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3,56

sur 657 notes
j'avais débuté la lecture de ce roman il y a presque un an. Et je n'accrochais pas du tout donc je l'avais laissé de côté. J'ai décidé que les vacances seraient la bonne période pour le finir, je pensais que lire reposée, au lieu de fatiguée en fin de journée, me rendrait l'accès à ces pages plus facile. Et bien pas du tout.
J'ai du me pousser pour le lire en entier.
Je suis restée assez hermétique à ces histoires de gamins et de famille. Je me suis vite perdue entre les scènes vécues par personnage principal, ou ce qui est le fruit de son imagination.
C'était distrayant. mais je ne pense pas que j'en retienne quelque chose.
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Daniel Picouly est né en 1948 à Villemomble, dans la banlieue parisienne, onzième enfant d'une famille de treize ; il a commencé à inventer des histoires à la demande de ses deux petites soeurs.... Et quelle belle histoire que celle du Champ de Personne.
Nous voici en septembre 1958, nous partageons une journée du petit Daniel, dit "le Mohican", nous retrouvons sa famille, l'école et ses copains de classe, le football, le monde des réclames, du café Mokarex, des Caravelle. Mais surtout de l'amour pour un père et une mère hors du commun, des "aventuriers de l'ère moderne" comme il le souligne en avant-propos.....

Le Champ de Personne est un roman "jeunesse" qui nous dépeint avec beaucoup de sensibilité le monde de l'enfance, au sein d'une famille nombreuse, joyeuse et solidaire. M'am, la mère de famille, a des allures de Peter Pan, le père a une griffe de tigre dans le dos... Il ne peut pas, comme il le prétend, être Chaudronnier formeur P3 tous métaux à Air France. Il a sûrement une vie secrète, il traverse sûrement les airs au-dessus du quartier... c'est Chaudrake, mi-chaudronnier, mi-Mandrake, un superhéros des années 50.
J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman autobiographique qui nous replonge dans l'atmosphère des années d'après-guerre. Daniel n'aime pas l'orthographe, mais ses rédactions sont pleines d'une poésie incroyable : il sait déjà raconter l'anecdote qui nous émeut, mettre en scène camarades ou adultes, trouver les mots qui vont à l'essentiel. Il n'oublie pas de nous parler de son instituteur M. Brulé (sans accent circonflexe) qui lui a fait lire L'Enfant et le Fennec et lui a ouvert tout grand le monde de l'imaginaire : "Un maître, c'est plus fort qu'un docteur. Plus fort que tout".
Un roman dont il ne faut pas oublier de mentionner la superbe couverture colorée d'inspiration africaine, le tableau "la Nacelle", de William Wilson.
Pour aller plus loin, et en savoir plus sur un auteur vraiment sympa, je conseille de visionner les vidéos de Daniel Picouly sur le site de Babelio !
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Nous ne pouvons que saluer la manière singulière qu'a Daniel Picouly pour raconter son histoire. Faite de digressions qui m'ont particulièrement déconcertées au départ et laissées perplexe une bonne partie de l'oeuvre.
Quoi qu'il en soit, une vérité sort de ce livre : peut importe l'époque où le lieu toutes les enfances se ressemblent. Faites de de rêveries, de m'ams omniprésentes et de p'pas idolâtrés.
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Quelle tendresse dans cette écriture, quel amour des mots et des personnes ! J'ai été séduite par cette enfance, cette époque que je n'ai pas connu mais qui dansait devant mes yeux. Daniel Picouly sait parler d'enfance avec intelligence, et c'est rare.
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Daniel Picouly raconte son enfance.
Il est un des derniers enfants d'une famille de douze.
Il a dix ans. le premier chapitre nous fait découvrir l'univers de ce petit garçon, se réveillant dans sa nombreuse fratrie.
Très pauvre, cette famille « squatte » une maison minuscule en attendant l'hypothétique attribution d'un HLM.
Le père, d'origine antillaise, travaille à Air France, la mère s'occupe des enfants.
Et Daniel le narrateur dans tout ce beau monde nous fait enfourcher son cheval magique et nous emmène dans l'univers fantastique d'un garçon de dix ans : l'école et ses zéros en dictée , les parties de foot avec son frère dans le terrain vague éponyme, les premières amours ... la guerre d'Algérie qui gronde et emmène les grands frères...
L'action se passe en 1958. La guerre et le passé de résistant du père sont encore très présents.
Que de tendresse pour ses parents et sa famille....les portraits de du père et de la mère sont très sincères et admiratifs.
Il faut suivre parce que la narration passe un peu du coq à l'âne (les liens de cause a effet dans la pensée d'un enfant de dix ans m'ont fait rire)
C'est savoureux ....
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Lu en a peine deux jours et j'ai beaucoup aimé. Roman autobiographique écrit avec une verve digne d'un Pagnol.J'ai souri ,j'ai pleuré ,au contact de cette famille de 13 enfants qui vit dans un minuscule pavillon de banlieue .Des parents tellement attentionnés ,veillant au grain toujours sur le qui -vive ,mais une bonne dose d' humour : une histoire : l'enfance de Daniel Picouly,c'est rafraichissant ,truculent ,l'on s'y sent bien dans cette famille même si parfois le repas du soir se compose de pain dur et d'un bol de café au lait.Une très belle leçon de vie! A recommander chaleureusement. Je pense poursuivre la lecture de cet écrivain. ⭐⭐⭐⭐
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Autobiographie un peu romancée, cette lecture fut légère, une agréable sensation d'amusement se dégage de ce roman. le narrateur est l'auteur quand il avait dix ans, dernier d'une grande fratrie, vivant en banlieue, ce petit bonhomme a pourtant l'imagination pour rentre son existence plus facile et ça m'a beaucoup plu. C'était amusant de constater les difficultés avec l'orthographe qu'a ce gamin, lui qui deviendrait plus tard un romancier multi primé. Une leçon de vie est à tirer de ce roman autobiographique, celle de persévérer.
J'y retrouve du Tom Sawyer chez le pré-ado, arriver à vivre des aventures extraordinaires dans une zone qui n'offre pas beaucoup de divertissements, j'y retrouve du jeune Marcel Pagnol avec ses petites bêtises et la tendresse qu'on lui donne volontiers malgré ça. Son émerveillement est communicatif, et l'accessibilité du roman le rentre transgénérationnel, je suis presque sûr que je l'aurais autant apprécié si je l'avais lu au même âge que le narrateur, même si c'est un gros livre pour un enfant.
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Petite maison de banlieue rempli d'une douzaine d'enfants, d'un papa chaudronnier et d'une maman toujours à l'écoute de sa nichée.

- le pique-nique le dimanche sur une couverture,

- le catch, c'est du chiqué ! Bon d'accord, c'est du chiqué mais faut le dire à personne.

- une serveuse de bar championne du monde de gros mots toutes catégories,

- un rideau de bouchons multicolore,

- une boîte remplie de soldats, trésor inestimable d'un petit garçon avec plein de mots et d'histoires dans la tête,

- les balades sur le cadre de vélo en amazone,

- le bal et ses préparatifs pour chacun filles et garçons, se faire beaux et belles ; la maman muni de son fer à repasser et de sa patte mouille,

- l'émission télé "la boîte à sel" avec Jacques Grello et Robert Rocca.

Tous les souvenirs s'égrènent aux fils des pages et quel plaisir de lire l'histoire de cet enfant si plein d'admiration pour son père chaudronnier et sa mère si tendre et compréhensive.

Dans ces années avec peu on faisait tant de choses et on se contentait de tous les petits bonheurs de la vie et on s'accommodait du reste.

Daniel Picouly est devenu animateur télé et scénariste de BD et bien d'autres choses encore dans sa vie avant d'être écrivain.

Il était nul en orthographe mais en rédaction il était le meilleur et en lisant ce livre on ne peut qu'en être convaincu.

"C'est bizarre le malheur, il ne faut pas le prévoir, sinon il arrive. le contraire du tiercé". (p.329)

J'ai adoré ce livre et j'ai bien souvent eu le sourire aux lèvres.




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 Un roman autobiographique qui raconte la vie d'une famille de 13 enfants en région parisienne dans la fin des années 50. Un roman jeunesse à lire à partir de 13 ans.

 Daniel Picouly nous raconte avec truculence la vie de sa famille à Villacomble entre un papa chaudronnier à air france à qui il prête une vie secrète, les nombreux fréres et soeurs et sa maman " peter pan" à qui il raconte son récit. Une mére poule qui écoute et recadre parfois lorsque la parole et le récit s'envolent un peu dans tous les sens. Un récit qui saute du coq à l'âne, un roman tendre, nostalgique et cocasse, un peu " guerre des boutons".
Pour ce  gosse de 10 ans, tout est prétexte à émerveillement, mais c'est surtout, au bout de la rue, entre un mur et un pan de ronces, un endroit anodin que la naïveté de l'enfance rend magique : le champ de personne... Comment affronter le monde quand on a dix ans, qu'on est le dernier d'une famille de douze enfants et qu'on vit dans un pavillon minuscule. En s'inventant un monde extraordinaire, et en faisant toujours plus de bêtises !  À dix ans, on s'invente des catastrophes, on fait des bêtises, on est "dilettante" à l'école, et comme toutes les nuits le père se lève pour aller faire son mystérieux travail, on a vite fait de le transformer en héros : il n'est plus chaudronnier, il est Chaudrake...
Lien : http://troumoulou.over-blog...
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C'est une amie qui m'a offert ce livre. J'ai plongé dedans comme on paie pour voir au poker. J'y ai retrouvé une part de mon enfance et tant de point commun avec la mienne que les noms, les surnoms, les sobriquets des uns et des autres se sont mêlés aux personnages de mon enfance. Sixième d'une famille de huit gosses et sans papa à la maison, une maman femme de ménage, cela pourrait vous faire plonger dans l'assommoir de Zola. Mais non, ce que Picouly raconte, je le connais bien. A chaque univers, son monde, ses personnages , sa part de rêve, d'absurde et de drôlerie. Je crois que tous les petits riens qui font d'un enfant pauvre, l'artiste d'une enfance heureuse sont forgés par l'imagination fertile que seul un enfant possède. Ce que l'enfance a de plus que la vie d'adulte, c'est de vivre dans une demie conscience, un quotidien ou le bric et le broc deviennent des passeports pour un Disney Land pour lequel aucun adulte achèterait le moindre billet d'entrée. Ce que Picouly distille dans son livre, ce sont tous ces petits riens qui donne de la lumière et de la joie de vivre sans lesquels il serait assumant de vivre. Merci à la copine pour ce livre gadget pas si gadget que ça !
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