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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Récit en trois parties : la première "Poeta fui e cantai", la deuxième "Nageur entre deux rives" et la troisième "Sur les genoux des dieux". Jean d'Ormesson insiste : "Ne m'accusez pas, je vous prie, de ne m'occuper que de moi. En parlant de moi, je parle de vous." Une enfance, une adolescence, un "milieu" dont il décrit us et coutumes, et... il n'est plus nous. Une accusation de notre société littéraire contemporaine : "J'ai toujours pensé que je serais un des derniers à écrire un livre comme on les écrivait dans les siècles évanouis : avec cette plume ou un crayon sur du papier, dans cette langue millénaire aujourd'hui menacée dont se servaient Chamfort, Mérimée, Giraudoux ou Colette, sans machine d'aucune sorte, sans trop se soucier de la mode ni des lecteurs, dans le sillage des grands anciens dont on s'efforçait de se souvenir au lieu de rompre avec eux." Oui et non! Des interrogations spirituelles où le doute qui l'agite penche cependant plus d'un côté :"Je n'aime pas tellement ceux qui savent qu'il existe (Dieu) et qui en profitent pour donner des leçons. J'aime encore moins ces esprits soi-disant libres qui savent avec certitude et qui répètent à tout vent qu'il n'existe pas. Je ne sais pas si Dieu existe. Les fameuses preuves de son existence ne me paraissent pas décisives. Les efforts, dans l'autre sens, pour démontrer qu'il n'existe pas, me semblent le comble de l'absurde." Des positions sociétales : "Vingt ans plus tard, Mai 68 était un carnaval révolutionnaire joué par des fils de bourgeois et mis en scène par des trotkistes sur une musique surréaliste." Un peu réducteur, non? Tant de citations de "la vie d'un homme parmi les autres" dont il est instructif de parcourir la pensée mais cela s'arrête là... hors la polémique qui remue les "différents milieux" et les ressentis émotionnels de la vie qui avance et mène chacun vers cet ultime "qu'ai-je donc fait".

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Je reste mitigé sur mon premier D Ormesson. Certes la plume est belle (peut-être un peu "vieillote" parfois, mais c'est normal, Mr d'Ormesson était âgé quand il a écrit ce livre), certes il y a de belles phrases, certes il y a de belles reflexions sur la vie, sons sens, notre présence sur Terre. Mais j'ai fini par me demander si cette pesante affirmation qu'il ne prétend pas avoir fait quoi que ce soit de "brillant" dans sa vie ne cachait pas en fait une fausse modestie. C'est un peu la question que l'on se pose sur les gens talentueux qui n'arrêtent pas de répéter "mais non ce n'est rien".
J'ai un peu craint les longues listes énumérées comme pour nous en mettre un peu plein la vue... que ce soit des auteurs, des divinités Grecques ou Romaine, des listes à la Prévert, quand Mr d'Ormession s'y met, il peut nous faire une liste d'une page sur un sujet, et cela a fini par me lasser un peu.
J'ai donc un peu de réserve à le dire mais je n'ai pas été emballé par ce livre.
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Lire d'Ormesson c'est un peu comme boire une coupe de champagne, c'est pétillant et c'est un peu grisant.
Il nous parle de lui, de son milieu, du temps qui passe, de Dieu, de Montaigne et Chateaubriand, de la vie qu'il a tant aimée, des doutes qu'ils entretient.
C'est parfois démodé, un peu réac, mais on lui pardonne car il y eu un esprit de tolérance qui plane sur ces pages.
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Ainsi donc, voilà le premier ouvrage que je lis de Jean d'ORMESSON. Et j'ai été pour le moins mitigé...

D'abord sur la forme. Si on devait le classer, je dirai que c'est le livre de l'énumération par excellence. Tout y passe : aussi bien les auteurs, que les pays ou encore les oeuvres littéraires et bien entendu les citations... (pour celles et ceux qui s'inquiétaient de la prochaine disparition du point-virgule, voilà un farouche défenseur !)
Lien : http://iti1801.net/blog/inde..
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J'aime beaucoup Jean d'O mais ce livre ne m'a guère accroché, sans doute parce que finalement lorsque l'on aime un auteur c'est peut-être à travers ses fictions et non lorsqu'il dévoile des pans de sa vie. Pourtant, j'ai souvent ressenti le sentiment inverse envers d'autres. Qu'ai-je donc fait?
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Lire d'Ormesson c'est comme boire une coupe de champagne, c'est pétillant et c'est un peu grisant.
Il nous parle de lui, de son milieu, du temps qui passe, de Dieu, de Montaigne et Chateaubriand, de la vie qu'il a tant aimée, des doutes qu'ils entretient.
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La première partie du livre m'a agacé, la lecture est parfois indigeste. j'y ai retrouvé absolument le même style et le même contenu que dans le précédent lu : Voyez comme on danse. Des pages qui s'adressent à une élite de la littérature, ou bien celle de son rang. Il écrit des pages de poésies qui nous renvoient à ses artistes préférés ; il cite des listes d'auteurs références que le vulgum pecus que nous sommes n'ont pas lu : Platon, Aristophane, Spinoza… Il n'a pas une once de modestie ce monsieur, très sûr de lui et de son parcours d'homme lettré. Cependant, en allant plus loin dans la lecture, j'ai découvert une seconde partie, plus autobiographique, où il se raconte : son éducation dans une famille très « comme il faut », un père diplomate, des grands parents très argentés de part et d'autre, des châteaux à entretenir, (dont celui de Saint Fargeau dans l'Yonne, vendu en 1979), un rang à tenir, et des gens à ne pas fréquenter ! En réalité, il se sentait bien dans ce milieu. Puis vint l'écriture et son ouverture au monde, ses voyages, ses amours. Il évoque quelques pensées philosophiques sur le temps, l'espace, la pensée, Dieu et la mort. En résumé : Qu'ai-je donc fait ? est un livre assez égocentré, et en conclusion, ce qu'il aura fait c'est : lire, écrire et philosopher. Certes, il n'est pas le seul. Ni le premier, ni le dernier de ce milieu bourgeois où le travail manuel doit être interprété comme l'infamie suprême de leur condition, et laissé aux masses laborieuses, à la plèbe.
Mais, je n'ai peut-être pas saisi le second degré ?
Cependant, encore aujourd'hui, j'admire l'homme, son humour, sa culture et son charisme.


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