Les aérostats

Mes Chers Vous,

Depuis 1992, le nouveau roman d'Amélie Nothomb sonne la rentrée littéraire.
Avec "Les aérostats", son vingt-huitième roman, Amélie Nothomb renoue avec le récit autobiographique qui a fait ses lettres de noblesse.
Toutefois, pour la première fois, l'auteur quitte le Japon pour situer son intrigue en Belgique, son pays d'origine.
C'est donc une très jeune Amélie Nothomb que l'on voit se dessiner sous les traits d'Ange, une jeune fille un peu lunaire, étudiante en colocation avec une espèce de dragon psychorigide.
Ange va se voir attribuer la terrible mission de faire progresser Pie, étudiant soi-disant dyslexique, qui doit absolument rattraper son retard en Lettres pour pouvoir passer son examen de fin d'année.
Ange va alors, au fil de ses visites au domicile de Pie, découvrir une famille aux relations tendues, voir méprisantes mais avec laquelle elle va devoir composer afin de transmettre à Pie son amour de la littérature.
Et si, doucement, au fil des pages, Ange et Pie établissent une relation complexe entre fascination et amour-répulsion, c'est surtout l'Amour de la Littérature qu'offre Amélie Nothomb.
En effet, petit à petit, Ange aiguille le jeune Pie dans ses lectures, lui faisant aussi bien découvrir Radiquet que Stendhal ou Kafka.
Et, sur ses traces, le lecteur sortira de la lecture de ce roman avec une belle liste de Classiques à la sauce Amélie Nothomb à découvrir ou à redécouvrir.
"Les aérostats" est un court roman sur les relations ambigües entre les êtres, sur la difficulté à être soi-même, sur l'amour de la littérature et le désamour de l'autre....
Un roman complexe, souvent drôle, et fascinant... comme son auteur !


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Les aérostats d'Amélie Nothomb a un thème principal qui me touche particulièrement puisque ça concerne le goût de la lecture.
Avec cette auteure, on est habitué à avoir des personnages particuliers et dans ce roman elle ne déroge pas à la règle.
C'est un roman agréable à lire, qui se lit rapidement, j'ai passé un bon moment mais voilà on pourrait en attendre plus avec un sujet comme celui-ci......

Que dire ? C'est un Nothomb, c'est à dire un conte étrange et un peu maléfique, mais dans lequel on ne sent aucune malveillance. C'est un regard décalé et étonné sur les relations humaines et la force de la lecture. Si vous aimez Amélie, vous allez aimer Les Aérostats. Et vous lui pardonnerez d'avoir écrit encore une fois si court.

Je suis heureuse de retrouver la plume d'Amélie Nothomb, après avoir lu et énormément aimé Premier sang il y a quelques jours.
J'ai adoré Les aérostats, belle ode à la lecture et à la littérature, qui explore aussi des thématiques telles que la nature humaine, l'adolescence, la relation parent/enfant, le désintérêt voire le dégoût de la lecture à cause des lectures scolaires obligatoires (je me suis moi-même détournée de la lecture durant mon adolescence alors que je lisais beaucoup).
Le style est fluide et dynamique, les mots sont bien choisis, la plume est riche. Ce roman est très dialogué et joyeusement truculent. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, je n'avais pas envie de le lâcher. Et cette chute, brutale !

À quoi s'attendre avec cette mystérieuse quatrième de couverture ?

« La jeunesse est un talent, il faut des années pour l'acquérir ».

Et bien à pas grand chose ma fois… J'ai donc ouvert ce roman avec une certaine appréhension. Mais voilà, dès les premières pages le talent de cette autrice a opéré sur moi. Comme beaucoup j'ai lu ce livre d'une traite en très peu de temps.

La plume d'Amélie Nothomb ? Incisive et profonde. Tout un univers qui donne envie de découvrir ses autres romans. Dans celui-ci il est question de jeunesse, de littérature de rapports parents-enfant. J'ai aimé ces thèmes. J'ai aimé ces personnages aux noms originaux, Ange, Pie, Donate… J'ai aimé la manière dont la littérature et la lecture est abordée, que cela soit une passerelle entre les gens. Sans lecture nous sommes renfermés sur nous même mais la lecture permet une ouverture vers le monde. Les oeuvres évoquées même si elles sont ultra-connues font leur effet.

Alors, oui j'ai bien aimé ce roman, mais, il y a un mais… C'est trop court. Et bien oui même pas 200 pages. du coup certains personnages sont laissés de côté alors qu'ils auraient mérité meilleur traitement, notamment Donate. Et puis la fin, elle arrive trop vite, c'est vraiment dommage.

Voilà donc un roman qui m'a bien plu, une entrée en matière dans l'univers de cette autrice qu'est Amélie Nothomb et je ne compte pas m'arrêter là.
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Une lecture légère, essentiellement constituée de dialogues, qui m'a tenu compagnie un soir de grande fatigue. Ce roman, qui m'a été offert en cadeau, et que je n'aurais, en toute honnêteté, pas acheté le cas échéant, n'est pas pour autant de ces romans qui s'oublient vite, grâce à d'agréables références littéraires qui m'ont fort agréablement surprise. Alors que je m'apprêtais à lire La princesse de Clèves, j'ajoute sans plus tarder Thomas l'Imposteur et le bal du Comte d'Orgel à ma PAL, en espérant trouver plus d'intérêt que Pie à ce deuxième titre de Radiguet dont j'ai dévoré le premier..
Finalement ce livre peu énergivore a été pour moi comme un soir de dialogue avec l'auteure dont je ne suis pas sortie tout à fait bredouille :-)
Une première approche de Nothomb plutôt convaincante. Je me laisserai certainement de nouveau tenter par une autre lecture et je recommande ce roman.

Ange, 19 ans, étudiante en philologie est chargée de faire « disparaître » la dyslexie de Pie, 16 ans. le troisième personnage est le père, ce père qui aime son fils mais qui est incapable de communiquer avec lui et ira donc chercher Ange à la rescousse. Pie est persuadé qu'il ne sait pas lire, mais lui a-t-on déjà suggéré de lire un livre en entier, d'aller dans l'intégralité d'une oeuvre? Ange a donc cette idée qui est de lui faire lire un livre et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de le rouge et le noirDe Stendhal. Suivront d'autres grands classiques de la littérature comme L'Iliade (ou comment apprendre à tuer de mille et une façons), L'Odyssée, le diable au corps (elle va apprendre de ce jeune garçon autant qu'il apprendra d'elle, la jeunesse qu'est ce que s'est?)… La métamorphose de Kafka, chaque adolescent semble être une version de ce livre, enfin n'est-ce pas valable pour tout le monde? Là encore la question du corps est très présente dans les différentes oeuvres choisies par l'auteure. Amélie Nothomb nous questionne sur ce qu'est la littérature et sur son pouvoir. Elle y parviendra sans doute un peu trop bien puisque son élève exercera la littérature jusqu'à ses fins dernières. La littérature serait-elle dangereuse?
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. La littérature n'est surement pas « l'art de mettre tout le monde d'accord », on lit pour découvrir et pour mille autres raisons. Ce roman n'est certes pas mon préféré de l'auteure mais je trouve qu'il pose de bonnes questions sur le rôle de la littérature et de la lecture. J'aurais apprécié y lire un livre plus dense, plus développé. J'aime l'idée de placer la lecture au coeur de l'action pour faire grandir, pour se construire pendant l'enfance, pouvoir voir le monde au travers des yeux de quelqu'un d'autre, de travailler le langage, l'imagination, la liberté et l'autonomie. Maintenant ce petit conte macabre m'a fait passer un très bon moment de lecture.

📙C'est après une discussion avec une proche que j'ai réussi à trouver les bons mots pour parler du dernier cru d'Amelie Nothomb, ne sachant pas comment me positionner après cette lecture à chaud.⁣
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📒Amélie Nothomb nous surprendra, à chaque livre ! Ça, c'est une certitude !⁣
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📕Ses mots sont si bien choisis qu'en peu de phrases elle a le don de nous faire réfléchir subtilement. Avec les Aérostats elle met en exergue la littérature française et, il me⁣
semble, des questionnements et réflexions très percutants qui font forcément échos en nous : ⁣
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- Quelle est la place de la littérature française pendant la scolarité et comment est-elle abordée ?⁣
- Chaque livre a son caractère, sa magie et libère l'esprit. Peut-on vraiment dire que nous n'avons pas aimé un livre ?⁣
- L'objet livre est un objet d'apprentissage, précieux. Il nous fait vivre une expérience unique et à porté de main⁣
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📗Au delà de ces points que je retiens, j'ai apprécié les personnages dont Amelie Nothomb nous peint rapidement et efficacement le portrait. Ange & Pie sont attachants, uniques et intrigants !⁣
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📘Bref, un bon cru 2020📚⁣
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Avec ce roman, Amélie Nothomb revient aux fondamentaux. Après son original livre de l'an dernier, "Soif", dans lequel il était question de Jésus, ici, on parle littérature. Dans ce roman court, comme de plus en plus souvent - ce qui fait que l'on lit le livre en quelques heures à peine, on retrouve l'histoire d'une famille dysfonctionnelle, des personnages atypiques aux prénoms invraisemblables. L'histoire est construite principalement autour de dialogues, et relate la relation particulière entre un maître et son élève, entre un père et son fils, entre un jeune homme et la littérature. C'est une ode à la littérature classique - Amélie Nothomb y parle de "Le Rouge et le Noir", de "L'Iliade et l'Odyssée", de "La Métamorphose". Dans ce roman, on ne parle finalement pas de dyslexie mais davantage du goût de la lecture, celle-ci nous faisant grandir, débattre, vivre.

J'ai aimé retrouver le côté fou et pervers de l'auteure, les relations des personnages entre eux, j'ai aimé que ce livre parle des livres et de leur impact sur l'humain.

Je n'ai pas aimé le fait que le jeune dyslexique sache aussi bien lire dès le début et surtout argumenter ses lectures aussi facilement, j'ai trouvé cela irréel.

Un bon moment de lecture néanmoins, trop vite passé.
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Du caractère explosif de la littérature


Investigation nothombienne, deuxième ! Après avoir été emballé par Premier sang quoi de plus naturel que de lire le précédent direct. Et je n'ai en aucun cas été déçu par cette seconde tentative de percer les mystères d'Amélie la belge.

Il y a tellement de dialogues dans Les aérostats qu'on est à la frontière hybride entre le roman et la pièce de théâtre. C'est la première chose qui m'a frappé et qui donne ce caractère si limpide de la lecture. Dialogues permanents entre la maîtresse et l'élève, entre l'initiée aux arcanes littéraires et le candide aspirant qui ne pouvait se douter que cela aurait tant d'impact sur sa vie.

Car c'est bien le sujet principal de Nothomb, la charge subversive de la littérature. Comme Lovecraft le prétendait, les livres peuvent rendre fou, et certaines de leurs associations encore plus. Ils élèvent, affranchissent et nous entraînent vers les sommets de la conscience ou dans les limbes de l'autodétermination.

Le Rouge et le Noir, l'Iliade, l'Odyssée, le diable au corps, le bal du comte d'Orgel, La Métamorphose, avec cette dynamite il y a de quoi exploser cent fois le cerveau d'un adolescent un peu sensible. Il est des composants à ne pas mélanger au risque de s'envoler au-dessus des toits du commun des mortels. Par exemple combiner Nietzsche et Philip K. Dick à un âge trop précoce peut vous condamner définitivement à l'originalité ou au bizarre suivant le niveau de bienveillance de l'oeil qui vous contemple.

Pour conclure, sous des aspects formels un peu légers, Nothomb livre un ouvrage d'une grande profondeur. Les meurtres conclusifs démontrent qu'il n'est pas bon, contrairement aux idées reçues, de laisser à porter d'esprits fragiles en construction, une concentration trop importante d'explosifs littéraires. Pourtant il n'y a rien de plus émouvant qu'un jeune qui s'intéresse à la littérature mais à ses risques et périls.


Samuel d'Halescourt