mentionnent déjà: Amélie Nothomb a un talent fou, mais l'exploite trop peu.
Ce petit livre se lit très facilement grâce au talent de conteur de l'auteur. Pourtant, l'histoire en elle-même n'a pas beaucoup d'intérêt, est beaucoup trop courte et la fin est carrément ridicule. Je mets quand même plus de 3 étoiles car on prend plaisir à lire même une histoire aussi banale sous une aussi belle plume.
On se demande donc quelle pépite cette auteur pourrait publier si elle s'en donnait la peine.

Un roman plutôt drôle et plutôt léger (ce qui n'est pas toujours évident avec les romans d'Amélie Nothomb) avec un titre qui ne représente pas vraiment le contenu ni l'histoire, et avec des dialogues qui comme toujours font mouche. On retiendra surtout l'amour inconditionnel du personnage principal (et donc de l'autrice) pour la littérature. L'analyse des principaux chefs d'oeuvre par le prisme de la vision originale de la jeune professeure de philologie est excellente et pourrait donner des idées pour motiver les plus réticents à la lecture.

Ce livre est le premier Amélie Nothomb que je lis. Il se lit facilement, l'histoire (bien que déconcertante) et les références littéraires sont extrêmement intéressantes, mais je ne suis pas vraiment client de son style.

Peut-être aurai-je plus de chance avec un autre roman...

Je ne manque jamais de lire le dernier cru d'Amélie, je reconnais que cette année j'ai pris un train de retard, mais une fois à bord, je n'ai pas sauté en route, et j'ai comme d'habitude apprécié le voyage et dégusté chaque moment avec gourmandise.
Les Aérostats sont des ballons gonflés de gaz plus léger que l'air et agrémentés d'une nacelle pour s'envoler. Et c'est la passion du jeune Pie, 16 ans, qu'une étudiante de 19 ans doit guérir de sa dyslexie et lui donner le goût de lecture. À l'heure d'internet, ce n'est pas une mince affaire ! Son père, un riche financier, ne lésine pas sur le salaire. La jeune fille, Ange, s'attache au jeune homme et découvre le caractère antipathique du père et la bêtise crasse de la mère. Elle va se lier à Pie et arriver à lui faire aimer les grands textes, mais la littérature n'est pas toujours à mettre entre toutes les mains et peut parfois échauffer les esprits faibles et rêveurs.
Je ne dirai pas comment se termine l'histoire qui se lit vite et comme toujours c'est très drôle. Un humour grinçant dans la lignée de la Leçon de Ionesco, car il ne faut pas perdre de vue qu'avec Amelie, il ne faut rien prendre au premier degré. C'est sa marque de fabrique et son originalité. Ceux qui attendent une description exacte de la réalité, passez votre chemin, il faut lire des romans psychologiques dans ce cas. Amélie arrive avec de courts romans à nous faire sourire, nous indigner, et nous faire réfléchir, justement grâce à ses personnages outranciers, proches de la caricature où tous les défauts sont bien visibles. Dans cette histoire, si l'on cherche un conseil d'éducation sur le traitement de la dyslexie, c'est sûr que vous en serez pour vos frais, ce livre est fait pour sourire, pour grincer des dents (aïe ! La leçon) ce n'est pas un traité d'éducation, bien qu'il y ait certaines pistes de réflexion intéressantes, mais ce n'est pas sa vocation. Heureusement d'ailleurs… Je vous laisse découvrir pourquoi en le lisant.

C'est l'histoire d'une étudiante à Bruxelles, Ange, qui donne cours de français à un adolescent de 16 ans, Pie. Elle va essayer de lui donner goût à la lecture. Ils vont apprendre à s'apprivoiser.

Il y a beaucoup de références littéraires.
Ce livre a été une belle découverte. C'était la première fois que je lisais Amélie Nothomb et je n'ai pas été déçue. Sa plume et son style sont particuliers, ça c'est sûr. le livre est tout petit et se lit rapidement. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin, plutôt étonnante, mais apparemment c'est le style de l'autrice.

Cette lecture m'a donné envie de découvrir davantage cette autrice belge et donc de lire d'autres de ses livres.

Clairement, je recommande ce livre qui en plus aborde le thème de la lecture.

Nous découvrons deux personnages : Ange étudiante en philologie de 19 ans et Pie, lycéen de 16 ans et dyslexique. Ange donne des cours de littérature à Pie dans l'objectif de soigner sa dyslexie. Nous suivons donc leur quotidien pendant un certain temps. J'ai apprécié ma lecture, même si elle était très rapide. J'avoue que je n'ai pas forcément saisi le rôle de certains personnages comme par exemple la colocataire d'Ange. En somme une bonne lecture, même si certains détails me paraissaient superflues, je recommande 📚

Un sympathique petit récit, comme à l'accoutumée. Délicieusement léger et inconséquent. Petite fable toute en dialogue et bons mots sur les vertus (et vices) de la lecture, la liberté de penser, d'être et d'agir (fût-ce pour le pire) qu'ils offrent. Dommage que l'autrice ait laissé très inabouti le portrait pourtant intéressant esquissé au départ de la narratrice et de sa collocataire, ainsi que leur relation. Une toile de fond volontairement esquissée mais qui laisse un peu sur sa faim...

Je ne sais pas comment Amélie se débrouille, mais avec moi, ça marche toujours. Ange a 19 ans, fait des études de philologie et va donner à un ado de 16 ans le goût de la lecture, lui faire oublier sa dyslexie en lui faisant lire des livres en entier et en en discutant, l'intelligence de l'esprit critique et de le faire aussi sortir de sa chrysalide d'ado, bon, ok, d'une manière particulière, mais c'est du Amélie, quoi. J'ai aimé Ange et l'amour que lui porte son prof et cet ado aux parents "dérangés" même s'ils nagent dans l'opulence. le milieu favorisé ne donne pas l'intelligence et encore moins automatiquement l'amour des livres. Oui la littérature permet de se comprendre intimement, de faire son propre chemin dans celui conté par d'autres. La lecture a du pouvoir, faut il encore s'en servir à bon escient. Ange : "je savais de quoi était pavé l'enfer"...