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3,23

sur 399 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il se dégage de ce récit une impression de fraîcheur et de spontanéité liée à la façon dont Véronique Ovaldé décrit les émotions et les pensées de son personnage principal, qui en acquiert un caractère fantaisiste, parfois presque enfantin.
Ce personnage, c'est Lancelot...
Lancelot pour qui les chats qui habitent dans le camphrier en face de sa maison sont sûrement des opossums,
Lancelot qui s'indigne de la sonnerie tardive du téléphone car elle risque de réveiller les enfants qu'il n'a pas. Lancelot qui, à l'image de son prénom quelque peu désuet, semble parfois décalé par rapport au monde moderne... ainsi qu'il le dit d'ailleurs lui-même, ayant "le sentiment (...) d'être un dinosaure (...), convaincu de vivre selon un système archaïque qui n'est plus en vigueur depuis quelques millions d'années".

Et les événements vécus par ce héros sont souvent dignes de sa personnalité atypique. Il constate par exemple que certains de ses meubles disparaissent mystérieusement !

Malheureux aussi, Lancelot, dont la vie bascule avec la mort de sa femme, Irina, qui le laisse terrassé par le chagrin, et d'autant plus perturbé qu'il découvre que sa belle lui avait dissimulé certains pans de son existence. Grâce aux souvenirs qu'il évoque, nous faisons plus ample connaissance avec ladite Irina, qui se révèle être elle aussi un personnage attachant et haut en couleurs, ainsi que le confirmeront la divulgation de ses secrets.

En donnant à son histoire cette touche d'ingénuité, Véronique Ovaldé semble porter un regard à la fois candide mais juste sur un monde matérialiste, égoïste et destructeur, que les âmes simples et sincères ne peuvent traverser qu'en marginales. Et il en résulte un roman à la fois touchant et rafraîchissant, qui peut aborder des sujets graves, sans jamais avoir l'air de se prendre au sérieux.
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Troublant, ce livre. Si le style est captivant, il a quelque chose de parfois presque convenu, et puis hop, non, une pirouette. Idem pour les personnages. Parfois on veut les secouer, ils paraissent plats, trop masculins, le personnage du mari est souvent caricatural, et puis une aspérité apparait. On ne sait pas si on est dans notre monde ou quelque part de parrallèle, juste assez différent pour nous rendre étrangèr·e·s aux humains qui sont décrits. Les dernières pages ne déçoivent pas.
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C'est la première fois que je lis V. Ovaldé, et j'avoue que je n'ai pas vraiment envie de remettre ça tout de suite. Si son histoire est intéressante (un homme qui devient veuf et qui découvre que sa femme avait une autre vie que celle qu'il croyait qu'elle avait), son style d'écriture ne m'a pas vraiment plu: des phrases à rallonge, dans lesquelles on ne distingue pas physiquement les parties dialogue et les parties récit; tout se mêle; on en perd parfois le fil. Donc très peu pour moi...
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Lancelot Rubinstein, personnage un peu falot, a perdu sa femme Irina. il en était extrêmement amoureux. Elle a eu un accident de voiture, qui se révèle ne pas être la cause de la mort. Lancelot, tout à sa douleur, est obligé de se demander qui était vraiment Irina car les témoignages discordants s'imposent à lui. Il quittera la ville du nord où ils habitaient pour revenir vers le sud. Il en apprendra plus sur les activités d'activiste environnementale de sa femme et de ses anciens compagnons d'arme. le réel se dissout légèrement dans le rêve, les objets comme les personnages susceptibles de s'évanouir à chaque instant. Ce n'est pas un polar. Les personnages sont un peu fantomatiques, y compris le narrateur. le style est maîtrisé, avec parfois quelques préciosités. Je n'ai pourtant pas réussi à être entièrement passionné par ce roman, que je considère comme surévalué par la critique.
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Lancelot perd sa femme, la belle Irina, lors d'un accident de voiture. A travers ce roman mystérieux, il va découvrir tout ce qu'il ignorait d'elle. Connaît-on jamais vraiment les gens qui nous entourent ? J'ai passé un bon moment avec ce roman psychologique, sans plus.
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Le style du roman de Véronique Ovaldé est très fluide et attachant ; j'ai surtout bien aimé la première partie du roman dans laquelle se développe l'intrigue de la mort d' Irina, une jeune femme pleine de secrets, et le caractère affable de son mari Lancelot, qui cherche la vérité sur la mort et la double vie de son épouse . J'ai trouvé que malheureusement le roman perd son rythme vers la partie finale de l'histoire, où les personnages perdent leur vitalité et la trame se déroule en manière un peu plate.
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De découverte en déconvenue, Lancelot comprend qu'il ne connaissait pas sa belle,
lui qui se connait déjà si peu et qui ne comprend pas tout de la vie...
Un roman mi- noir, mi- merveilleux, presque un conte, avec lequel j'ai passé un bon moment.
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Lancelot a perdu sa femme Irina dans des circonstances étranges. Irina était une belle femme mystérieuse. Lancelot va peu à peu se rendre compte qu'il ignorait la réelle personnalité de son épouse.
Le personnage de Lancelot est vraiment à part. A 45 ans, il travaille à son domicile et ne cultive aucune amitié. Lorsqu'il se retrouve veuf, il sombre dans une profonde dépression et se bourre de médicaments. Exemple de passivité, il apprend malgré lui des éléments qui lui confirme ce qu'il soupçonnait déjà : il connait peu de choses de sa femme.
Lancelot parle peu, il n'est pas sûr de lui et se demande sans cesse ce que lui trouve les femmes. Je me suis sentie parfois émue par ce personnage qui se retrouve livré à lui-même et sans aucune arme contre le monde extérieur. Les autres profitent de sa naïveté et il semble toujours à part.
L'écriture est très particulière. Les phrases sont très longues et nous avons beaucoup de détails sur les pensées de Lancelot. Parfois, j'ai eu l'impression de lire du Laurent Mauvignier.
J'ai aimé aussi le personnage d'Irina, cette femme au caractère complexe, une activiste politique qui filme des animaux à l'autre bout du monde. Fragile et forte à la fois. Touchante avec ces peurs.

Peut-être que certains lecteurs pourront m'éclairer sur un fait inexpliqué : pourquoi les meubles disparaissent dans chacune des maisons où vit Lancelot ?
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C'est intéressant de faire le chemin à l'envers et de découvrir les premiers pas d'un écrivain dont on a apprécié les derniers ouvrages. J'ai découvert Véronique Ovaldé avec "Ce que je sais de Vera Candida", sublime histoire de trois générations de femmes couronné par le prix des lectrices de ELLE en 2010 et j'ai dévoré son dernier roman "La grâce des brigands", encore un beau portrait de femme en quête d'émancipation. "Et mon coeur transparent" publié en 2008, a connu un certain succès et reçu à l'époque le prix France Culture - Télérama. Dans ce livre, on trouve déjà les ingrédients qui font la spécificité de l'auteur, cet univers bien à elle entre conte et poésie, ses personnages aussi étonnants que touchants, à mille lieux des stéréotypes. Cette fois, le portrait de femme se dessine en creux puisqu' il s'agit d'une morte. le héros s'appelle Lancelot et sa quête à lui sera celle de la vérité. Car sa femme si chérie cachait apparemment bien des secrets.

"...Lancelot regarde la chaussure recouverte de neige qui macule son paillasson, il sent qu'il perd le fil des événements, le type dit, Je suis le père d'Irina. Et Lancelot lui serre la main en plissant les yeux et en essayant de se souvenir de quoi cet homme est censé être mort, puisqu' Irina lui avait dit, il en est sûr, que son père était mort."

Au bout du chemin, Lancelot, cet homme replié sur lui même, sans ami, sans envie d'une quelconque communication avec autrui, cet homme qui se satisfaisait simplement de la présence de sa femme sans lui poser aucune question, au bout du chemin, Lancelot aura trouvé quelque chose qui ressemble au sens de la vie.
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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C'est le premier livre lu à cet écrivain et je dois dire qu'il y a pas mal d'originalité. D'abord il y a le manque de ponctuation et le sens de la formule précise. le manque de ponctuation permet au lecteur un tempo et un souffle parfaitement personnels.
Lancelot est un drôle de personnage qui va épouser (trop) rapidement Irina. Il ne sait rien d'elle. Elle va se tuer en voiture et Lancelot va découvrir des choses sur sa femme.Et nous des choses sur ce malléable Lancelot.

Ensuite il y a une histoire policière qui restera peu claire car c'est au lecteur de se raconter la suite et de cogiter en suivant certains indices.

C'est un roman psychologique car les personnages sont confrontés à une histoire bien réelle, avec des attitudes concrètes, souvent inattendues.Avec en corollaire une question philosophique: connait-on bien les gens qui nous entourent?

Et un roman fantastique qui va surprendre agréablement le lecteur, le déstabiliser et l'intriguer.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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