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EAN : 9782859204662
120 pages
Le Castor Astral (25/09/2001)
4.6/5   5 notes
Résumé :
Depuis leur première parution en 1920, ces poèmes ont été constamment réédités en Angleterre. Au fil du temps, l’œuvre de Wilfred Owen a dépassé son statut de témoignage d’époque pour gagner celui de classique de la poésie anglaise. C’est de la condition humaine dont il est ici question. L’homme meurtri, humilié, nié jusque dans son humanité même.
Un livre bouleversant.
En même temps que la version revue et augmentée de cette anthologie, paraît La Nui... >Voir plus
Que lire après Et chaque lent crépuscule... Poèmes et lettres de guerre (1916-1918), édition bilingue français-anglaisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Quand on lit les poèmes et les lettres de Wilfred Owen sur la guerre de 1914-1918, on est tout de suite abasourdi par la véracité cruelle qui s'en dégage. Les lettres au ton poignant, désabusé, adressées à sa famille sont comme des petites suppliques d'un héros fatigué, dégoûté par l'inanité de la réalité guerrière et de son incommensurable inutilité. Les poèmes, eux reflètent un autre aspect de la personnalité du jeune auteur, on perçoit immédiatement son immense talent de poète autodidacte, qui se révèle dans l'adversité à laquelle il fut confronté dans son existence et en particulier au travers de ses témoignages terrifiants sur les horreurs de la guerre. Les vers sont majestueux empreints d'un héroïsme pudique, celui des hommes simples qui font leur devoir envers et contre tout. Les mots et les phrases sonnent comme des élégies douloureuses et mélancoliques, portant au firmament des héros, ces soldats britanniques venus sauver la France et finissant misérablement loin de leur patrie, le visage dans la boue froide et glauque du nord de la France. Sort triste et injuste, qui sera hélas celui de ce poète brillant promis à un bel avenir littéraire, avec en plus la cruauté de mourir sept jours avant la fin de la guerre le 4 novembre 1918.
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Magnifiques poèmes et lettres de guerre d'un jeune Anglais, tombé le 4 novembre 1918 à l'âge de 25 ans dans le Nord de la France. Ils ont été publiés en français grâce à Xavier Hanotte, auteur belge qui a introduit le personnage de Wilfred Owen dans son roman Manière noire (il rend même "visite" au héros!!). Oeuvre poignante et un immense poète à découvrir.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Anthem for doomed Youth


What passing bells for those who die as cattle?
Only the monstrous anger of the guns,
Only the stuttering rifles' rapid rattle
Can patter out their hasty orisons,
No mockeries for them from prayers and bells,
Nor any voice of mourning save the choirs, –
The shrill, demented choirs of wailing shells;
And bugles calling for them from sad shires.

What candles may be held to speed them all?
Not in the hands of boys, but in their eyes
Shall shine the holy glimmers of good-byes,
The pallor of girls' brows shall be their pall;
Their flowers the tenderness of silent minds,
And each slow dusk a drawing-down of blinds.
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J'AI VU FONCER LA POURPRE DE SA BOUCHE

J'ai vu foncer la pourpre de sa bouche ronde quand elle tomba
Tel un soleil profond en sa dernière heure.
J'ai contemplé, magnifique, le recul de l'adieu,
Nuages, demi-jour, demi-pénombre.
Et le firmament de sa joue embrasée d'une ultime splendeur.
Et dans ses yeux
La lumière des froides étoiles, très vieilles, très pâles,
En des cieux différents.
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Le dernier rire (extrait)
"Mon amour", gémit un autre, tel un amant transi.
Il s'écroula lentement, sa face baisa la boue.
Et les baïonnettes rirent de toutes leurs
longues dents.
Des bandes d'obus poussèrent huées
et grognements.
Tandis que le gaz sifflait.
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