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Les Lames du Cardinal tome 0 sur 4
EAN : 9782820511003
1132 pages
Bragelonne (01/01/2024)
4.17/5   313 notes
Résumé :
Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume.
Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humain et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes cours royales d’Europe.
Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d’une compagnie d’aventuriers et
de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Des hommes et une ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
4,17

sur 313 notes
Il y a des fois je ne comprends pas, ou du moins je ne me comprends pas.

Ce roman avait pourtant tout pour me plaire.

Tout d'abord c'est un roman de capes et d'épées et j'adore ça. En plus l'un des personnages phare est Richelieu et j'ai un intérêt tout particulier pour cet étrange personnage historique.
Mais en plus de cela , l'auteur a ajouté a sa romance de la magie, des complots, des personnages attrayants, des dragons. Donc, je confirme bien que tous ces éléments auraient du faire que ce roman était fait pour moi.

Je ne peux pas non plus remettre la faute sur la façon d'écrire de l'auteur, car elle est plutôt très agréable et fluide. Et pourtant, je me suis ennuyée et n'ai pas plus accroché que cela lors de ma lecture.

Je me souviens quand j'ai lu Les salauds gentilhommes de Scotch Lynch, j'avais du m'y reprendre en deux fois. J'a commencé et je trouvais ce roman barbant a souhait. J'ai donc dit stop et repris ma lecture quelques mois plus tard.. et la je suis littéralement tombée sous le charme de cet auteur, de ses histoires et encore plus de ses personnages.

Par contre , ici, avec les lames du cardinal, malgré mon ennui , j'ai fini l'intégrale. je pense foncièrement que c'était une erreur.. car je reste convaincue que ce roman est fait pour moi. Je lui donnerais donc une seconde chance dans quelques années.

La seule explication possible, pour moi, reste que je n'ai pas du lire ce roman au bon moment.
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Les "Lames du Cardinal", de Pierre Pével, est un roman de cape et d'épée fantastique qui se situe, dans le temps mais dans un autre espace, peu après l'intrigue développée par Dumas dans les Trois mousquetaires.
Le Cardinal de Richelieu ordonne et contraint le Chevalier La Fargue à réunir à nouveau et à prendre le commandement des "Lames du Cardinal", une sorte de bande de mercenaires de divers horizons qui lui est vouée corps et âmes et qui mène, dans l'ombre, les missions qui protègent la France de Louis XIII des diverses menaces qui pèsent sur elle. Ces menaces sont représentées essentiellement par l'Espagne, pays ennemi qui vit sous l'égide de la griffe noire, c'est-à-dire des descendants des dragons et adeptes de la magie (noire bien entendu), mais bien sûr, les complots de Mme de la Chevreuse ou l'insoumission de la Lorraine viennent compliquer le paysage politique de la France. Souhaitant maintenir la cordialité des relations entre la France et l'Espagne, Richelieu confie aux Lames leur première mission : mettre la main sur un jeune chevalier Espagnol qui a disparu, et qui est cher au diplomate de ce pays venu négocier en France. Pendant ce temps, en plein coeur de Paris, la vicomtesse de Malicorne prépare en secret une opération qui devrait propulser sa carrière au sein de la griffe noire.

Personnellement, mon avis sur ces Lames du Cardinal est assez mitigé: il y a des choses que j'ai trouvées à la fois très bien et très intéressantes, et d'autres qui m'ont déplu ou ont gêné ma lecture.
Je trouve l'idée de départ excellente, refaire vivre, le temps de quelques pages, l'oeuvre de Dumas, avec une mise en contexte nouvelle. J'ai trouvé la reconstitution de Paris bien faite, et j'ai été absolument ravie de croiser, au détour de l'histoire, le noble Athos, et bien sûr D Artagnan.
Je n'ai en revanche rien trouvé dans cette intégrale de ce qui me plait tant chez Dumas : la description d'une autre époque et d'autres moeurs, l'humour (il y en a certes dans Les Lames, mais du genre : "T'as fini de cogner, alors c'est mon tour, et moi, je tape plus fort que toi !", alors ça lasse), l'interpellation du lecteur tout au long de l'histoire, et surtout, les valeurs comme l'amitié qui sont mises en valeur. Dans Pével, il n'y a quasiment pas de relations entre les Lames, à part se sauver la vie mutuellement ; on ne partage pas les petites joies et les petites misères, les serviteurs qui ont les qualités et les défauts de leur maitres, les occasions de ripailles ou d'action… Pas de naissance d'amitié, puisque les Lames se connaissent (du moins au début de l'ouvrage). Pas de difficultés non plus dans l'accomplissement de leurs missions, car ces héros hors du commun ont leurs entrées partout : chez la très recherchée Mme de Chevreuse, dans les maisons de jeu très sélect, et même dans le monde très secret des Châtelaines, ces femmes qui combattent avec l'épée et la magie les dragons. A vrai dire, nos Lames ont même le bon physique, qui permet à l'une d'entre elles de se faire passer pour quelqu'un d'autre. En plus de ça, ils ont une constitution hors du commun (chez Dumas aussi, je sais !), qui permet de les garder à moitié mort le temps qu'arrivent les secours, ou même de dévier les balles tirées en pleine tête (faut oser !!). En plus de ça, inutile de trembler : si nos personnages sont vraiment en difficulté, Saint Lucq est là pour les sauver ! Ouf !
J'ai aussi peu gouté les innombrables redites de l'auteur : oui, Paris puait en ce temps-là, mais le répéter sans cesse n'apporte pas grand-chose à l'intrigue ; oui, Rochefort est "l'âme damnée du Cardinal de Richelieu", mais si on lit "Rochefort" tout court, on comprend que c'est l'âme damnée du Cardinal même si ce n'était pas systématiquement précisé ! de même, de nombreuses actions sont "reracontées" à plusieurs reprises, et le premier chapitre du troisième volume est presque exactement le dernier du second tome… Bref, ça lasse !
Enfin, ce qui m'a le plus déçue, c'est l'exploitation faite par Pével de l'histoire de Dumas. Déjà, que D Artagnan, alors Capitaine des Mousquetaires, n'ait pas eu de rôle à tenir dans l'histoire, sachant que le trône, le Roi, et plus encore, la Reine, étaient menacés, me parait juste incompatible avec le personnage. Et puis, à qui veut-on faire croire que les Mousquetaires du Roi travailleraient main dans la main et en bonne entente avec des agents de Richelieu ?? Plus fort encore, Richelieu, celui de Dumas, ayant de quoi faire tomber en disgrâce Anne d'Autriche, se contenterait de tenir l'histoire sous silence ?! Faudrait voir à pas pousser Ellane dans les orties !!

Ceci dit, j'ai quand même lu l'intégrale de ces Lames du Cardinal, malgré ce que je considère comme des faiblesses. Pourquoi ? Parce que je trouve que Pével a du talent. Il nous amène à rencontrer "La griffe noire" et à la connaitre petit à petit, son fonctionnement, sa hiérarchie, ses buts, ses multiples factions, et tous ses visages. Et il le fait bien, au fil de l'histoire, aux bons moments, faisant entrer dans la danse de nouveaux et d'anciens personnages. D'ailleurs, l'importance de la griffe noire augmente au fil des tomes, et si j'ai pinaillé sur le premier tome et trainassé sur le second, j'ai quasi-dévoré le troisième. Si la construction du récit est trop rapide à mon gout (les chapitres ou sous-parties de chapitres sont vraiment très courts), elle n'en donne pas moins un bon rythme à l'intrigue. Et puis, sur la fin, des histoires dans l'histoire commençaient à émerger "pour de vrai" (Ballardieu et Agnès, Marciac et Gabrielle, ou même les états d'âme de Leprat, qui pour le coup, commençait à me faire penser à Athos) même si ça n'a pas été suffisamment exploité (à mon humble avis, hein…). J'ai beaucoup aimé les scènes qui se passent à Notre-Dame, les attaques, les replis, le siège, etc… même si j'ai trouvé un peu ridicule la grande scène de combat finale.
Bref, en conclusion, j'aurais tendance à dire que, pour cette histoire, l'auteur a voulu faire un bel hommage à Dumas en se faisant plaisir. Pourquoi pas ? Mais au final, ce que j'ai le plus apprécié chez Pével, c'est tout ce qui n'était pas originaire de Dumas. du coup, ça me donne envie de découvrir d'autres de ses oeuvres !
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Quel panache ! Pierre Pevel frappe d'estoc et de taille avec ce roman épique qui mêle avec génie fantasy, cape et d'épée et histoire. Rebondissements et revirements n'ont de cesse sur fond de complots, secrets et trahisons. Une plume élégante et subtile à l'image de ces Lames que sont ces hommes et cette femme exceptionnels - "Courage, audace, vaillance : c'est là la marque des Lames..." - des plus attachants qui composent cette unité d'élite reformée par le Cardinal Richelieu afin de faire la chasse aux Dragons qui menacent la Cour de France.
Les Lames du Cardinal auront fait mouche. Un véritable "estoc dans le coeur", une lecture jubilatoire qui tient en haleine du début à la fin. Un pur moment de plaisir terminé avec regret.
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Epoustouflant est le premier mot qui me vient pour décrire les Lames du Cardinal. Quel cardinal ? Richelieu, pardi ! Et que sont les lames ? Une équipe composée de plusieurs hommes et d'une femme à son service. Au rendez-vous : intrigues à la cour de Louis XIII et menaces venant… de dragons. Oui, des dragons ! Pierre Level propose un mélange audacieux entre fantasy et roman de cape et d'épée. Et au final, on a droit à une belle réussite.
Les points forts de ce roman sont la vivacité qui s'en dégage et les personnages auxquels on s'attache énormément.
Le seul reproche que j'ai à faire concerne le style. le roman est bien écrit mais l'auteur encombre son récit avec des répétitions de détails qui s'avèrent inutiles.
Cela n'enlève rien au plaisir que j'ai eu à le lire. J'étais sceptique quant à l'apparition de dragons au XVIIe siècle mais l'auteur jongle très bien avec les ficelles de la fantasy et je n'ai jamais eu l'impression que cela tombait à plat. Au contraire. J'ai été (re)transportée au temps des mousquetaires, j'ai renoué avec une fougue proche d'Alexandre Dumas (la comparaison est inévitable). On a même le bonheur de rencontrer Athos et D Artagnan au fil des enquêtes des lames du cardinal. du petit lait pour moi qui fut, à une époque, une lectrice acharnée des Trois mousquetaires…
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ATTENTION Pépite d'OR !

Ma passion pour Alexandre Dumas m'a fait découvrir les arcanes de l'histoire de France -, il y a "fort fort lointain""...et là! J 'ai enfourché mon cheval et je me suis précipitée au triple galop avec délice dans l'ingéniosité de Monsieur Pevel qui a mélangé de la sorcellerie et l'univers fantastique dans ce roman de capes et d'épée où l'on retrouve avec bonheur Richelieu et ses fines lames ...
Ventrebleu c'est génial ! l'écriture est troublante de similitude avec Monsieur DUMAS père..les intrigues sont là -, les coupes gorges aussi, les espions, les belles courtisanes....le mystère et le rythme est éblouissante, une très belle potion magique que j'ai lu avec délectation !

Vous ne pourrez pas résister si vous commencez...pur moment de plaisir et retrouver son âme d'enfant !
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Les Lames se rassirent, partagés entre la joie d'avoir connu Breteville, la fierté de l'avoir aimé et la tristesse de l'avoir perdu.
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Danvert avait l’œil à tout, donnait des ordres précis, ne parlait presque pas sinon. Il avait la cinquantaine. Mince, les cheveux gris et le teint naturellement hâlé des Méditerranéens, il avait consacré sa vie à servir irréprochablement. Il était doué des qualités des meilleurs maîtres d'hôtel, dont la fonction est de s'assurer du bon train d'une maison et d'en diriger les domestiques. C'est a dire qu'il était discret, intelligent, intègre, attentif et prévoyant. Mais il avait également un défaut très largement partagé dans sa profession: une forme d'arrogance inspirée par le sentiment-souvent fondé- d'être irréprochable.
De fait, il était le véritable maître de la Renardière. Aidé d'un personnel qui lui obéissait au doigt et à l'oeil, il tenait les lieux prêts a accueillir n'importe qui du jour au lendemain, voire en plein milieu de la nuit, pour quelques heures ou plusieurs jours. Il connaissait le caractère d'exception de ceux que le Cardinal recevait ici. Il ne s'étonnait apparemment de rien, n’exigeait de savoir que ce qui lui était nécessaire, s'acquittait de sa tâche avec zèle, sans jamais s'émouvoir. Leprat avait vite pris la mesure du maître d'hôtel et il s'en étais volontiers remis à lui, comme un bon officier sait s'appuyer sur un sergent d'expérience. Une décision que l'ancien mousquetaire n'avait pas eue à regretter, et dont il s'était vite félicité en assistant pour la première fois à fa fouille systématique des appartements de l'Italienne: Danvert était à son affaire.
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Ce que j'essaie de te dire, gamine… Ce que j'essaie de te dire, c'est que l'on met parfois du temps à reconnaitre le chemin tracé pour nous, mais que l'on ne fait que retarder l'inévitable… Nous avons tous un destin, comprends-tu ? Un destin qui peut être fort différent de celui que l'on croit ou de celui que l'on veut. Pour certains, ce destin est modeste. Mais pour d'autres tels que toi, il est… immense…
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Le Cardinal avait beaucoup d'ennemis. Il y avait d'abord les ennemis du roi, qui n'étaient pas tous étrangers. Il avait ensuite les ennemis de sa politique, dont le parti dévot. Il avait enfin les ennemis de sa personne, qui le haïssaient autant qu'ils enviaient sa réussite et jalousaient son influence sur Louis XIII – une influence d'ailleurs exagérée, mais dont la légende permettait assez commodément de reprocher au ministre les fautes et les violences du roi.
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La pluie dura après l’orage et ne cessa qu’au lever du jour. Paris se réveilla toute fraîche et comme ragaillardie. Dire que la capitale était propre serait exagéré, car il aurait fallu un déluge biblique pour emporter les immondices qui s’accumulaient dans ses rues et ôter la boue infecte qui collait à son pavé. Mais le plus gros avait été lavé et les Parisiens, au réveil, apprécièrent d’être enfin soulagés de la poussière et de la puanteur des derniers jours. Il leur parut ainsi que les coqs chantèrent plus vaillamment et que le timbre des cloches était plus clair ce matin-là, tandis que la ville encore toute luisante s’irisait sous les premiers rayons du soleil.
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Une longue discussion de la Garde de Nuit autour du premier tome de la saga Haut-Royaume : Le Chevalier, de Pierre Pevel, publié aux éditions Bragelonne.
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