AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Marie Chivot-Bulher (Traducteur)
EAN : 9782384363179
Faubourg Marigny (10/01/2024)
4.32/5   103 notes
Résumé :
Un premier roman qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale, au sein d’un cirque itinérant absolument magnifique, et qui traite du passage à l’âge adulte d’une fillette durant les heures les plus sombres de notre histoire.


1938. Lena Papadopoulos n’a jamais tout à fait trouvé sa place dans le cirque, même en tant que fille de l’extraordinaire illusionniste en tête d’affiche, Theo. Brillante et curieuse, Lena aspire à la magie du monde ré... >Voir plus
Que lire après La fille de l’illusionnisteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
4,32

sur 103 notes
5
38 avis
4
13 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
2 avis
La magie a opéré avec ce très beau roman La fille de l'illusionniste.

Nous suivons le destin de trois personnages centraux. Léna, petite fille infirme suite à la polio, Theo son père protecteur et Alexandre, une rencontre charnière.
Début des années trente, Théo se voit seul à élever son bébé Léna après le décès en couches de son épouse. Remarqué pour ses talents en tant qu'illusionniste, il est repéré par Horace le directeur d'un train gigantesque « Le monde des merveilles ». Théo sera la star des représentations menées par le cirque. Et n'aura de cesse de protéger sa fille à tous prix.
Léna grandira dans ce cirque et sera frappée par le rejet des autres enfants vu son infirmité. La solitude sera lourde à porter pour la petite fille. Même si elle se nourrit de livres et de l'amour de son père.

A l'arrivée du petit Alexandre aux portes de la seconde guerre mondiale, le monde de Léna et de son père va s'en retrouver bouleversé. Sans compter ce secret qui hante Theo… et pourrait mettre à mal sa relation avec Léna.

J'ai beaucoup aimé cette histoire. Les personnages sont bien campés et prennent vie devant nos yeux. Les descriptions du monde des merveilles sont souvent à couper le souffle : les costumes décrits avec une beauté féminine rare, le labyrinthe des miroirs, et ce train qui avance, traversant pays, drames de l'Histoire et espoir. La magie a aussi grandement sa place dans ce roman nous offrant des images spectaculaires ou d'une jolie poésie.

Je vous recommande ce roman historique teinté de magie et d'amour de grande beauté.
Commenter  J’apprécie          738
La fille de l'illusionniste de Amita Parikh, un premier roman qui ne laisse pas insensible, il se passe toujours un évènement qui nous maintient dans une tension narrative, jusqu'au dénouement. Une belle plume, qui se lit facilement.

Lena, va naitre à Thessalonique cinq semaines avant terme, en même temps que sa mère Gia, décède de la typhoïde. Un bébé fragile, que son père Theo, protègera toute sa vie, de tout et de tous.

Horace, directeur du cirque, le Monde des Merveilles, proposera à Theo, de l'engager comme illusionniste, après avoir apprécié certains de ces numéros, et de subvenir aux besoins de la famille.

Un an après, petite fille au système immunitaire faible, Léna attrape la polio et se retrouvera sur un fauteuil roulant. Elle ne se mêle pas aux autres, se sentant différente, elle passera son temps à étudier avec une préceptrice qui la soutiendra dans tous ses combats. Lena aspire à la magie du monde réel de la science et de la médecine, malgré les limites de son handicap.

Un jour, elle découvre un jeune garçon inanimé dans un wagon, Alexandre, un orphelin juif, elle s'attache à lui et fera tout pour le sauver. C'est la deuxième guerre mondiale et les Allemands sont sur les dents. Il sera apprenti illusionniste avec le père de Lena.

La guerre s'intensifie, tout comme les sentiments entre Lena et Alexandre. le destin, n'est pas toujours comme on le souhaiterait, il peut être brutal et détruire des vies. Quand un matin, Theo et Alexandre sont arrêtés par les nazis et transférés dans un camp «modèle» pour juifs, chargés de les divertir.

La séparation est extrêmement brutale, Lena devra avancer seule, croire en elle, ne pas laisser les doutes l'envahir et être forte comme elle l'a toujours été.

Une très belle histoire au coeur d'un cirque itinérant, sa vie, à travers les saltimbanques de tous pays, les voyages à travers l'Europe et autres pays. La guerre, l'histoire. Theo profitera de chaque voyage, pour continuer à instruire Lena, en lui faisant visiter les musées et monuments de chaque ville.

Theo, Lena et Alexandre, des personnages, forts, et attachants qu'on suivra durant vingt ans. Un récit magnifique à partir de certains faits réels, je vous le conseille.

Commenter  J’apprécie          4326
À travers les pages de « La Fille de l'illusionniste », Amita Parikh dévoile un monde riche en mystère et en magie.
Chaque année, le rideau s'ouvre sur une nouvelle saison du Monde des Merveilles avec un dîner d'inauguration, annonçant le thème de la tournée à travers un festin enchanteur.
Un rituel qui met en lumière l'art de l'illusion orchestré par Théo Papadopoulos, le célèbre illusionniste. Lui et sa fille, Léna sont les personnages principaux de ce récit.

Léna, est née avec la polio, elle ne croit pas en la magie, mais en la science, à ce qui est tangible.
Une enfant qui rêve de faire de grandes études et qui n'est jamais rassasiée.
Elle a un esprit vif et curieux.
Théo, quand il a rejoint le prestigieux Cirque de luxe d'Horace, a imposé la condition que sa fille reçoive toujours la meilleure éducation.

Lena atteinte de la polio et se déplaçant en fauteuil roulant nourrit le rêve de remarcher un jour.
Elle se sent à part des autres membres de la compagnie même si son père fait absolument tout ce qui est son pouvoir pour qu'elle ne sente pas différente.

Les trajets habituels du cirque sont perturbés par l'ombre grandissante de la guerre, qui devient un élément central dans l'intrigue étalée sur 20 ans.

Une partie du récit se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, l'autrice va explorer non seulement la vie sous le chapiteau, mais aussi les pays en guerre. Les grands faits de l'Histoire.

L'itinéraire comprend des arrêts en Norvège, Hongrie, France, Italie, Espagne, Tchécoslovaquie, Allemagne, Angleterre, Monaco. Chaque escale offre à Théo l'opportunité d'enrichir l'éducation de Lena, ils explorent les musées et monuments des villes, cela ajoute une dimension culturelle au récit.

Amita Parikh excelle dans la création de descriptions magiques des spectacles, elle démontre un sens du détail qui m'a enchanté. Son écriture fluide, visuelle et cinématographique te transporte dès le départ, elle te plonge dans l'univers du cirque avec le dîner d'inauguration révélateur du thème annuel.

Tu as envie de voir les numéros de tes yeux, tu as envie de voir les pays visités et leurs musées, tu es tout le temps sollicité. Tu ne saurais vraiment pas t'ennuyer avec ce livre.

La guerre devient le catalyseur qui remet tout en perspective, je dirais que l'autrice divise l'histoire en deux parties distinctes.
Les descriptions des spectacles continuent d'enchanter, ils offrent des moments de répit bienvenus dans un contexte de conflit mondial.

Décès, deuil, et cruels coups du sort deviennent les fils conducteurs d'une histoire où mensonges, secrets et demi-vérités entrelacent constamment les pistes.
L'autrice brouille constamment les pistes, elle t'entraîne sans cesse sur de fausses pistes avec des rebondissements nombreux et inattendus.

Léna, Théo et Alexandre Robichaud, découvert dans le train du cirque, sont des personnages complexes et attachants. Leur évolution est magnifiquement orchestrée.
Chacun gère son passé de manière unique, ils illustrent à merveille la complexité des relations humaines.

La plume fluide et visuelle d'Amita Parikh crée une atmosphère cinématographique, elle te transporte au coeur du monde du cirque. Chaque spectacle, chaque tour de magie, est dépeint avec un sens du détail saisissant.

L'écriture, fluide tant pour les actions que pour les émotions, crée une immersion totale, je n'avais pas envie de voir le voyage se conclure.
Amita Parikh livre un récit solide qui marie habilement l'histoire et le divertissement.

Les notes de l'autrice à la fin, sur les personnes et les lieux réels de l'histoire, ajoutent une dimension supplémentaire à l'authenticité du récit.
Quand je lis un roman historique, j'aime apprendre et surtout savoir ce qui est fictif ou non.

L'histoire, s'étendant sur 20 ans, offre une réflexion poignante sur la vie et la résilience à travers le prisme du cirque ambulant.
L'autrice apporte un regard original sur l'occupation nazie, mêlant le contexte historique et le monde magique du cirque.
Une oeuvre fascinante et émouvante qui te transporte dans un monde d'émerveillement et d'émotions.

Si tu es en quête d'une lecture captivante, riche en émotions et en mystères, si tu aimes la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences, je te conseille ce livre absolument. Encore plus si comme moi tu aimes le cirque.
Prochainement, je prépare un réel avec des titres qui se passe dans cet univers. Celui-ci est totalement novateur de ce que j'ai pu lire jusqu'à présent.

Un premier roman qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale, au sein d'un cirque itinérant absolument magnifique, et qui traite du passage à l'âge adulte d'une fillette durant les heures les plus sombres de notre histoire.
À travers un cirque enchanteur et les épreuves de la Seconde Guerre mondiale, “La Fille de l'illusionniste” tisse une saga de 20 ans, dévoilant la magie, la résilience, et les mystères d'une famille d'illusionnistes, le livre offre une immersion cinématographique dans un monde d'émerveillement et d'émotions.
Lien : https://unesourisetdeslivres..
Commenter  J’apprécie          60
Je débute mon statut de Flamboyante pour l'année 2024 d'une manière fabuleuse ! En effet, ce roman m'a totalement enchantée et transportée.

Il se déroule principalement durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cirque itinérant "Le monde des merveilles" et on y fait la rencontre de Theo et de Lena, sa fille. On découvre ainsi que c'est après la perte de sa compagne que Theo est allé frapper à la porte d'Horace. Horace qui était attiré par le monde de l'illusion et du spectacle et qui très tôt, se concentra sur ce qui intéressait le public : « du divertissement, une échappatoire où s'émerveiller et oublier la pénibilité du quotidien ».
Il misa sur des artistes aux portes de la gloire et qui se battraient pour se hisser au sommet. Et c'est ainsi qu'il repéra Théo Papadopoulos qui va devenir un grand illusionniste.

Lena en grandissant va à son tour s'intéresser au monde du spectacle mais de son fauteuil roulant, elle ne peut que s'émerveiller de ce que réalisent tous les membres du cirque. Elle va aussi rencontrer Alexandre, un jeune apprenti illusionniste, un garçon qui cache des secrets, avec qui elle va partager une belle amitié.

Mais la guerre avec l'Allemagne va être déclarée et même si le cirque continue à se produire, leur quotidien va se trouver bousculé et certains vont être brutalement séparés, notamment par le camp de Therensiestadt dont personnellement je n'avais jamais entendu parler.

C'est une histoire magnifique et touchante, dans laquelle on voyage aux côtés de personnages attachants, avec lesquels on vit et on tremble pour eux, J'ai adoré partager ces moments et grandir à leurs côtés. Des personnages passionnants. Lena est une jeune fille courageuse et déterminée que l'on ne peut qu'admirer. Theo est un papa protecteur que l'on comprend et qui va se révéler être aussi un battant. Quant à Alexandre, il est aussi

Quant à la plume, je l'ai trouvée fluide et passionnante, très visuelle. On ne croirait pas qu'il s'agit d'un premier roman.

Si vous aimez les histoires empreintes de mystères, les récits de fiction documentés et qui vous font voyager, avec des personnages forts et inspirants, et qui délivrent des messages d'espoir et d'amitié, alors vous ne pourrez vous aussi que l'aimer.
Commenter  J’apprécie          80
Une déception totale...

Je me suis faite avoir par une illusion : une couverture magnifique et de belles promesses sur une histoire me racontant :
- les merveilles d'un cirque ambulant,
- la vie d'une jeune fille handicapée,
- les horreurs de la seconde guerre mondiale,

Un écran de fumée, des couleuvres à avaler tant le scénario est irréaliste, une écriture laborieuse...

Le train est tellement luxueux que mon esprit n'est jamais parvenu à croire sa conception possible. Beaucoup de marbre et d'objets précieux (et très fragiles) Des chambres d'une belle grandeur placées de chaque côté d'un couloir central. On pouvait passer sans aucun problème d'un wagon à l'autre. Et une parfaite accessibilité pour une enfant se déplaçant en fauteuil roulant. (Grâce à du caoutchouc...)

Heureusement qu'il y avait de nombreuses piqûres de rappel de l'auteure pour me dire que les spectacles du cirque étaient magnifiques car sinon j'aurais pu l'oublier. J'aurais tellement voulu le voir !

La jeune héroïne, à force de "persévérance", parvient à effacer son handicap. L'élément déclencheur ? Un des personnages lui fait remarquer qu'elle sait peut-être marcher sans le savoir. Forcément ! Puisqu'elle n'a jamais essayé ! Fini le fauteuil roulant.

En ce qui concerne les horreurs de la guerre, aucun problème lorsque l'on voyage dans le train. Les costumes sont aussi fabuleux, la nourriture toujours présente. Et on peut voyager en train en Angleterre, en Europe, en Asie (c'est très joli et la guerre n'est pas présente selon l'auteure).

Et heureusement que le petit garçon juif a des traits aryens. (Yeux bleus et des cheveux blonds) mais c'est un voleur et un menteur.

Les horreurs des camps de concentration sont à peine esquissées, voire complètement aseptisées.

Tout ça pour l'histoire d'amour : l'amour des deux personnages (ça avait commencé en amitié mais il y a eu des papillons dans le ventre pour l'héroïne) qui va triompher envers et contre tout !

Un obstacle en vue ? Neutralisé !

Les personnages et les évènements défient la réalité pour que l'auteure parvienne à boucler son histoire.

Et le style ? Tout est dit, rien n'est montré. L'auteure explique tout : les pensées des personnages, leurs actions, les raisons de ces actions. On ne peut pas essayer de deviner leurs motivations.

Rien ne vaut pour moi "le magicien d'Auschwitz"
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
_ Mais moi, je clame que non. Le Monde des Merveilles est plus important que jamais. Là où règne le chaos nous apportons l’harmonie. Là où règne l’incertitude, nous apportons la confiance. Là où règne l’obscurité, nous apportons la lumière.
Commenter  J’apprécie          00
Si tu ne veux pas essayer de marcher, c'est ton choix. Mais si c'est parce que la perspective de changer te fait peur ou que tu te soucies de ce que les autres vont dire, dans ce cas tuf erais mieux de tenter le coup.
Commenter  J’apprécie          20
D’une certaine façon, la vie s’apparente à un long labyrinthe. Parfois c’est facile. Parfois on se retrouve coincé. Mais si on persévère, si on puise au fond de soi ce qu’il faut pour surmonter les difficultés, on parvient à atteindre son objectif.
Commenter  J’apprécie          10
Il ne pouvait pas revenir sur ce qu'il avait fait, mais il pouvait changer celui qu'il voulait être.
Commenter  J’apprécie          20
L'important, après le deuil, c'est de continuer à vivre.
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Amita Parikh (1) Voir plus

Lecteurs (402) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}