Essai autobiographique, ce texte est une réflexion sur l'écrivain, sur l'écriture.
L'auteur s'est fait dérober sa mallette dans laquelle se trouvait, entre autres, son dernier manuscrit dont il n'a aucun double.
Dès lors, il se sent dépossédé, il se révolte, puis s'interroge.
Sur ce texte, qu'il serait incapable de réécrire, sur ses autres livres et ce qui les a motivés, sur la nécessité d'écrire, sur la vieillesse.
Il décrit aussi le traumatisme d'un vol et les idées noires qui en découlent.
La maîtrise et la finesse du style sont celles d'un grand et véritable écrivain.
L'amour des mots et du langage transparaissent à chaque page.
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[...] s’il suffit qu’un texte né de ma plume soit réduit à l’anonymat pour perdre toute chance d’être apprécié, voilà lurette que j’escroque le monde, ou que le monde m’escroque. Qui abuse qui ?
Albert Cohen ; 5 et dernier
Albert COHEN :
entretien avec
François NOURISSIER,
Jean Didier WOLFROMM,
Françoise XENAKIS,
Robert SABATIER et le Révérend Père Lucien GUISSARD à propos de ses livres testaments : sa
passionjuive, ses occupations entre la composition de deux livres ; ses goûts littéraires. Pense que les femmes sont inférieures dans le domaine de l'
action littéraire (tient des propos désagréables sur...