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3,73

sur 603 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sortie du ruban je continue de découvrir les romans de Ito Ogawa avec le jardin arc en ciel. (traduit en 2018 par la même traductrice Myriam Dartois-Ako.) Rien à voir. Là les actions s'enchaînent. En 10 pages on a déjà personnages, tourmentes, scénario et décors de posés. Les stéréotypes sont clairement identifiables et la trame de base un peu dérangeante: une mère divorcée tombe sous le charme d'une mineure de 15ans sa cadette. Et le roman déroule alors l'histoire d'amour homosexuelle et toute la vie autour: famille, accueil en campagne, préjugés, rejet, coming out, puis s'ouvre plus largement à l'amour, la maladie, les accidents de la vie, la bienveillance, la tolérance, la vie.
En fait ce roman donne un large éventail sur les tabous tournant autour de l'homosexualité dans la vie japonaise. Une fois acceptée pleinement cette plume à l'occidental au goût feel good j'ai pris plaisir à le lire jusqu'au bout.
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Je continue à découvrir les romans de cette auteure japonaise.
Lorsqu' Izumi et Chiyoko se rencontrent c'est sur le quai d'une gare et Chiyoko est sur le point de se suicider. L'adolescente est fâchée contre ses parents qui n'acceptent pas son homosexualité.
C'est un coup de foudre entre les deux femmes et elles vont alors former une famille avec Sosoke, fils d'Izumi puis avec Takana.
Ce roman ne manque pas de clichés, il prône la tolérance et la bienveillance pour toutes les formes d'amour. On retrouve les thèmes de prédilection de l'auteur : son amour de la nature, son intérêt pour la cuisine traditionnelle du Japon. C'est un peu comme une pâtisserie : réconfortant mais trop sucré.
On bascule très vite dans la tragédie. Ça manque un peu de subtilité.
Mon préféré de cette auteure reste " La papeterie Tsubaki".
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Mon premier roman d'Ito Ogawa ! Je connaissais certains de ses succès de nom : le restaurant de l'amour retrouvé ou la papeterie Tsubaki, le tout dernier publié. J'ai emprunté le jardin arc-en-ciel pour faire connaissance avec l'autrice japonaise.

Eh bien j'ai été assez déçu. le roman n'est pas mauvais en soi mais il y avait trop de défauts pour me convaincre. Pourtant, j'aime beaucoup l'écriture. Ito Ogawa a une façon d'écrire douce et fluide qui rend la lecture très agréable. Les pages se tournent rapidement autour des plaisirs simples.

Les personnages sont également très sympathiques. J'ai beaucoup aimé Izumi, sa maladresse et son côté frustre mais profondément humain et généreux l'ont rendu très crédibles à mes yeux. J'ai aussi trouvé très bien aimé le couple qu'elle formait avec Chiyoko, les deux femmes se complètent très bien, ce qui rend leur histoire très touchante.

En revanche, j'ai trouvé que l'ensemble dégageait une profonde naïveté qui pouvait devenir vraiment gênante. Les difficultés rencontrées n'en sont pas vraiment, les antagonistes deviennent sympathiques et regrettent leurs gestes assez rapidement en voyant la candeur et l'innocence de nos protagonistes.

Je m'attendais à également plus de détails sur la façon dont la société japonaise traitait l'homosexualité, cat c'est une société assez traditionnelle, du moins c'est que dit Chiyoko à quelques reprises. Mais ce n'est jamais vraiment montré, juste raconté par la jeune femme, notamment la façon dont elle est rejetée par sa famille lorsque cette dernière apprend son orientation. Mais on ne voit jamais ladite famille, du coup ça atténue étrangement la violence de la situation. Pareil, à très peu de moments j'ai pu ressentir le poids ou les difficultés à former une famille qui sort des modèles traditionnels.

C'est comme si l'auteur avait voulu faire un livre sur la tolérance mais sans prendre de position très marquée ou en évitant d'avoir des opinions trop extrêmes. du coup, je ne sais pas si ce roman est très reprsentatif de ce que vivent les couples homosexuels.

En somme, j'ai eu du mal à croire à cette histoire. Malgré une écriture réussie, agréable et fluide, le roman peine à convaincre. La faute à trop de bons sentiments qui noient le propos dans une ambiance un peu trop niaise. C'est souvent un peu trop beau pour être vrai, du coup le récit manque de moments forts pour rester réellement en mémoire.
Lien : https://lageekosophe.com/
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Il y a deux manières bien distinctes de juger le jardin arc-en-ciel, le troisième roman d'Ito Ogawa publié en français. Tout d'abord en mettant en avant le thème du livre à savoir l'homosexualité féminine et le droit, quelque soit sa préférence sexuelle, de vivre en famille. En ce sens, la romancière est aussi une militante qui plaide pour la tolérance et la bienveillance dans un roman où la tendresse, la compréhension et l'ouverture aux autres se rencontrent à chaque page. Sans oublier la transmission car dans cette famille, qui s'est baptisée Takashima et qui vit dans un endroit appelée par elle Machu Picchu, dans la campagne japonaise, deux enfants grandissent sous la bénédiction de leurs deux mamans. Ito Ogawa, dont on connait l'amour de la poésie (et de la cuisine), gorge son livre de réflexions sur l'amour, la beauté et le parfum des fleurs. Très mignon, mais l'amateur de littérature, tout en adhérant aux grands principes de vie déclinés par le jardin arc-en-ciel, peut aussi trouver la potion trop sucrée et distillée avec un soin tout particulier pour, dans un premier temps (celui des jours heureux) faire sourire, puis dans un deuxième (celui des difficultés) susciter l'émotion et les pleurs. Ito Ogawa n'y va pas avec le dos de la cuiller et livre notamment un long passage sur une mort annoncée avec force détails destinés à faire verser moult larmes. Bon, là-dessus, nul doute que les inconditionnels de l'auteure ne seront pas d'accord mais le livre aurait pu tout aussi bien toucher en étant plus retenu et subtil. Avec pour résultat, et c'est un avis tout personnel, de laisser un souvenir mitigé malgré un sujet et un début de traitement qu'on ne peut qu'estimer.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Pour Izumi, jeune maman seule de Sosûke, la rencontre avec Chiyoko, sur le quai d'une gare, va changer le cours de son existence.
Chiyoko a 19 ans, elle est désespérée. Elle découvre bientôt qu'elle est enceinte.
Les deux femmes vont alors prendre la décision de vivre ensemble ,de fonder une famille , et d'ouvrir une maison d'hôtes "arc en ciel", donc ouvert à tous ceux qui se présentent...
C'est une belle histoire que nous raconte Ito Ogawa, une ode à la tolérance, à la bienveillance, à l'amour de l'autre, malgré les difficultés.
L'émotion est à fleur de pages, l'écriture est agréable, mais je reste toujours un peu à côté des romans de cette auteure.

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Izumi, mère célibataire empêche Chiyoko une jeune adolescente à se suicider. Elles se rapprochent et deviennent amantes. Les 2 jeunes femmes s'enfuient avec Sosuke, le fils d'Izumi.
Chiyoko donnera naissance d'une petite fille Takara (d'une rencontre d'un soir).
C'est leur histoire de vie, simple, l'amour entre 2 femmes, ce qu'elles doivent subir pour se faire accepter par les villageois, c' est une histoire de vie avec ses joies, ses peines, la maladie....
Il y a 4 grandes parties dictées par chacun des protagonistes principaux.
Une belle histoire de tolérance tout en douceur, d'une grande sensibilité.
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Histoire d'amour interdite et de vie à construire, le jardin arc-en-ciel n'a pas la même résonance pour un lecteur européen que pour un japonais, puisqu'apparemment, l'homosexualité est un sujet encore plus tabou là-bas. Passé ce courage de l'auteur d'aborder le sujet, il faut bien avouer...et bien que j'ai trouvé ça très mièvre. J'avais bien aimé La papeterie Tsubaki, mais je ne sais pas, la sauce n'a pas prise cette fois. Il me semble que c'est une oeuvre antérieure, peut-être que le style devait encore évoluer? Ou peut-être qu'à cause du message, l'auteur s'est moins concentrée sur d'autre chose, je ne sais pas....J'avoue aussi que pour un livre censé se dérouler au milieu des rizières au milieu de nulle part, la lectrice amatrice de nature que je suis est franchement restée sur sa faim sur ce sujet, c'est bien dommage.
Ensuite, ce n'est pas forcément mon genre de livres favori, les romances m'ennuient si il n'y pas de cadavres pour épicer la chose, alors ce livre aura peut-être, très certainement, plus de chance avec d'autres lecteurs, et le méritera bien!
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Izumi, jeune mère célibataire, rencontre une lycéenne en classe de Terminale au moment où celle-ci se prépare à se jeter sous un train. Les deux jeunes femmes vont tomber amoureuses et se réfugier dans un village de montagnes retiré.
Là, elles ouvriront une maison d'hôtes qui accueillera tout le monde, mais particulièrement ceux qui souffrent ou se sentent rejetés.
La famille créée par ces deux femmes et leurs enfants ne sera pas toujours bien accueillie mais saura faire face aux préjugés, tout en préservant sa bienveillance.
Les différents narrateurs, dont les enfants de cette famille, offrent chacun leur ressenti face aux événements parfois dramatiques, mais toujours présentés de manière un peu ouatée. Une lecture où l'on retrouve toute la délicatesse de Ito Ogawa.
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Chiyoko jeune lycéenne tente de se suicider en se jetant sous un train, elle est sauvée in extremis par Yzumi. C'est le coup de foudre entre ces deux femmes. Elles vont fonder leur famille et ouvrir une maison d'hôte baptisée la maison arc-en-ciel ouverte à tous les gens différents sans jugement.

C'est une lecture facile mais ce n'est pas mon préféré de l'auteur, je suis un peu déçue.
Je n'avais pas lu la quatrième de couverture et je me suis dit que c'était un sujet que je n'avais encore jamais lu donc intéressant.

Si j'ai aimé le début de l'histoire, je me suis vite ennuyée, je n'ai pas retrouvé l'écriture poétique japonaise de l'auteur que j'aime tant !
Dans la deuxième partie, tout était trop accéléré, pas le temps de profiter des lieux, des personnages et surtout de m'y attacher.
Dommage.
Lecture en demi-teinte.
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Izumi est en cours de divorce lorsqu'elle fait la connaissance de Chiyoko, étudiante en terminale. Izumi mène une vie triste avec son petit garçon Sosûke. Chiyoko est suicidaire et sa rencontre avec Izumi va changer sa vie. En quelques jours, les deux femmes tombent amoureuses et décident de partir ailleurs, ensemble, là où personne ne les connaîtra.

Elles s'installent dans une maison à l'abandon dans une région montagneuse, entourée d'un grand jardin. le village est un peu plus loin, elles seront à l'abri et pourront mener leur vie tranquillement. Mais il faut bien assurer le quotidien et elles décident de transformer leur grande bâtisse en maison d'hôtes pour les gens comme elles, tenues à l'écart de la société pour différentes raisons. Elles plantent simplement un drapeau arc-en-ciel dans leur jardin. Chiyoko qui était enceinte, met au monde une petite fille. Elles forment maintenant une vraie famille de quatre personnes.

J'avais apprécié la délicatesse de "la papeterie Tsabuki" et je m'attendais à retrouver ici le même plaisir de lecture. Ce ne fut pas le cas, à cause d'une mièvrerie un peu pénible tout-au-long du roman. On nage dans l'eau de rose. J'ai du mal à croire que la situation est aussi aisée pour les homosexuels au Japon. Les deux femmes aplanissent toutes les difficultés avec une facilité déconcertante. J'espérais des rencontres riches avec les hôtes, elles sont très survolées et tiennent peu de place.

Il est plutôt question de la vie de famille, ses hauts, ses bas. A tour de rôle Izumi et Chiyoko peuvent se montrer capricieuses et exclusives dans leur relation. La narration est faite alternativement par les quatre personnages principaux, ce qui nous donne des points de vue parfois assez éloignés. Dans le dernier quart du roman, les drames s'accumulent, comme s'il fallait rattraper le côté bisounours de l'ensemble, mais du coup c'était un peu trop. En bref, je n'ai jamais vraiment cru à toute l'histoire.

C'est une lecture facile, où j'ai tout de même aimé retrouver un mode de vie japonais différent du nôtre. A part ça, je vais vite l'oublier.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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