AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782757895863
600 pages
Points (08/03/2024)
3.69/5   105 notes
Résumé :
Le pire danger pour l'espèce humaine ? L'ALIENation...

Mai 2022. À 400 kilomètres de la terre, la station spatiale internationale sombre dans la nuit artificielle. Tandis que l'équipage dort, le cadavre éventré d'un astronaute américain flotte en impesanteur dans l'un des modules de recherche. Le même jour, à Lyon, le corps éviscéré d'un biologiste américain est retrouvé à 30 mètres de profondeur, dans un mystérieux réseau de galeries souterraines bap... >Voir plus
Que lire après AlienésVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 105 notes
5
13 avis
4
20 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis
Et pourquoi pas ? le point de départ est très accrocheur avec son côté sensationnel, vraiment original pour le coup : le cadavre d'un astronaute américain est retrouvé atrocement éventré dans la Station spatiale internationale … au même moment que celui d'un concitoyen biologiste éviscéré 400 km plus bas dans le réseau de galeries souterraines des Arêtes de poisson à Lyon.

Pourquoi pas me laisser emporter par un scénario osé entre James Bond, Da Vinci Code, James Bond et Giacometti Ravenne, porté par l'imagination fertile d'un auteur qui parvient à additionner brillamment astrophysique et xénobiologie, GAFAM et NATU, Jésuites et Extra-Terrestres, ésotérisme et espionnage post Guerre froide ? Dans une course contre la montre de Californie au Kazakhstan en passant par Lyon et le Mexique, avec multiples ramifications spatio-temporelles ?

On sent que l'auteur s'est beaucoup amusé tout en respectant le lecteur. J'ai marché à fond pendant un peu plus de 200 pages, en mode enfoncée dans mon fauteuil à popcorn en compagnie de ce roman blockbuster qui s'assume comme du pur divertissement sans être pour autant décérébrée. Fabrice Papillon a un talent évident de vulgarisateur, même une buse en sciences comme moi n'a jamais été perdue, j'ai même l'impression d'avoir presque pigé toutes les références scientifiques évoquées avec une érudition pédago jamais pédante.

Mais j'ai tout de même quelque peu décroché vers la moitié. Je n'ai pas réussi à lire premier degré ou xième degré ( selon les besoins ). Petit à petit, les personnages principaux très caricaturaux m'ont agacée ( même si je me suis aussi marrée ) , l'aspirante commissaire Louise en mode bulldozer jurant comme un charretier, ou le beau gosse astronaute-médecin-pilote and co Ethan. Même un brin de romance entre eux n'a pas fait resurgir la midinette en moi. Au final, les invraisemblances échevelées me sautaient au visage, tout comme les multiples interventions de personnages réels ( Joe Biden, Elon Musk et même le pape François ), elles aussi un poil too much.

Bref un roman qui n'est pas vraiment ma came ou que j'ai lu sans avoir le bon état d'esprit, mais tout de même plaisant avec une résolution nette et cohérente ( bravo le titre à double lecture ) ! Je suis d'autant plus déçue d'être restée à quai que les retours critiques sont très élogieux et que j'avais adoré le premier roman de Fabrice Papillon, le Dernier Hyvver.
Commenter  J’apprécie          11516
J'avais découvert la plume de Fabrice Papillon au travers de son premier thriller historique : « le dernier hyver ». Je participais cette année-là au jury du Prix du Meilleur Polar des Editions Points et ce livre avait été un lauréat haut la main.

Si vous ne connaissez pas cet auteur, je dois vous faire une confidence : attention, ce livre est dangereux. Et oui, dangereux car très difficile à déposer, à suspendre sa lecture, à ne dire qu'on n'y consacrera que 5 petites minutes… Une fois lancé, vous n'arriverez certainement plus à vous arrêter. En tout cas, pour ma part, cela a été le cas!

Deuxième chose dont je souhaitais vous faire part, c'est que l'auteur consacre un énorme et colossal travail à documenter son histoire. Hors de question, de survoler son sujet quel qu'il soit. En effet, cela doit être des heures et des heures de fouilles dans la littérature, dans la documentation que l'auteur doit passer afin d'offrir à ses lecteurs des thrillers aussi fournis ! Dès qu'il aborde une question en particulier, rien n'est laissé au hasard. On y apprend une flopée d'information et ce, sans s'en rendre compte.

Dans « Aliénés », j'ai adoré que le milieu de l'espace soit omniprésent. Étant, depuis toute petite, une grande fan du monde spatial, j'ai encore pu y découvrir plein de choses. Quand Fabrice Papillon vous décrit l'ISS, la station spatiale internationale, vous avez tout simplement l'impression d'y graviter, en compagnie de son équipage à plus de 400 km de la terre. Quand j'ai lu certains détails, j'ai eu l'impression que l'auteur lui-même s'y était rendu tellement des détails y sont apportés, c'est inouï !

J'apprécie cette manière de travailler un bouquin, surtout que c'est encore plus rare en matière de littérature noire. Et juste pour cela, je dois en tirer mon chapeau!

Entre la France et les Etats-Unis, c'est une véritable enquête qui est menée sur les chapeaux de roues. On ne s'ennuie à aucun moment.

Le personnage de Louise Vernay est déjà apparu dans le premier thriller de l'auteur, dont je vous parlais ci-dessus, « le dernier hyver ». Flic au caractère exécrable, alors qu'elle fait habituellement cavalier seule, elle doit s'associer afin de faire toute la lumière sur de mystérieux et sanguinolents décès.

Franchement, j'ai beaucoup apprécié cette lecture divertissante et originale. C'est tout un univers qu'offre l'auteur à ses lecteurs. Digne des meilleurs thrillers historiques et d'aventure, Fabrice Papillon fait partie de la cour des grands et mérite toute sa place sur cette scène où les écrivains de talent qui parviennent à vous tenir en haleine pendant plus de 500 pages ne sont pas des plus nombreux.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          501
Un astronaute qui meurt dans la station spatiale située à 400 km de la terre dans les mêmes circonstances qu'un inconnu retrouvé assassiné dans des souterrains à Lyon, voilà le début de ce roman qui va à cent à l'heure.
Envie d'un roman qui dépote, avec une intrigue digne d'un Indiana Jones ou d'un James Bond, mélangé à du Da Vinci Code pour faire bonne mesure, et qui mêle ésotérisme, biologie, astrophysique, religion, ère numérique, complot politique et économique, sans oublier une pincée d'extraterrestres ?
Ajoutez des personnages inoubliables bien que très caricaturaux, une histoire riche bien que vraiment alambiquée, des faits extraordinaires, des révélations fracassantes, des courses poursuites, des tentatives de meurtres, le monde à sauver et même de l'amour !
On y rencontrera aussi des personnes réelles, jouant ainsi leur propre rôle.
Je ne suis pas une adepte de ces romans qui visent clairement le sensationnel, mais là, après plusieurs lectures denses et un peu déprimantes, j'ai pris plaisir à dévorer cette histoire qui, malgré ses défauts, m'a tenue en haleine.
J'ai aussi beaucoup ri, j'ai même pensé que l'auteur avait fait un pari avec des amis, consistant à placer le mot « sidéral » le plus de fois possible dans son roman !
Et si vous êtes curieux, vous pourrez découvrir que certains faits sont totalement véridiques, comme l'existence des arêtes de poisson de Lyon.
Je remercie chaleureusement NetGalley et les éditions Plon pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          340
Dans son précédent roman, Régression, Fabrice Papillon mettait l'Humanité face à elle-même, et aux risques qu'elle court si rien ne change vite.

C'était une étape importante, après un premier livre, le dernier hYver, qui montrait déjà qu'on n'apprenait décidément rien de notre passé.

Citius, Altius, Fortius – Plus vite, plus haut, plus fort, pourrait-on titrer pour parler de cet incroyable troisième roman.

Dans cette intrigue, le passé a toujours son importance, il dicte encore ses règles, mais l'histoire se veut plus contemporaine. Même légèrement en avance sur son temps (l'action se déroule en 2022).

L'auteur écrit des thrillers aux multiples ramifications, qui naviguent dans l'espace et le temps. Cette fois-ci, pas de retour arrière dans la narration, mais un vrai saut dans l'espace (au sens propre). Si, en cette année 2021, vous suivez les aventures de Thomas Pesquet et de ses collègues astronautes depuis l'ISS, vous les vivrez en réalité augmentée en lisant Alienés.

J'étais resté sans voix après la lecture de ses deux précédents livres ; inoubliables. Avec celui-ci je suis tombé à la renverse (pour rester poli).

Voilà très exactement ce que je recherche et espère dans mes lectures, une inventivité de tous les instants avec un fond réel bien présent et creusé, un culot et une prise de risque continuelle, une volonté de proposer autre chose que ce qui a déjà été lu et relu. Et l'ambition d'à la fois divertir et instruire ; du bon temps et une vraie matière à réflexions.

L'écrivain évolue. Loin de stagner et de proposer la même trame, il s'adapte à son intrigue, cherche à aller ailleurs. Plus haut, plus profond, plus vite. de l'immensité de l'espace aux profondeurs insoupçonnées de la ville de Lyon, ou encore de pays plus lointains, l'aventure littéraire prend des allures d'odyssée.

Mouvementée à faire pâlir les meilleures scènes des James Bond, ahurissante à en faire perdre vos repères les plus ancrés, révélatrice à en rester bouche bée, ludique à prendre son pied.

Ne réduisez pas votre perception de ce roman à son seul titre. Comprenez déjà que le jeu de mot à un vrai sens, une vraie raison. Mais vous n'imaginez pas la richesse qui se dissimule derrière.

Tant de sujets imbriqués, à en donner le tournis, sans jamais perdre le fil. Les fils ! Il y en a tant, et pourtant tout se tient, rien ne s'emmêle, la tresse prend forme toujours plus solidement.

L'auteur est un vulgarisateur hors pair, attendez-vous à ressortir profondément enrichi de cette expérience. J'ai appris tant de choses sur tant de sujets qui font le Monde (ce qu'il dévoile sur les sous-sols de Lyon, par exemple, est incroyable).

La réalité dépasse la fiction, mais la fiction ne se laisse pas faire ! Parce que Papillon est aussi un conteur formidable. Une vraie éponge, par son parcours et ses goûts, qu'il sait mettre au service d'une histoire jamais lue.

Ceux qui s'attendent à une histoire de science-fiction risquent d'être sacrément surpris. Il est question de secrets les mieux gardés, mais en rien loufoques ou inventés. Et la marotte de l'auteur sur les origines tient aussi sa place. Prenez attention aux extraterrestres, mais surtout faites gaffe au GAFAM.

L'écriture a débuté avant que la Covid ne nous assomme. Ce qui s'est passé entre temps prend d'autant plus de sens, à en être déstabilisant.

Le ton, la plume sont différents aussi par rapport aux deux précédents romans, gradation vers une approche plus directe, plus frontale qui sied à cette histoire et à ces personnages-là. A l'image de scènes d'action dignes des plus gros blockbusters. de quoi toucher le public le plus large, et prouver qu'on peut divertir tout en proposant un vrai fond, de vrais thèmes pour cogiter. A l'image du final…

Fabrice Papillon propose un thriller unique, d'une intensité folle. Entre action et réflexions, ce roman ne laisse pas une minute au lecteur pour respirer. Une intrigue osée, incroyablement inventive tout autant qu'érudite. Aussi dingue qu'ambitieuse et intelligente !

Alienés, nous ne sommes pas seul…
Lien : https://gruznamur.com/2021/1..
Commenter  J’apprécie          291
A bord de la Station Spatiale Internationale un astronaute américain est retrouvé éventré dans le laboratoire Colombus. Un autre américain est retrouvé dans le même état au fin fond des galeries souterraines, nommées Les Arêtes d'après leur forme, dans le coeur de Lyon.

Vous prenez un peu de Giacometti et Ravenne, un soupçon d'Alien, des flashs de l'Arme fatale, un zeste de Fast and Furious, le tout à la sauce “scientifique-technologique-ésotérique” et j'en passe et vous voilà plongés dans ce thriller hors catégorie !

Une enquêtrice lyonnaise crispante au possible qui une fois en compagnie du beau gosse passe son temps à tourner de l'oeil en le regardant tout en parcourant L.A. en long en large et en travers dans un bolide, genre visite guidée et commentée !

Des personnages caricaturaux qui frisent le ridicule et lassent rapidement, des personnalités réelles pour crédibiliser le récit mais ça a cessé de fonctionner assez rapidement pour ma part ! Trop de mélange de genres, trop d'événements et trop rapides et parfois trop bourrins !

L'intrigue est intéressante et bien menée mais littéralement noyée ! J'ai lu jusqu'au bout parce que je voulais savoir qui, quoi, pourquoi et que j'ai appris que l'auteur s'était beaucoup amusé à écrire ! L'impression qui m'en reste est celle d'un trop de tout indigeste mais heureusement ça se lit aisément !!

#Aliénés #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge PAVES 2021
Commenter  J’apprécie          310


critiques presse (1)
LaProvence
09 janvier 2022
Un auteur français à l’imagination particulièrement fertile, Fabrice Papillon, après Dernier Hyver et Régression, continue à mêler la science à sa furie d’imaginaire pour nous entraîner cette fois dans l’espace. […] Comme à chaque fois, son imaginaire débridé nous emporte très très loin de la norme du genre…
Lire la critique sur le site : LaProvence
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque vous atteignez un très haut niveau scientifique et que vous tutoyez la complexité du monde, il n'est pas rare que vous soyez touché par la grâce. La perfection du monde, la mécanique infaillible qui le régit finissent par défier toute rationalité. Et vous en venez à croire en Dieu.

Je pourrais vous citer une vingtaine de grands chercheurs qui ont passé le pas, même parmi les plus fervents athées.
Commenter  J’apprécie          130
« (…) Louise n’écoutait plus. (…) Elle n’aurait plus jamais affaire au monde réel des politiciens, ni au monde virtuel des géants du numérique. Deux mondes qui s’entrelaçaient pour le pire. Et rien que le pire. »
Commenter  J’apprécie          190
Elle ne s'était pas farci ce voyage et cette nuit merdique dzns la mythique Silicon Vallée pour rien. Elle voulait au moins découvrir les sièges des maitres du Monde : Google, Apple, Facebook... Ces virtuel existaient réellement. Des hommes et des femmes peuplaient les allées de sites gigantesques, à l'échelle leurs profits astronomiques et de leur emprise totalitaire sur l'espèce humaine. 

L'enquêtrice, la première, dans son ridicule appartement de la non moins insignifiante ville de Lyon, à des milliers de kilomètres, consommait des térabits de séries débiles sur Netflix ou Amazon Prime, et suivait sans moufter les recommandations des robots de Google lorsqu'elle saisissait des requêtes dans la fenêtre du moteur de recherche. 

Ce monstre avait remplacé ses profs, sa mère, son père, les consultants traditionnels de la police nationale, et répondait à n'importe quelle question. Elle entrait un mot, une expression, un numéro de téléphone, et God Google répondait. 

C'était ni plus ni moins l'incarnation silencieuse, sur les écrans de milliards d'utilisateurs, du fameux HAL 9000, I'ordinateur imaginé par Stanley Kubrick et Arthur C. Clarke dans 2001, I'Odyssée de l'espace. Elle pensait souvent a leoil rouge angoissant de cette intelligence artificielle qui prenait l'ascendant sur lhomme, au point de vouloir l'éliminer pour dominer le monde. Les robots de Google et leurs capacités à répondre en quelques femtosecondes à n'importe quelle requête faisaient froid dans le dos et dénotaient un pouvoir sans limites sur les frêles cerveaux humains qui les avaient pourtant engendrés. 

Louise en était parfaitement consciente, mais ainsi que pour la weed et l'alcool, elle se trouvait incapable de résister. Elle devait se laver le cerveau, comme les autres, pour tenir le coup. Ne pas definitiveme sombrer dans le néant, la dépression, le suicide. 

Car ces idées la visitaient parfois, lorsqu'elle rentrait de journées éprouvantes au contact de la noirceur humaine. Des meurtres abjects pour quelques grammes de crack, des viols ignobles, et d'autres crimes et délits sordides qui scandaient ses journées de flic. 

Elle se changeait les idées et suivait les recommandations des GAFA qui maîtrisaient son emploi du temps et orientaient ses choix, tels ceux de centaines de millions d'autres connes. Avec une bière ou deux, elle oubliait. Et faisait comme si tout était normal. 

Elle continuait d'avancer, tel un zombie dans une matrice déliquescente. Les Romains tenaient leur peuple avec du pain et des jeux ; rien n'avait changé. L'alcool, les drogues, les jeux vidéo et les plateformes de streaming s'étaient juste substitués aux miettes de céréales et aux massacres des condamnés par les fauves assoiffés de sang. 

Aujourd'hui, les fauves vivaient tapis dans la silice, au ceur des puces et des circuits imprimés, obeissant aux imprécations de leurs maîtres qui transitaient par le World Wide Web et déferlaient dans les tsunamis électromagnétiques du WIFI.
Commenter  J’apprécie          00
- Vous ne pouvez pas commencer vos interrogatoires ni mener vos investigations sans avoir obtenu l'accord des autres parties prenantes de la Station, et, en priorité absolue, les Européens.
- Qu'est-ce que c'est que ces conneries ? s'offusqua Jim Boorman, le responsable de la délégation du FBI. Il était Agent spécial superviseur, un haut rang au sein de l'Agence. II était aussi américain jusqu'au bout des ongles et ne supportait pas l'idée que des étrangers puissent s'ingérer dans une affaire qui concernait la mort d'un compatriote.
- Le problème, reprit le juriste, c'est que Bob Jenkins est mort à bord du module Columbus.
- Et alors ?
- C'est un module immatriculé par l'Agence spatiale européenne. Or, comme le prévoit le traité de l'espace extra-atmosphérique de 1967, c'est l'Etat qui a immatriculé le module dans lequel a lieu un crime ou un délit qui a juridiction. Donc formellement, c'est à l'Europe de mener I'enquête. Pas à vous.
Commenter  J’apprécie          20
Voler à bord de la Station spatiale internationale, c'était vivre une expérience unique, certes, mais c'était surtout s'ennuyer ferme en côtoyant pendant des mois les cing mêmes tronches. Pisser dans des poches, stocker sa merde dans des compartiments, bouffer des mets insipides, sentir des relents d'ordure - parce que l'air se purifiait mal - et passer des heures à courir sur un tapis de course pour maintenir sa masse musculaire et ne pas finir comme un poulpe anémique.
Bref, la vie d'un putain de hamster en cage, qui pédale, pédale et pédale encore dans sa roue, faute de mieux.
Seul su-sucre : une petite virée extravéhiculaire dans l'espace, histoire de resserrer deux boulons sur I'une des quatre paires de panneaux solaires rivetés sur la longue poutre perpendiculaire aux modules habités, et dont le scintillement pouvait être aperçu depuis la Terre, la nuit.
Alors, oui, Shepard voyait lui aussi la vie en noir.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Fabrice Papillon (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabrice Papillon
"La Conjuration de Dante" de Fabrice Papillon - éditions du Seuil
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (356) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2865 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..