AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 248 notes
5
7 avis
4
20 avis
3
7 avis
2
4 avis
1
0 avis
A chaque fois que je suis passée au livre suivant dans cette série des enquêtes d'Armand Gamache, je me suis dis que c'était le meilleur. Rebelote avec celui-là, c'est encore le meilleur et en tout cas le plus marquant à mon sens par l'humanité profonde qui s'en dégage. Louise Penny réussit le miracle de nous attacher à ses personnages, à leurs émotions, à leurs réussites comme à leurs faux pas, à leurs qualités comme à leurs défauts, à leurs illusions comme à leurs désillusions. Comment ne pas les aimer dans leur évolution au fur et à mesure que l'on enchaîne les volumes ?
Résumé :
Titre exact : Illusion de lumière
Clara Morrow réalise le rêve de sa vie en exposant pour la première fois ses peintures au Musée d'art contemporain de Montréal. Elle organise une fête le soir pour célébrer cet évènement.
Le lendemain du vernissage, une femme est retrouvée la nuque brisée au milieu des fleurs de son jardin. Qui était cette invitée que personne ne reconnaît ? Peu à peu, le tableau du crime prend forme et l'inspecteur-chef Armand Gamache apprend que dans le monde de l'art chaque sourire dissimule une moquerie, chaque gentillesse cache un coeur brisé. Dans cette affaire, la vérité est déformée par un jeu d'ombre et de lumière qui crée l'illusion.




Lien : https://www.babelio.com/list..
Commenter  J’apprécie          420
Ce septième tome mettant en scène l'inspecteur Armand Gamache et les habitants d'un petit village du Québec est un très bon cru.
Ce volume fait suite aux deux romans précédents, qui étaient riches en émotions, en révélations lourdes, en secrets poisseux et en décès violents et inattendus.
Ce tome est plus lumineux, tout le roman baigne dans une ambiance faite de pardon et d'espoir, et les sentiments y sont très forts de tous les côtés.
L'enquête policière elle, est totalement indépendante, mais on y retrouve des personnages que l'on a appris à connaître au fil des ans, et les relations qui les unissent peuvent ne pas être simples à comprendre si on n'a pas lu les romans précédents.
Clara Morrow est une artiste dans l'âme depuis toujours, bien que ses toiles soient restées très confidentielles jusqu'à maintenant.
Soudain, son heure de gloire arrive, elle a la possibilité d'exposer ses oeuvres à Montréal dans un musée d'art moderne.
Mais lors de la soirée qui suit le vernissage, une femme est découverte morte dans son jardin.
Et c'est Armand Gamache et son équipe qui enquêtent.
Ces quelques heures passées en compagnie de personnages aimés ont été véritablement agréables, j'ai retrouvé avec un immense plaisir tous les habitants de Three Pines et j'ai trouvé que les sujets abordés tels que le commerce de l'art, l'alcoolisme ou la rédemption était finement amenés.
Commenter  J’apprécie          340
Me revoilà à Three Pines, avec plaisir! Et surtout , c'est l'occasion de retrouver le charismatique inspecteur-chef Armand Gamache, ainsi que les personnages attachants de ce village canadien.

Le monde de l'art est au coeur du livre, avec son appât du gain, ses coups bas, la mégalomanie de certains: lors de l'exposition des oeuvres de Clara, véritable succès ( enfin, elle est reconnue, mais cela n'ira pas sans certaines jalousies) un meurtre est commis, justement dans son jardin. Celui de Lillian, critique d'art détestable et détestée, qui était aussi la meilleure amie d'enfance de Clara...

Si j'apprécie toujours l'analyse psychologique fine des agissements de chacun, j'ai quand même trouvé qu'il y avait quelques longueurs à cette histoire. Et l'enquête traîne, le dénouement n'est pas très plausible. D'autre part, depuis le début, j'avoue que le fait que cet endroit, Three Pines, soit complètement inventé par l'auteure me gêne un peu. J'ai l'impression, à chaque fois, de me trouver dans un décor de carton-plâtre, un lieu factice qui ne correspond pas à la réalité actuelle. C'est ce qui devrait en faire le charme, mais pas pour moi.

Cependant, je pense que je reviendrai vers ce village quand même, ne serait-ce que pour observer avec intérêt le microcosme social qu'il nous offre, à travers le regard bienveillant et perspicace d'Armand.
Commenter  J’apprécie          336
Il y a quelques semaines, mois, j'ai commencé à lire les romans de la série Armand Gamache, inspecteur-chef de la Sécurité du Québec. Ces aventures écrites par Louise Penny, si elle ont rarement soulevé un débordement d'enthousiasme, j'ai toujours apprécié les lire. Elles constituaient un moment de lecture calme et agréable. Leur septième tome, Illusion de lumière, est le premier qui me laisse complètement indifférent. D'abord, l'histoire se déroule encore à Three Pines. Notez que j'adore cet endroit mais, pour un petit village bucolique, il s'y déroule un nombre anormalement élevé de meurtres. Peut-être que, dans un tome ultérieur, la police devrait déterrer un cadavre enfoui depuis dix ou vingt ans, ça ferait plus crédible. Dans tous les cas, quelle est-elle, l'histoire d'Illusion de lumière? Clara Morrow, le lendemain de son vernissage dans un grand musée de la métropole, retrouve chez elle un cadavre. Évidemment, la SQ ne compte qu'un seul inspecteur capable/disponible : Armand Gamache. On l'y envoie, même si ses démêlés dans une affaire précédente l'aurait mis en brouille avec certaines personnes des environs. Ce qui m'agace, c'est que plusieurs éléments de l'intrigue me laissent une impression de déjà vu : l'univers de la peinture (En plein coeur), un cadavre laissé dans la cour d'un autre (Révélation brutale). Bon, ce ne sont que des éléments, le déroulement complet de l'intrigue est plus original. Malheureusement, cette intrigue, elle est très lente à dérouler. Certains diront que ça permet de mieux profiter de la lecture, pour la « déguster ». Parfois, ça m'arrange mais, dans ce cas-ci, ça n'a pas marché pour moi. L'écriture de Louise Penny, si elle est mieux que simplement correcte, n'est pas exceptionnelle au point de m'y arrêter longuement.
Commenter  J’apprécie          250
Je voyage avec Armand Gamache, au gré de ses enquêtes. En effet, je ne les lis pas dans l'ordre chronologique, et je me retrouve ici avec un inspecteur-chef à peine remis de ses blessures lors d'un raid dans une usine désaffectée où il a perdu plusieurs hommes. Et son fidèle acolyte Beauvoir, lui, ne s'en remet pas encore…
Pourtant, ils doivent se rendre à Three Pines, le village où ils ont déjà dû travailler. Drôle de village, idyllique, à la population très sympathique, mais qui attire comme un aimant les meurtres…

Cette fois, c'est dans le milieu de l'art, de ses magouilles foireuses, de ses jalousies affolantes, de ses critiques assassines, que l'on est plongé, par l'intermédiaire d'un jardin fleuri et si bucolique, où une méchante critique d'art a été découverte, le cou brisé.

Louise Penny met tout son temps (un peu trop pour moi) à poser l'intrigue, tout en décortiquant les cerveaux et les coeurs. Passé, présent, elle questionne sur l'évolution de l'être humain. Change-t-on ? Peut-on devenir gentil après avoir été méchant ? Les excuses sont-elles possibles après des années de silence débutées par un épisode d'horreur psychologique ?
Cette réflexion se mêle à celle sur les alcooliques, leurs tourments, leurs secrets et leurs désirs.
Et puis viennent toujours les obsessions des deux inspecteurs, qui adorent leur métier et qui aiment aussi profondément leurs proches, mais qui doivent composer avec un passé proche traumatisant.

Mais n'oublions quand même pas l'essentiel, ce qui est au départ de cette histoire : un petit point blanc dans un oeil peint, une lueur d'espoir ? Ou une illusion d'optique ?
Commenter  J’apprécie          230
Dans cette enquête, Armand GAMACHE doit encore une fois, enquêter sur un meurtre qui s'est passé à Three Pines…. Dans le jardin de Clara. Et oui, que de crimes dans ce petit village perdu au milieu de nulle part !

Clara, qui la veille, venait enfin d'être reconnue par ses pairs, voit ce qui devait être un des plus grands moments de sa vie, gâché par ce crime odieux. Qui en veut à ce point à Clara ? Et pourquoi ? Et comment a atterri dans son jardin, cette victime ?

On est plongé dans le monde de l'art, où les égos, les sensibilités à fleur de peau des artistes sont mis en exergue. La jalousie, la trahison, le pardon sont les interrogations qui égrènent ce polar. On trouve également des alcooliques repentis qui sont mêlés de près ou de loin à l'affaire.

Beaucoup de rebondissement dans ce 7ème roman de Louise Penny. Les mensonges de Peter, le mal-être De Beauvoir, le changement de vie dans la vie de la fille d'Armand GAMACHE auront également un impact sur les relations entre les uns et les autres. Mais je n'en dirai pas plus.

A suivre donc afin de savoir comment va évoluer les situations entre les uns et les autres. Louise PENNY n'écrit pas seulement des livres sur des crimes, elle décortique avec beaucoup de sensibilité les rapports entre les différents personnages. Et c'est aussi ce que j'aime dans ses romans.
Commenter  J’apprécie          225
De retour à Three Pines où un autre meurtre a été commis, et cette fois, c'est dans le jardin de Clara, une artiste peintre qui vient de faire une première exposition solo dans un grand musée.

En plus de meurtre, il sera donc question d'art, d'inspiration créatrice, mais aussi du commerce qui en découle, avec des marchands de tableaux avides de pouvoir et d'argent, mais dont le travail permet à certains artistes d'atteindre la renommée. Avec aussi la contribution d'un autre maillon de ce monde, les critiques d'art, dont la plume acerbe qui peut parfois démolir une carrière. S'agit-il seulement d'une opinion éclairée ou bien ne s'y glisse-t-il pas une certaine malveillance ?

Les artistes y sont aussi décrits, des gens qui peuvent autant avoir un ego démesuré qu'être des timides en quête d'approbation. La réussite d'un collègue-artiste suscitera aussi des réactions diverses : d'une admiration sincère ou à une jalousie morbide. Pourquoi est-il si difficile de se réjouir du succès d'un autre ?

Dans les enquêtes de Gamache, on trouve toujours des considérations humaines. Est-ce qu'on change avec l'âge ? Est-ce qu'on peut racheter nos erreurs ? Est-ce qu'on peut pardonner ? On pourra même assister à une réunion des AA pour aborder ces thèmes.

Un bon polar, mais il est préférable de lire ses romans dans l'ordre pour bien apprécier la psychologie des personnages qui s'y développe.

Un bon polar, je suis décidément accro aux intrigues de Louise Penny !
Commenter  J’apprécie          222
Lorsqu'on veut indiquer qu'un livre nous a plu, on dit qu'on l'a dévoré d'une traite. Je n'ai pas dévoré Illusion de lumière d'une traite sans m'en apercevoir. Je l'ai plutôt dégusté comme on le fait d'un festin en bonne compagnie.

Il y a beaucoup des personnages attachants et consistants. Ils n'ont pas été taillés à la hache. Au contraire ils ont été finement ciselés, avec amour. L'inspecteur chef Gamache ést une personne raffinée, chaleureuse et qui traite autant ses aides que les suspects avec un très grand respect. Mais ce n'est pas le seul personnage sympathique, l'inspecteur Beauvoir et l'agente Lacosse nous enjôlent, chacun à leur manière. Ce petit village de Three Pines a comme celui de Fred Pellerin, ses personnages hors du commun.

C'est le premier livre de Louise Penny que je lis et mon seul regret est d'avoir attendu si longtemps avant d'aborder cette auteure.

Il n'y a pas de suspense proprement dit. Il n'y a pas d'action comme on en voit dans les auteurs de polars les plus populaires. Il n'y a pas non plus de rebondissements spectaculaires.

Par contre, il y a une bonne intrigue, des suspects nombreux. Nous penchons tantôt vers la culpabilité de l'un, tantôt vers celle d'un autre en fonction de la découverte de nouveaux indices et à la fin, nous ne sommes pas complètement surpris de l'identité du coupable.

J'aimerais avoir le talent de l'auteure pour mettre dans ma critique autant de nuances que j'en ai vues dans ce roman. Tout est en nuances, la description des acteurs de ce drame, la description des lieux ou même des événements, comme le montre la citation suivante :

« Son ton était chaleureux, amical. Mais pas jovial... Elle croisa son regard et sourit. Il ne s'agissait pas d'un large sourire, mais d'une version plus douce, plus triste de celui de sa fille. » P 178

Ce roman se déroule dans le monde de la peinture ou le beau, le bien, le sympathique côtoie constamment le laid ou le méchant.

De plus, il y a tellement de remarques pertinentes ou de descriptions colorées que j'ai eu de la difficulté à choisir celles que j'allais mettre dans Babelio.

Je sais maintenant que je vais lire les autres romans de Louise Penny.
Commenter  J’apprécie          181
Un peu déçue par ce nouvel épisode des enquêtes de l'inspecteur-chef Gamache dans ce coin perdu du Québec.
C'est pourtant avec plaisir que je suis retournée à Three Pines, délicieux petit village qui ne figure sur aucune carte, pour retrouver les habitants que j'affectionne. Et un cadavre -car il finit toujours par y avoir un cadavre dans ce village, et c'est ce qui fait le charme de cette série de "cozy mysteries".
Cette fois, l'intrigue tourne autour du monde artistique, suite à une exposition de peinture. Mais j'ai eu un peu de mal à adhérer à l'histoire, qui me semble un peu trop tirée par les cheveux. Pourtant, le style de Louise Penny reste agréable, et le roman se lit très rapidement. Trop, peut-être.
Rendez-vous au prochain meurtre.
Commenter  J’apprécie          160
Oh que j'ai du lutter pour ne pas abandonner cette lecture. Je n'ai jamais accroché à ce rythme lent. A un moment dans le récit il est question du commissaire Maigret : et c'est exactement l'effet que produit sur moi ce roman, il y a autant de vie que dans un viel épisode télé de Maigret (je ne jugerai pas les romans je n'en ai pas assez lu), on approche même de l'inspecteur Derrick.
Quel ennui. Pourtant l'histoire en elle même est intéressante : un meurtre dans le petit monde des artistes québecois... C'est aussi une plongée dans ce milieu un peu particulier, et la façon dont les différents individus sont présentés ne donne pas envie d'y mettre un orteil : ce sont soit des oies blanches, soit des vautours prêts à profiter des oies blanches.
Et surtout j'ai trop souvent eu l'impression qu'il fallait avoir lu les autres romans des enquêtes de Armand Gamache pour bien comprendre toute les subtilités des relations entre les principaux personnages : Et ca a aussi beaucoup gâché mon plaisir.
Commenter  J’apprécie          141




Lecteurs (617) Voir plus



Quiz Voir plus

Louise Penny : Les personnages de la série Armand Gamache enquête

Quels sont les propriétaires de l'hôtel-restaurant du village ?

Gabri et Olivier
Ruth et Sarah
Clara et Peter
Armand et Reine-Marie

8 questions
122 lecteurs ont répondu
Thème : Louise PennyCréer un quiz sur ce livre

{* *}