Gueule de cuir, tome 1 : L'épéiste

Un premier tome qui se déroule sous Louis XIII, en 1633 plus particulièrement. C'est un tome introductif qui nous fait découvrir une face cachée de Paris avec son zodiaque du diable. Une magie assez mystérieuse permet à des hommes d'incarner les treize signes du zodiaque, en leur octroyant des pouvoirs. le duelliste Gagnière n'y connait rien lorsqu'il est abordé par un homme qui lui donne un mystérieux rendez-vous. Son destin va alors prendre un tour assez inattendu....
On découvre avec lui cet univers assez sombre et inquiétant, qui va très bien avec l'ambiance parisienne de l'époque. Beaucoup de questions demeurent à l'issu de ce tome, ce qui est normal, mais aussi prometteur. Je suis vraiment impatiente de lire la suite ! Je sens qu'il va y avoir pas mal de personnages qui vont entrer dans cette lutte du zodiaque du diable et que l'on va sans doute avoir de belles surprises.
Pour ce qui est des dessins, ils reflètent bien l'ambiance assez sombre. Et les décors sont très bien faits.
Donc ... vivement la suite !
Merci aux éditions Drakoo et à Babelio !

D'un point de vue graphique, j'ai trouvé l'ensemble inégal. Les vues d'ensemble, les décors sont très travaillés et plutôt réussis. Paris ne donne pas envie, même comparé à aujourd'hui avec toutes les critiques entendues à son sujet...
Mais la volonté d'être original incite un peu trop à chercher l'angle original, d'alterner les directions et sens de vues. C'est fatiguant et énervant lorsqu'on ne parvient pas à suivre...
Le scénario est basé sur les tarots divinatoires et leur source d'inspiration supposée : le zodiaque du diable, expliqué en début de livre.
Explications nécessaires car les protagonistes sont assez mystérieux, pas vraiment culturellement dans le champ des connaissances du brave lecteur lambda de bandes dessinées, même fantastiques.
Une lutte du bien contre le mal... Ce dernier semblant clairement identifié, c'est rassurant.

Club N°56 : BD non sélectionnée
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La couverture appelait un certain intérêt.

Puis, dès les premières pages, la narration, les dialogues vides, empruntés, réchauffés, les mises en scènes dignes de Glénat des 80', l'apparence des visages des personnages qui changent à chaque vignettes.

En plus, on dirait qu'ils ont changé de coloriste en cours d'histoire...

Je n'évoque même pas la douloureuse impression de déjà-vu avec les 7 vies de l'épervier (...)

Enfin, je regarde le nom de l'éditeur et je comprends mieux tout, du moins ça...

Benoit
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Malgré un dessin qui n'est pas pour me plaire, le scenario m'a empêchée de poser l'Épéiste avant la fin.

Morgane R.
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Normalement en 2 tomes.

Attendons la suite.

Nol
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Voici venu le super-héros de l'époque Louis XIII !

A priori pas spécialement fan de cette période, je me suis laissée tenter par ce premier volume et je suis contente de l'avoir fait.

Cette BD apporte du sang neuf au genre de cape et d'épée, où le protagoniste qui commence en bon Zorro, justicier des pauvres, se transforme (au départ) contre son gré en vigilante nocturne.
En effet, cet épéiste de talent et de renom ne doit la vie qu'au masque qui donne à son porteur le surnom de Gueule-de-cuir et se retrouve propulsé dans une lutte aux enjeux qui le dépassent.

J'avais un peu peur du côté ésotérique que je trouve souvent kitsch ou mal écrit, et ici c'est pour l'instant bien dosé. Jean-Philippe Baptiste Gagnière , le futur nouveau Gueule-de-cuir, lève le voile sur l'occultisme qui règne sur Paris et les luttes de pouvoir entre les différentes triades.
Le maléfique roi des tombes semble déterminé à bouleverser l'équilibre établi afin de prendre l'ascendant ; ainsi donc l'épéiste masqué aura l'occasion de ses nouvelles capacités à profit.
Ces querelles nocturnes relèvent de la plus haute importante puisqu'elles paraissent inquiéter au plus haut point non moins que Richelieu lui-même, qui apparaît brièvement !

Graphiquement, j'ai beaucoup aimé les passages où nous voyons à travers le masque de Gueule-de-cuir, les effets sont originaux et rendent vraiment bien.
Je note aussi un joli travail sur les couleurs notamment lors des scènes de nuit et quelques découpages fort sympathiques surtout à la fin, avec les effets de la cape.

Cette aventure épique commence bien, nous verrons pour la suite !

1633, Paris, la nuit tombée, s'anime d'ombres et de haine. Qui est ce drôle de personnage costumé qu'on appelle Gueule de cuir et qui laisse de nombreuses victimes sur son passage ? Et pourquoi des enfants disparaissent-ils ? 
Jean-Philippe Baptiste Gagnière, fils de maître d'armes doué à l'épée, est le narrateur de ce récit concocté par Pierre Pevel. Après "Le Paris des Merveilles", l'auteur nous livre une histoire inédite dans laquelle il mixe avec talent la cape, l'épée et le fantastique autour d'un héros iconique, sorte de super-héros du XVIIème siècle.
Le dessinateur Stéphane Créty, que je découvre, a imaginé, selon ses dires, un Paris gothamesque ! A partir d'une documentation sérieuse, il insuffle avec les couleurs de Jérôme Maffre une atmosphère de mystère et violence en saupoudrant un peu de fantastique dans un personnage masqué très réussi.
J'ai trouvé ce début de trilogie vraiment intéressant, original et divertissant. Cet album, sorte de comics franco-belge, est à découvrir !