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EAN : 9782020319027
352 pages
Seuil (04/06/1997)
3.01/5   303 notes
Résumé :
"Je n'ai jamais aimé que les hommes cruels", m'avait déclaré Louise Brooks. "Les hommes gentils, c'est triste, mais on ne les aime pas. On les aime beaucoup mais sans plus.

Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? Moi non. Un homme cruel est léger, riche, infiniment mystérieux...

Imprévisible. Il vous tient en haleine. Alors qu'on finit par en vouloir à un homme à qui on peut toujours faire confiance... >Voir plus
Que lire après Les hommes cruels ne courent pas les ruesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Mon premier livre de Katherine Pancol...et je n'ai vraiment pas aimée!!! J'ai bien mis un mois à traîner cet ouvrage...ce qui est très rare.
Ce livre est presque une torture à lire. On n'y comprend rien ! Des personnages qui sortent de nulle part, des descriptions qui passent du coq à l'âne. Qui est qui ? Qui fait quoi ? J'ai juste compris que le personnage principal est très attachée à son père (elle en est limite amoureuse, à en lire certains passages...) et que ce papa n'est plus de ce monde... Syndrome d'Oedipe dans ses relations???
C'est dommage...
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Un livre dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à rentrer. Une relation forte, trop forte, entre la petite fille et le père et qui en devient parfois glauque. Des comportements toxiques voire dangereux, une volonté de se faire du mal et de fuir toute chance au bonheur de l'héroïne qui m'ont agacé. Une héroïne donc à laquelle je ne me suis pas identifiée une seule seconde. Ce n'est qu'au dernier tiers du livre que j'ai commencé à réellement me laisser porter. À partir du moment où elle réalise qu'il faut changer pour pouvoir avancer, surmonter ses vieux démons, pour pouvoir un jour toucher au bonheur.
Bref, un livre que je ne recommanderais pas spécialement mais que j'ai pris plaisir à découvrir à un prix aussi riquiqui et un format pour le moins différent.
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Résistez à l'envie de lire la quatrième de couverture avant de vous plonger dans les délices de ce livre... Elle dévoile tout ce qui fait l'essence de cette oeuvre ; et quand j'écris "oeuvre" je n'ai pas l'impression de me tromper de mot.

Comme toutes les héroïnes de Pancol que je connais, celle-ci est aussi à la recherche d'elle-même. Comme pour toutes les héroïnes de Pancol (que je connais), le passé envahit le présent, au point de le tétaniser.

Le début du roman est "glauque"... "l'homme" est proche, très proche de la petite fille, trop proche. Lorsqu'on découvre que "l'homme" est le père de l'enfant, la pensée dérive vers l'idée de l'inceste.

D'ailleurs, si le climat entretenu par le père n'est pas incestueux, il est incestuel.

"L'homme" de la petit fille, cruel, va habiter tout son espace de femme. Il l'aura fait rêver à l'AMOUR, mais ne lui aura accordé que des miettes de présence et de longues attentes désespérées. Toute son enfance sera bercée de l'illusion que "l'homme" l'aime vraiment, même s'il la délaisse perpétuellement.

Devenue femme (et orpheline), l'héroïne va épuiser ses ressources les plus intimes pour retrouver "l'homme" dans les hommes qu'elle rencontrera.
Même Allan - lui aussi très réticent à aimer - devra subir le passé de l'enfant, chargé de rêves ambigus, de déceptions inexplicables, de souffrances insondables, avant de trouver gré dans le coeur et le corps de "la femme".

Je me suis passionnée pour ce roman, au point d'avoir envie de le reprendre à la première page, sitôt arrivée à la dernière. D'ailleurs je le relirai, c'est certain !
Lien : http://lire-lier.blogspot.com/
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J'ai tout adoré dans ce roman : le thème, la façon de l'aborder (originale et sans lourdeur, sans longueurs), le style d'écriture.
Katherine Pancol a cette capacité de vous embarquer dans la vie de ses personnages, c'est bien le cas avec cette héroïne, dont on ne connaît même pas le nom! Trop d'ambivalences en elle, c'est comme si plusieurs personnes cohabitaient en elle : comment lui attribuer un seul nom en effet!
J'ai particulièrement adoré la fin de ce roman, pas de cliché mal venu, tout est dans le même ton et le même esprit jusqu'à la dernière ligne! Les dernières pages m'ont particulièrement touchée, des mots qui viennent parler directement à votre coeur : voilà ce que j'appelle un livre réussi!
Je le conseille à toute femme pour qui la rencontre amoureuse et/ou l'homme est une énigme non résolue...
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En tant que grande admiratrice du travail de Katherine Pancol, et en attendant de lire son nouveau livre, « Trois baisers », j'ai décidé de me tourner vers ses premiers romans, et notamment « Les hommes cruels ne courent pas les rues », dont le titre m'a directement intriguée. Ce titre pourrait s'expliquer en une phrase, qui se trouve sur la quatrième de couverture du livre, et que je trouve particulièrement bien formulée : « Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? ».
Il s'agit donc d'un livre sur les relations entre les hommes et les femmes, sur ces femmes qui semblent avoir besoin de souffrir pour vivre pleinement une relation, et surtout sur l'influence d'un père sur la vie amoureuse de sa fille. Ce dernier aspect, je l'avoue, m'a un petit peu troublée. En effet, la confusion entre l'homme, le père, et l'homme, le petit ami, est à mon sens assez malsaine.
Pourtant, je me suis laissée prendre au jeu, et emporter dans les méandres des sombres pensées de cette femme, dont Katherine Pancol ne nous dévoile d'ailleurs pas l'identité, ce qui renforce l'attachement et l'identification au personnage. Car en effet, une fois de plus, cet auteur est parvenue à construire un personnage en chair et en os, qui prend vie au fil des pages, avec une réelle personnalité, des centres d'intérêts.
Malgré tout, certains passages m'ont mise mal à l'aise, toujours par rapport à la relation au père. J'ai donc achevé cette lecture mitigée : je ne pouvais pas dire que je n'avais pas aimé car j'avais dévoré cette histoire, mais je ne pouvais pas dire non plus que j'avais apprécié car certains points me dérangeaient. J'ai notamment été déçue par la fin : alors que je m'attendais à ce que l'héroïne parvienne à vaincre ses vieux démons, elle finit par épouser un homme très semblable à son père. En outre, ce dernier a eu envers elle une conduite exécrable, et d'un point de vue féministe, le comportement de cette jeune femme, qui se contente de prendre son mal en patience et de rester à disposition de cet homme tandis qu'il voit d'autres femmes, est à mon sens à abolir. Ainsi, la morale de l'histoire n'apparaît pas clairement et semble même tout-à-fait inversée.
Je suis donc restée avec cette drôle de fin en travers de la gorge, jusqu'à ce que je lise « le bonheur est dans le crime », de Jacqueline Harpman, qui nous livre un roman sur l'inceste absolument répugnant et que j'ai pourtant trouvé assez prenant. Cette histoire m'a amenée à me poser la question : Qu'est-ce qu'un bon livre ? Un livre agréable à lire ou un livre bien écrit ? J'ai alors repensé aux « Hommes cruels ne courent pas les rues » et en suit arrivée à la conclusion que puisque ce livre est bien écrit (dans un style oral certes déroutant mais traduisant à merveille le dialogue intérieure de l'héroïne), et puisque je l'ai lu en quelques jours à peine, alors il s'agit pour moi d'un bon livre. Quant aux aspects qui m'ont dérangée, à la réflexion, peut-être nous permettent-ils justement de nous pousser à nous poser certaines questions sur la nature humaine et ses aspects parfois contradictoires et destructeurs.... Et concernant cet apparent « happy end », je le trouve finalement très original. En effet, il faut avouer qu'un véritable happy end (la rencontre avec un homme gentil avec qui elle parviendrait à avoir des relations saines sans systématiquement penser à son père) serait assez peu crédible, voire un peu « tarte à la crème ».
En conclusion, je vous conseille la lecture de ce livre, car bien qu'il suscite en nous des sentiments controversés, il suscite la réflexion, ce qui est assez rare de nos jours. Effectivement, à l'heure actuelle, la plupart des livres présentent une histoire à lecture unique, très premier degré, et rares sont les romans qui provoquent de réels débats.
Lien : https://elise-et-rapha.weebl..
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Combien de fois, moi aussi, avais-je supplié un homme de m'aimer pour ensuite le rejeter parce que, justement, il m'aimait?
Combien de fois avais-je abandonné un homme pour les raisons précises pour lesquelles je l'avais adoré? Un homme meurtri qui ne comprenait pas, qui ne pouvait pas comprendre puisque, moi non plus, je ne comprenais pas. C'est cela que je voulais éclaircir. Cette haine soudaine de l'homme que j'avais séduit et à qui je reprochais justement tout ce qui m'avait séduit en lui. Cette haine viscérale qui me retournait les boyaux et me laissait pantelante, vomissante presque, me haïssant moi avec lui.
Ecoeurée. Fatiguée.
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Il te connait à peine et chaque fois que tu le vois tu lui fais une scène ! Tu sautes sur le premier prétexte pour t'inventer un abandon, une trahison. Comme s'il t'appartenait. Comme si ta vie dépendait de lui. Mais c'est faux, ma petite vieille. Ta vie, elle t'appartient à toi. Et il est temps que tu lui trouves un sens en dehors de l'homme adoré. Tu oublies qui tu es. Tu oublies que tu n'as besoin de personne, au fond. De personne. Tu te débrouilles très bien toute seule. Tu sais très bien vivre toute seule. Mais dès qu'un homme se pointe, un homme qui t'intéresse un peu, tu mets de côté la balaise, l'indépendante, pour retomber en enfance.
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Mais soudain une autre voix surgit. "Tu as peur parce qu'on t'a déjà fait le coup, hein? me susurre la fille formidable. C'est ça que tu redoutes? Dis-le. Mais ce n'est plus le même, pauvre idiote. Il est mort. Il est mort. C'est fini. C'est le passé. Tu prétends que tu l'as liquidé et t'arrêtes pas de le ramener sur le devant de la scène. Accepte. Accepte qu'on t'aime. Tente le coup. Arrête d'avoir la trouille. La trouille au ventre tout le temps dès que les choses deviennent sérieuses. La trouille d'aimer, la trouille qu'on t'aime, la trouille qu'on t'abandonne."
J'écoute la petite voix et j'attends.
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Les vraies New-Yorkaises ont compris: elles enfilent, pour bondir de bus en métro, de trottoirs en caniveau, des Nike qu'elles troquent à l'entrée du bureau contre des escarpins légers. Armée de femmes d'affaires montées sur semelles de caoutchouc brandissant l'attaché-case obligatoire. Obligatoires aussi: le tailleur beige ou marine, à jupe droite ou en godets, le chemisier à jabot, le sandwich plastifié pour ne pas perdre de temps à déjeuner, l'aisselle bloquée par le déodorant, la mine sévère mais maquillée indiquant que tout va bien, qu'elles ont leurs émotions bien en main. Dangereux l'émotion, dans le monde des affaires! Elle conduit tout droit au doute. On patine. On suppute. On s'effiloche la comprenette. Faut avoir l'esprit bien raide comme le tronc.
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Les gens qui réussissent à s'aimer du premier coup, je me demande comment ils font.
A mon avis, ce doit être bidon.
C'est vraiment dur de se comprendre, de s'ajuster, au début. Chacun plaque sur l'autre son petit rêve misérable de bonheur en espérant que le miracle va prendre. Que les deux rêves ne feront qu'un. Ainsi surgissent les malentendus. On prend un mot pour un autre, un baiser pour un autre, un silence pour une communion. Charlatanisme de contes de fées! Il n'y a rien de plus dur que les débuts: deux silences qui s'accordent, deux baisers qui veulent dire la même chose ou même deux soupirs à l'unisson. En fait, tout ça part dans toutes les directions mais on se persuade du contraire.
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