Après Guerre et match, l'auteur revient sur son adolescence et son passage dans la ville de Mostar qui allait être rattrapée par la guerre frappant l'ex-Yougoslavie en plein coeur de l'Europe.
J'ai beaucoup aimé son récit qui retrace la vie d'un adolescent croate en Bosnie-Herzégovine où il va connaître une réelle amitié avec un gars d'origine serbe. La religion va pourtant finir par les séparer. Il y aura également l'amour à travers le personnage de Amra, la belle bosniaque.
Il y a beaucoup de sensibilité dans ce récit mais également ce qui nous permet de comprendre les origines du conflit. Il est également question de basket, un sport fédérateur. On se rend compte qu'il ne faudra pas grand chose que des discours nationalistes haineux pour séparer les gens et les entraîner dans une folie meurtrière.
J'ai beaucoup aimé l'architecture de cette belle ville de Mostar avec son célèbre pont. Il est dommage que la fin soit un peu triste mais elle est réaliste. C'est un album qui m'a vraiment plu. Second titre d'un artiste qui a beaucoup de talent.
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L'auteur revient sur les traces de son enfance, à Mostar, où il a vécut plusieurs années avec sa grand-mère, et qu'il a fui lors de l'extension du conflit, lorsque les premières bombes sont tombées sur Mostar. Il revient sur ses difficultés d'intégration dans cette ville interethnique où se cotoient Serbes, Croates, musulmans, chrétiens. Sur son amitié avec le jeune serbe Goran et la jeune turque musulmane Amra. Sur leur passion commune pour le basket. Sur cet endroit, là haut dans la colline, où ils se retrouvaient pour contempler la ville, et sniffer de la colle entre garçons. Sans oublier les sauts des nageurs émérites du haut du vieux pont, et la bande de voyous contre qui il doit fréquemment se défendre. Un très bon récit, allié à des illustrations pleine de vie.
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Je pense qu'on est tous tentés de repasser par des endroits où on a vécu quand on revient dans une ville longtemps après. Ça fait une drôle d'impression, la nostalgie. Ici on se retrouve à Mostar où Petrusa est venu adolescent. le pont de Mostar a été un symbole pendant la guerre et il est bien sur allègrement représenté. Mais je n'ai pas trouvé que cette histoire ait un charme particulier, juste des souvenirs d'une jeunesse un peu difficile à une époque charnière.
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Excellente BD autobiographique sur Mostar, ville de Bosnie Herzégovine, où cohabitent serbes, bosniaques et croates. Quelques années d'une vie d'ado, entre sport, amourettes, drogues et bandes rivales. Peu à peu, la guerre s'approche et vient assombrir ce fragile vivre ensemble.
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Cet album autobiographique est désarmant. L'énergie mélancolique qui l'habite et qu'il transmet nous emporte rapidement.
Lire la critique sur le site : BDSelection
On retrouve dans Meilleurs Vœux de Mostar, l’éclatant talent de Frano Petruša. […] Avec son dessin "cartoon" qui lui donne presque un ton manga, régulièrement ponctué de ravissantes et profondes aquarelles, il transpose avec acuité la lente perte de l’innocence d’un enfant confronté à la guerre, ou plus simplement à la réalité.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Un titre qui confirme les talents que montre l’artiste sur le plan graphique mais aussi dans l’art de raconter son pays à travers sa propre histoire. Émouvant, grave et beau sans s’empêcher d’être léger ou drôle quand il le faut.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Il y a quelque chose dans ces collines de Mostar... Tu montes, tu regardes... Et toute la ville te paraît petite et insignifiante...
Tiens, une Zastava ici !!! J'avais complètement oublié cette bagnole à Zagreb où on en trouve plus...
Les peuples construisent trop de murs et pas assez de ponts.