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3,45

sur 1375 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu en audio.
Une histoire qui apporte un regard différent sur un certain nombre de livres classiques (dont certains que j'ai eu envie de découvrir) avec des personnages toujours hauts en couleur dans le style incisif et inimitable d'Amélie Nothomb. J'ai beaucoup aimé les dialogues entre Ange et Pie, deux jeunes hors norme, ne se sentant ni l'un, ni l'autre à leur place.
Une très chouette lecture.
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J'ai lu pas mal de romans d'Amélie Nothomb il y a de cela bien des années ; ils sont devenus des classiques depuis, certains même sont lus en français au collège ou au lycée. Et justement, Les aérostats parle de classiques, ceux qu'on nous fait lire au lycée…

Très court roman ou longue nouvelle, cette histoire est une tranche de vie, celle de personnages hors normes et très spéciaux. Ange, étudiante en philologie et férue de littérature qui donne des cours de français au jeune Pie, soi-disant dyslexique et qui n'aime pas lire. Il s'avère qu'il n'est pas vraiment dyslexique et qu'il adore lire sans le savoir. Pie est cependant malheureux chez ses parents, l'un suspicieux et pris dans ses affaires, l'autre totalement idiote ou folle. Un roman qui est presque aussi une pièce de théâtre tant il y a de dialogues et qui nous plonge très vite, comme le dit l'autrice, dans une espèce de 4ème dimension, limite entre le réel et l'absurde. J'ai trouvé ce roman très sympa et rafraichissant, dynamique et piquant, avec une chute qui déboite ! Un livre pour les amoureux et les amoureuses de la littérature, peut-être aussi pour les élèves de 1ère qui passent leur bac de français, car on y « étudie » pas mal d'oeuvres : L'Iliade et L'Odyssée d'Homère, La Métamorphose de Kafka, La Princesse de Clèves, de Madame de la Fayette, le Diable au corps de Radiguet ainsi que le Bal du Comte d'Orgel, et le Rouge et le noirDe Stendhal.
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Ange, 19 ans, est une étudiante en philologie, elle n'a pas de véritables amis à la fac et donne des cours particuliers de littérature à Pie, un jeune homme de 16 ans, dyslexique.
Il s'avère que Pie souffre de solitude et d'isolement, enfermé entre un père dominateur qui veut tout maitriser et une mère « idiote », qui collectionne des porcelaines sur internet.
Ange va l'éveiller à la littérature, lui apprendre la vie au travers de grandes oeuvres. Consciente de son mal-être, elle va le sortir de chez lui, l'inviter à se faire des amis, lui apprendre à vivre et non pas à subir sa vie.
Son élève va aller au-delà de ses espérances dans son processus de libération et d'émancipation…
Tout le talent d'Amélie Nothomb est mis ici au service de la lente et progressive transformation de Pie.
Un livre qui met en valeur la littérature. L'accent est mis sur la force constructrice et transformatrice de la littérature dont la découverte, ici, va être explosive.
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Depuis des années, je ne rate aucune sortie des livres d'Amélie Nothomb. Chaque année, j'attend avec impatience cette nouvelle sortie annuelle.

Sincèrement, Les Aérostats n'est pas mon livre préféré de cette auteure, mais j'ai quand même bien apprécié cette lecture.

Nous rencontrons Ange, une jeune étudiante qui est engagée pour donner des cours de littérature à Pie, un jeune lycéen de 16 ans. Au fil des pages, nous allons suivre l'évolution de leur relation particulière et apprendre à connaître et comprendre ces personnages énigmatique, notamment le jeune garçon.

Avec ce livre, Amélie Nothomb nous offre encore un bon moment de lecture. Ce livre se lit très bien et vite, ce qui permet de passer un agréable moment de lecture. Ce n'est pas forcément une lecture révolutionnaire, qui fait réfléchir, mais au final c'est une lecture qui marque quand même.
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Ange, une jeune femme de 19 ans est engagée pour donner des leçons de français au jeune Pie, 16 ans.
Je résume ce livre en une seule phrase car en dire plus, se serait trop en dire ! Au départ, je pensais ne pas spécialement aimer ce livre. Il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose en dehors des échanges entre Rose et Pie. Et soudain, en commençant le dernier chapitre, je suis restée bouche bée ! En aucun cas je ne m'attendais à ce que les événements prennent une telle tournure et c'est bien la la marque d'Amélie Nothomb ! Encore un coup de maître ! J'attends la prochaine cuvée avec impatience !
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En relisant ma critique du Nothomb 2019, je me suis rendu compte que je pourrais faire un copié-collé exact de ce que j'avais noté l'an dernier pour ce nouveau cru 2020. Comme toujours donc, j'ai passé un bon moment dans ce livre incisif et aux personnages dont les prénoms des personnages sont tout aussi incongrus que leur comportement. Je crois que finalement c'est ce que j'aime chez Amélie Nothomb: Au-delà de l'histoire, c'est plus les trajectoires de vie de ses personnages et leur façon d'aborder une problématique qui m'incite chaque année à lire son dernier roman. Celui-ci n'y coupe pas. C'est efficace et cruel même si je l'aurai oublié dans quelques jours.
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Un bon Nothomb comme je les aime ! A travers ces deux personnages Ange et Pie (Amélie Nothomb aime donné des prénoms sortant du commun, et on n'y échappe pas avec ce roman), elle essaie de donner envie de lire certains romans certes connus de nom, mais que finalement pour ma part je n'ai pas lu. La relation entre Ange et Pie est particulière et l'auteure a su nous la raconter avec brio.
La fin est un peu décevante je trouve, mais bon on ne choisit pas la fin d'un roman, et au moins je dirai que je ne m'y attendais pas.
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"La littérature n'est pas l'art de mettre les gens d'accord."
Cette phrase tirée du roman permet d'amorcer une chronique de ce bien court roman, de ce récit du coup pour ne pas dire nouvelle.
Les oeuvres d'Amélie Nothomb sont pour moi incontournables chaque année. Chaque année c'est le même plaisir de lecture doublée parfois d'une magnifique rencontre.
Cette année le plaisir est encore au rendez-vous (bien que court : 1heure de lecture ) : l'écriture d'Amélie Nothomb à la fois simpliste et classique et à la fois précieuse et recherchée. Sans surprise A. Nothomb met en oeuvre un dialogue, forme primitive de la réflexion et de la philosophie entre une jeune enseignante et son élève. le thème principal me plaît bien comme à de nombreux amoureux de l'écrit : l'amour de la littérature.
J'ai donc aimé les références littéraires d'autant qu'elles sont plutôt universelles ou du moins traditionnelles dans les études. J'ai apprécié cet échange sur les lectures et les remarques toujours formulées avec humour sur notre époque.
Mais j'ai trouvé des incohérences dans le récit qui après lecture m'ont un peu titillée, sans pour autant me gâcher le plaisir de la lecture, partant du postulat que chaque récit est une création à part entière :
- le peu de différence d'âge entre le maître et l'élève
- la répartie littéraire du jeune élève
- la résolution voire la guérison totale du problème pourtant complexe de la dyslexie de l'élève
- des personnages, ceux des parents caricaturaux ...
Cependant l'ensemble est tellement riche que j'ai apprécié ce texte, car il balaie d'autres thèmes que celui de la littérature, comme celui de la solitude, de l'amour...des thèmes chers à Amélie Nothomb, qui de ce fait ne sont pas surprenants pour ses lecteurs : la présence de la violence. J'ai d'ailleurs très vite senti des réminiscences de la figure du Barbe bleue et ces relents subjectifs m'ont très tôt dans la lecture avertie de l'issue du conte finalement.
Voilà une critique entre clair et obscur...une lecture plaisante et agréable consciente des points faibles de ce petit roman.

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Comme chaque automne, j'ai lu le roman d'Amélie Nothomb. Comme chaque automne, je regrette la brièveté du récit qui, selon moi, aurait gagné à être un peu moins dialogué et un peu plus étoffé quant à l'appréciation des oeuvres citées.

J'ai cependant goûté cette madeleine automnale qui évoque de grands romans de la littérature et fait l'éloge de la lecture. La plupart sont encore donnés à lire en classe, ils font partie du bagage littéraire commun et sont rédigés dans une langue soignée. Chacun illustre aussi à sa façon l'évolution du triangle amoureux au centre de l'histoire.

Aimée d'un jeune élève qu'elle initie à la littérature et de son professeur de mythologies comparées, Ange, 19 ans, sort de sa solitude et découvre l'amour. Ce qui suscite son intérêt et sa fascination c'est l'érudition de l'un et la répartie et la finesse de l'analyse littéraire de l'autre. Mais également le fait qu'ils lisent. Ne pas lire n'est pas concevable pour Ange. Ces romans contiennent tant de connaissances, d'émotions, de réflexions sur le monde et sur nous-mêmes que les ignorer est un péché capital. La littérature permet de décrypter le réel. On ne peut être intéressant, généreux, bon… sans lire. D'ailleurs les personnages secondaires, qui eux ne lisent pas, sont tous présentés comme pervertis ou incomplets.

Ange, qui prend sa mission auprès de Pie très au sérieux, va réussir à l'initier aux plaisirs et bienfaits de la lecture et l'aider à avancer sur le chemin de la connaissance. Elle a la conviction que la littérature peut changer la vie.

Evidemment, je ne peux qu'adhérer au propos. La littérature est la plus belle chose qui soit pour moi aussi. Et je tente modestement de faire découvrir cette passion à mes élèves, de leur ouvrir les yeux sur l'enchantement qu'un bon livre peut être.

« Les aérostats » est vif, intense et donne à réfléchir, une fois la dernière page tournée. Et Amélie Nothomb a une incroyable capacité de synthèse qui crée une atmosphère si personnelle et si particulière. Mais il n'en reste pas moins que je l'ai trouvé bien trop éphémère.
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C'est le 2ème Nothomb que je lis après « Stupeur et tremblements ». Ce roman se lit très vite, un peu comme une nouvelle. C'est évidemment très bien écrit, le scénario est intéressant: il s'agit de la rencontre et de la découverte d'un jeune garçon plutôt asocial issu d'une famille très riche et une jeune préceptrice engagée par le père pour lui apprendre à lire et à corriger sa dyslexie. Les 2 personnages apprennent à s apprécier, un peu vite à mon goût, cela manque un peu de suspense et de réalisme. Leur échange est décalé mais assez délicieux, tournant autour de livres célèbres que l'on redécouvre. La chute est complètement inattendue et hallucinante, pour ne pas dire étrange! Bref, j'ai passé un bon moment, j'ai adhéré à la relation naissante entre ces 2 êtres étranges et Je me suis bien amusée car il y a des bizarreries à la Nothomb. Mais je n'ai pas été émue par cette histoire dont la chute me laisse pensive.
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