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sur 656 notes
Récit autobiographique d'une famille de 13 enfants, en région Parisienne, à la fin des années 50. le petit Daniel a 10 ans et vit à Villemomble dans un petit pavillon. Son papa est chaudronnier et les prodiges qu'il accomplit tiennent de la magie !
Picouly se raconte, et surtout met en scène toute une galerie de personnages attachant, raconte la vie de sa famille nombreuse et unie comme une tribu. Réels ou imaginaires, les souvenirs se confondent tout au long du roman. le narrateur a alors une dizaine d'années, est fâché avec l'orthographe, et nous raconte sa famille et son petit monde avec les commentaires de sa maman pour recadrer en permanence cet esprit fantasque et pressé, qui saute du coq à l'âne, mais toujours avec tendresse et humour. Entre la Gloire de mon Père et la Guerre des boutons, un roman tendre et cocasse.
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Daniel Picouly raconte son enfance dans les années cinquantes en région parisienne (à Villemomble) avec beaucoup d'humour et d'inventivité au sein d'une grande famille (13 enfants). le petit Daniel déborde d'imagination et raconte avec l'innocence d'un gamin de 10 ans ces années passées dans l'insouciance et l'amour familial, ponctué par les incessants dialogues avec sa mère. Picouly manie le verbe avec beaucoup de drôlerie et de talent, le roman est tantôt émouvant tantôt hilarant. Nostalgique et tendre ce roman d'apprentissage entre "le petit Nicolas" et "la guerre des boutons" est un joli moment de lecture.
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Daniel Picouly est né en 1948 à Villemomble, dans la banlieue parisienne, onzième enfant d'une famille de treize ; il a commencé à inventer des histoires à la demande de ses deux petites soeurs.... Et quelle belle histoire que celle du Champ de Personne.
Nous voici en septembre 1958, nous partageons une journée du petit Daniel, dit "le Mohican", nous retrouvons sa famille, l'école et ses copains de classe, le football, le monde des réclames, du café Mokarex, des Caravelle. Mais surtout de l'amour pour un père et une mère hors du commun, des "aventuriers de l'ère moderne" comme il le souligne en avant-propos.....

Le Champ de Personne est un roman "jeunesse" qui nous dépeint avec beaucoup de sensibilité le monde de l'enfance, au sein d'une famille nombreuse, joyeuse et solidaire. M'am, la mère de famille, a des allures de Peter Pan, le père a une griffe de tigre dans le dos... Il ne peut pas, comme il le prétend, être Chaudronnier formeur P3 tous métaux à Air France. Il a sûrement une vie secrète, il traverse sûrement les airs au-dessus du quartier... c'est Chaudrake, mi-chaudronnier, mi-Mandrake, un superhéros des années 50.
J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman autobiographique qui nous replonge dans l'atmosphère des années d'après-guerre. Daniel n'aime pas l'orthographe, mais ses rédactions sont pleines d'une poésie incroyable : il sait déjà raconter l'anecdote qui nous émeut, mettre en scène camarades ou adultes, trouver les mots qui vont à l'essentiel. Il n'oublie pas de nous parler de son instituteur M. Brulé (sans accent circonflexe) qui lui a fait lire L'Enfant et le Fennec et lui a ouvert tout grand le monde de l'imaginaire : "Un maître, c'est plus fort qu'un docteur. Plus fort que tout".
Un roman dont il ne faut pas oublier de mentionner la superbe couverture colorée d'inspiration africaine, le tableau "la Nacelle", de William Wilson.
Pour aller plus loin, et en savoir plus sur un auteur vraiment sympa, je conseille de visionner les vidéos de Daniel Picouly sur le site de Babelio !
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Deuxième livre que je lis de Daniel Picouly et même si les univers sont très différents, je suis complètement sous le charme !
Quelle écriture ! On est happé par la vie de cette famille, on s'installe avec eux à table même s'il n'y a pas grand chose à manger. On vibre, on s'insurge, on rit avec eux. Impossible de lâcher le livre. Ca m'a d'ailleurs valu quelques réveils difficiles tellement on s'abandonne à la lecture en perdant toute notion de temps.
Et puis quelle ambiance ! On est entre La guerre des boutons et du René Fallet. La vie est simple, difficile et joyeuse. On s'amuse de tout à travers les yeux de ce gamin de dix ans.
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Picouly nous offre une témoignage touchant. Ce petit gosse de 10 ans, qui refait le monde à sa manière nous emmène avec lui dans ses aventures. On est bourlingué tout du long par Picouly, pleins d'humour et de tendresse. Ce petit garçon, qui s'émerveille du monde, et qui invente des vies secrètes à sa famille, nous traine avec lui dans la cours de récréation, dans le caniveau, ou même dans le champ de personne. Mais n'oublions pas ses soldats Mokarex qui sont du voyage aussi!
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Lu en a peine deux jours et j'ai beaucoup aimé. Roman autobiographique écrit avec une verve digne d'un Pagnol.J'ai souri ,j'ai pleuré ,au contact de cette famille de 13 enfants qui vit dans un minuscule pavillon de banlieue .Des parents tellement attentionnés ,veillant au grain toujours sur le qui -vive ,mais une bonne dose d' humour : une histoire : l'enfance de Daniel Picouly,c'est rafraichissant ,truculent ,l'on s'y sent bien dans cette famille même si parfois le repas du soir se compose de pain dur et d'un bol de café au lait.Une très belle leçon de vie! A recommander chaleureusement. Je pense poursuivre la lecture de cet écrivain. ⭐⭐⭐⭐
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J'ai retrouvé les soldats Mokarex, ceux de «La faute d'orthographe est ma langue maternelle».
Ils m'avaient donné envie de lire «Le champ de personne» qui en est, en quelque sorte, une version longue.
L'humour de la vision de l'enfant sont toujours présents. Picouly fait toujours 26 fautes 3/4 dans sa dictée... et se retrouve souvent au piquet.
Les anecdotes s'enchaînent, s'emmêlent et font défiler le film des souvenirs de sa jeunesse, de ses frères et soeurs, de ses copains. Cela donne un résultat légèrement ahanant, comptant plus sur "le sucre" des souvenirs d'un long fleuve tranquille que sur la scénarisation du roman.
En 329 pages, le livre manque un peu de rythme, aussi ai-je préféré la version courte.
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Lecture conseillée par mon paternel, ancien instituteur, né juste après la guerre, sixième d'une famille d'enfants tous nés au début des années trente (je suppose que mes grands-parents ont célébré à leur façon la fin de la guerre) … Et cela ne m'étonne pas que ce roman lui ait plu : on partage une journée d'école d'un jeune garçon de neuf ans, lui aussi né après la guerre, et lui aussi un des derniers d'une famille nombreuse. Presque quatre cent pages pour une seule journée d'école, me direz-vous … C'est que le gamin est extrêmement distrait et un mot, une image, une situation suffise pour lui rappeler un souvenir.

Bon c'est gentil et distrayant mais je dois l'avouer sans plus. Dans le genre souvenirs d'enfance, je préfère les romans de Robert Sabatier (lus il y a longtemps, avec mon regard d'enfant) ; et dans le genre grande famille joyeuse, je préfère ici aussi les romans de Pennac (eux aussi lus pendant mon enfance).
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Petite maison de banlieue rempli d'une douzaine d'enfants, d'un papa chaudronnier et d'une maman toujours à l'écoute de sa nichée.

- le pique-nique le dimanche sur une couverture,

- le catch, c'est du chiqué ! Bon d'accord, c'est du chiqué mais faut le dire à personne.

- une serveuse de bar championne du monde de gros mots toutes catégories,

- un rideau de bouchons multicolore,

- une boîte remplie de soldats, trésor inestimable d'un petit garçon avec plein de mots et d'histoires dans la tête,

- les balades sur le cadre de vélo en amazone,

- le bal et ses préparatifs pour chacun filles et garçons, se faire beaux et belles ; la maman muni de son fer à repasser et de sa patte mouille,

- l'émission télé "la boîte à sel" avec Jacques Grello et Robert Rocca.

Tous les souvenirs s'égrènent aux fils des pages et quel plaisir de lire l'histoire de cet enfant si plein d'admiration pour son père chaudronnier et sa mère si tendre et compréhensive.

Dans ces années avec peu on faisait tant de choses et on se contentait de tous les petits bonheurs de la vie et on s'accommodait du reste.

Daniel Picouly est devenu animateur télé et scénariste de BD et bien d'autres choses encore dans sa vie avant d'être écrivain.

Il était nul en orthographe mais en rédaction il était le meilleur et en lisant ce livre on ne peut qu'en être convaincu.

"C'est bizarre le malheur, il ne faut pas le prévoir, sinon il arrive. le contraire du tiercé". (p.329)

J'ai adoré ce livre et j'ai bien souvent eu le sourire aux lèvres.




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Une histoire de famille racontée par un enfant de 10 ans, avec son propre langage.

Picouly nous emmène à travers les joies, les difficultés et les aventures de cette tribu, de son enfance.

Ce livre est un bel hommage à sa famille nombreuse et surtout à sa mère qui l'écoute raconter son récit, et le recadre de temps en temps car il faut bien le dire, il part souvent dans tous les sens!

"J'entends la voix de la m'am au fond de mon oreille. La droite, celle des histoires pour s'endormir. La m'am est toujours à mes côtés. Elle flotte dans les airs, ne dort jamais, vole, apparaît, disparaît, se glisse sous mes paupières, dans la poche de mon short, ou dans mon cartable. J'ai de la chance, j'ai une maman Peter Pan."

Un récit plein de fraicheur malgré les sujets lourds des années 50-60.

Un petit bémol tout de même. Je l'ai trouvé un peu long sur certains épisodes et il est difficile de s'accrocher à ce langage enfantin sur 450 pages...j'étais contente d'arriver au bout!
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