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J'adore les histoires où on retrouve Jack l'éventreur, je lis tout ce que je trouve sur les serial-killers et je suis fan des romans qui oscillent vers l'univers fantastique mais là, je n'ai rien ressenti du tout sauf de l'ennui.
Il y a pourtant des meurtres sanglants, des descriptions très crues, du mystères...mais aucune émotion.
Je reprenais le livre le soir après ma journée de travail sans plus me rappeler de ce que j'avais lu la veille et qui étaient les personnages.
Les personnages m'ont semblé inintéressants, les meurtres eux-mêmes ne m'ont pas vraiment intrigués, la partie un peu plus fantastique m'a paru tellement attendue...
J'aurais tout aussi bien pu lire le dernier catalogue publicitaire d'un marchand d'électro-ménager tellement cette lecture m'a semblé creuse et lassante.
Bref, grosse déception en ce qui me concerne.
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Ce livre est une sorte de thriller-fantastico-mystico-ésotérique proposant une nouvelle explication aux crimes de Jack l'Éventreur.
Nous avons un trio de héros étranges pour mener l'enquête : Un médecin accro à l'opium, un prêtre d'une organisation secrète de l'Église et un homme mentalement instable (peur de l'eau donc ne se lave pas, ne boit presque pas). Bref, quand on regarde le casting, on se dit : ce n'est pas gagner !

Sarah Pinborough nous propose ici une explication au crime de Jack l'Éventreur. Il ne serait pas la conséquence d'un détraqué mental, mais d'une entité très ancienne qui aurait besoin de se nourrir. Et croyez-moi, effet garanti surtout quand il s'agit pour nos trois acolytes de trouver qui est l'hôte abritant cette entité.

Côté intrigue… rien à dire, c'est bien ficelé, rythmé et vous risquez même de croiser quelques personnages connus comme Bram Stoker (vous savez… l'auteur de Dracula ) et vous risquez même de redécouvrir la trame de son livre dans l'histoire.
Le début est bon avec une séance de spiritisme qui tourne mal et la fin est franchement sanglante.
Un récit pas mauvais du tout , mais sensation de déjà vu, déjà lu … bref, encore une énième adaptation de Jack l'Éventreur. C'est lassant à la longue. le côté fantastico ésotérique était trop basique, trop attendu… La découverte de l'hôte abritant l'entité trop alambiquée surtout que j'avais depuis plusieurs chapitres devinés QUI !

Par contre, point positif : ce livre est bien meilleur que sa trilogie Contes des Royaumes.
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Vous qui aimez l atmosphère glauque du Londres victorien et les horreurs du petit Jacky de Whitechapel , vous allez être déçu , le sinistre boucher des années 1888 est juste convoqué là pour mémoire et attirer le gogo, malgré la présence d' un personnage soupçonné d'être l abominable assassin le vrai monstre est un démon sorti des eaux mélange de diablotin et de Goa'uld ( pour ceux qui se souviennent de Stargate) A part cela l auteure nous assène quelques scènes incontournables , dégoulinantes des inévitables fluides répugnants et puants , elle semble faire un peu ( souvent ? ) la promo pour la consommation de produit opiacés dans toutes les classes de la société .Dépénalisez L'opium ouais ! ouais !! Ouiaiiiis . Hum , pardon , donc il n ' a guère de suspens .Un petit clin d'oeil le héros de ce trépidant polar se nomme ......Bond ..... Thomas Bond ( elle n a pas osé aller jusqu' a James) En dépit de quelques tentatives de ressemblance avec certains personnages du film " From Hell avec Johnny Depp nous en sommes loin , plutôt en sourire avec "la complainte de Jack l' éventreur chantée par germaine Montéro et reprise me semble t il par Juliette Gréco " Moi je m' en fous j'ai rendez vous avec Sir Jack l' Eventreur .Il a des manières honnêtes , une fleur à sa casquette c est le mec de mon coeur ( bis ).En fait ce bouquin n est pas si horrible s il ne vous reste d'autre à lire que les pages d un journal ayant enveloppé du poisson vous pouvez y plonger , et la couverture refermée l oublier , d'ailleurs sur quoi viens je de faire ma cht 'ite critique ? je ne sais plus ....
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Novembre 1886, les restes d'un corps sont découverts sur les marches d'une église à Paris.

De mai à juillet 1887 les journaux relatent les découvertes de différentes parties de corps humain dans les comtés environnants Londres.

Octobre 1888, le tronc d'une femme est découvert dans les caves du nouvel immeuble en cours de construction de la police de Londres. Les inspecteurs chargés de l'enquête font de suite le rapprochement avec les crimes de Jack l'éventreur mais pour le Docteur Bond, le médecin légiste chargé de l'autopsie, les méthodes employées pour tuer sont différentes.

L'auteure alterne le récit présent avec des sauts dans le passé pour faire comprendre au lecteur comment on se trouve dans une telle situation. Cette manière de procéder permet certes au lecteur d'avoir une vision globale de la situation mais fait perdre également une partie du suspense et ralentit le rythme déjà lent de l'histoire.

Si l'ambiance Victorienne dans laquelle se déroule l'histoire est très bien rendue, les changements de narrateurs n'apporte pas grand chose à l'avancée du récit. Il eut été préférable de ne prendre pour nous conter l'histoire que la narration du personnage central, à savoir le Docteur Bond.

L'intrigues est plutôt bien maîtrisée mais les retournements de situations s'avèrent malheureusement quelque peu prévisibles ce qui rend la lecture assez linéaire.

Le côté fantastique, avec une créature qui prend possession de l'homme et l'incite malgré lui à tuer est une excellente idée, mais le lecteur aurait aimé que cette partie soit plus développée en nous décrivant les interactions de l'Upir avec le cerveau de l'hôte.

L'auteure a un réel talent d'écriture que l'on ressent par le biais des descriptions des quartiers glauques de Londres, de ce fait l'ambiance qui s'en dégage est à la fois angoissante et pesante à souhait. Elle fait bien ressortit la détresse des gens qui habitent ces quartiers pauvres et des dépravations auxquelles peuvent se conduire la gent plus aisée.

Les personnages de premier plan, à savoir le Dr Bond, un prêtre très bizarre et un polonais qui à le don de voir des scènes de l'avenir sont très intéressants à suivre. On peut toutefois reprocher qu'il n'y ait pas plus d'interactions avec les policiers chargés de l'enquête qui sont eux relégués à un rôle très secondaire.

Au final un récit très prenant mais avec des passages redondants d'informations. Une évocation de Jack l'Éventreur mais pas du tout présent dans le récit : on à la nette impression que le célèbre assassin se révèle juste énoncé que pour faire succomber le lecteur à une alléchante quatrième de couverture. On ne peut s'empêcher de penser que cette manière de procéder est employée pour attirer plus de lecteurs.

Lien : http://imaginaire-chronique...
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Le Dr Bond, médecin légiste à Londres à la fin des années 1880, travaille sur les cadavres de Jack l'éventreur. Jusqu'au jour où un 2eme tueur en série encore plus sanguinolant fait son apparition, laissant derrière lui des bouts de cadavres féminins que les autorités retrouvent au compte-gouttes, sans jamais tomber sur leurs têtes.
Un polar mélangeant avec délice horreur et surnaturel, on avance doucement dans l'enquête en se demandant où l'auteure va nous emmener.
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La période de la fin du XIX ème siècle en Angleterre est une période qui m'intéresse assez et le mystère de Jack l'éventreur contient suffisamment de zones d'ombre pour éveiller la curiosité. Ce roman s'intéresse à cette période et aux meurtres de Withechapel qui ne furent vraisemblablement pas seulement l'oeuvre de Jack l'éventreur mais aussi d'un second assassin surnommé « tueur aux torses ». Les victimes furent nombreuses et issues d'un quartier très pauvre de Londres, Withechapel. Ses crimes furent célèbres pour plusieurs raisons, la principale étant la brutalité dont ont fait preuve les tueurs qui n'ont jamais été retrouvés.

Le roman prend ainsi comme point de départ une histoire vraie et les faits correspondent aux dates des véritables crimes, mais s'intéresse plus aux crimes du « tueur aux torses ». L'auteure a choisi de mêler enquête policière, histoire et surnaturel dans ce roman, ce qui était une bonne idée de départ mais qui hélas ne fonctionne pas du tout. le roman est très documenté et permet d'apprendre pas mal de choses sur cette époque. le problème du roman vient à mon sens de deux choses: le peu d'originalité et un gros souci dans la construction du récit.

Le roman est raconté principalement par le personnage principal, Thomas Bond, médecin légiste travaillant pour la police. Il souffre d'insomnies et s'adonne à l'opium pour tenir le coup. Cela fait franchement penser au personnage de Johnny Depp dans From Hell (à part que ce dernier était policier). D'autres traits de son caractère font également penser à ce personnage, il travaille en collaboration directe avec la police et est assez solitaire et taciturne. Les autres protagonistes ne sont pas vraiment mieux lotis question originalité : un noble en quête d'aventures, un prêtre exorciste, bref rien de bien folichon.

Le surnaturel apparait au fur et à mesure et principalement par le thème de la possession d'un humain par un démon. Les croyances utilisées proviennent des légendes polonaises sur un démon de l'eau. Ce n'est pas la première fois qu'on utilise le thème de la possession pour expliquer des crimes terribles (comme si les hommes avaient besoin de ça pour justifier l'horreur dont ils sont capables). Cela me dérange pour le manque d'originalité, parce que ça n'apporte rien à l'histoire des crimes de Withechapel et en plus parce que l'auteure se sert de cette possession pour justifier à la fois les crimes du « tueur aux torses » et ceux de Jack l'éventreur. On a franchement vu mieux comme histoire parlant de cette époque comme Je suis le sang de Ludovic Lamarque et Pierre Portrait ou le film From Hell. de plus, j'ai presque eu l'impression que l'histoire de Jack était plus un prétexte qu'autre chose pour attirer le lecteur.

Le roman a plusieurs narrateurs: les inspecteurs, un personnage féminin Elisabeth, le journal de James et surtout le docteur Bond. Quand l'histoire est racontée par le docteur Bond, il parle à la première personne alors que pour les autres chapitres, ce n'est pas le cas. le début du roman est lent, beaucoup de passages notamment sur les effets de l'opium et les habitudes du docteur Bond sont inutilement longs. le journal de James (le jeune homme possédé) arrive comme un cheveu sur la soupe après un bon tiers de roman et on se demande pourquoi il n'était pas présent avant. Ensuite, la fin est beaucoup trop précipitée comme si l'auteure avait un nombre de pages limitées pour finir son histoire.

Quand on lit un roman de ce genre, on espère un peu de surprises et ne pas deviner ce qui va se passer avant les personnages, et bien là ce fut raté. Plusieurs fois on devine facilement ce qui va arriver et le fin mot de l'histoire alors que le personnage principal (l'opium ne l'aide visiblement pas à réfléchir) met plusieurs jours à comprendre les faits et encore parce que par hasard il croise la bonne personne qui lui explique quasiment tout.

Ce roman fait donc partie des lectures que j'oublierai vite. Il a un goût de déjà vu, trop de longueurs, d'évènements permettant de poursuivre l'histoire qui arrivent au petit bonheur la chance et une construction peu maîtrisée. Les personnages sont trop communs et peu intéressants. le seul bon côté que je reconnais au roman est d'être bien documenté et de faire bien ressortir l'ambiance du Londres de la fin du XIX ème siècle mais ce n'est pas assez pour donner un roman correct.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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À ma gauche, poids lourd, Jack The Ripper, dit « L'Éventreur », spécialisé dans l'ouverture au couteau et le découpage de femmes de petites vertus dans les rues mal éclairées de Whitechapel.

À ma droite, poids lourd aussi, le Tueur de la Tamise dit « Tueur au Torse », spécialisé dans le « démembrage » (néologisme) des femmes afin d'en faire des puzzles et qui les éparpille pour que les roussins s'amusent plus en travaillant plus.

Deux tueurs sur le ring, deux tueurs opérant au même moment, mais chacun de leur côté, chacun ayant sa méthode personnelle pour faire couler le sang et rendre les policiers chèvres. Aucun des deux ne fut identifié de manière formelle et n'eurent jamais à répondre de leurs crimes. Que le match commence !

Pardon, on me signale en régie que Jack The Ripper ayant eu droit à tous les honneurs des médias en son temps et les recevant encore maintenant au travers de nombreux ouvrages, il ne pourra pas voler pas la vedette du Tueur de la Tamise dans ce roman. le combat des Titans n'aura pas lieu.

Jack, tue dans ton coin, amuse-toi, fais un peu parler de toi dans ce roman, mais ne vient pas faire de l'ombre à ce criminel qui était plus inhumain encore que toi.

Non, ce roman ne nous parlera pas une Xième fois de l'ami Jack, mais d'un autre tueur qui a sévit au même moment et dont on a peu parlé, Jack ayant éclipsé tous les autres.

Le roman nous parle donc de ce tueur qui démembrait des femmes et jetait les troncs dans l'eau, les autres parties étant manquantes : le Tueur au Torse !

Scotland Yard est sur les dents et le docteur Bond, médecin légiste, insomniaque, fumeur d'opium et enquêteur à la petite semaine, va tenter de résoudre cette affaire qui a des ramifications bien plus complexe qu'il ne le pense au départ.

Si l'enquête ne comporte pas de course-poursuite en fiacre, elle est rythmé et le suspense est entretenu par un récit qui fait souvent quelques bonds dans le temps afin que nous ayons une vue d'ensemble complète.

Le changement de narrateur permet aussi de nous donner différents points de vue et rend le récit moins linéaire qu'avec un seul narrateur. On passe même aussi d'un récit à la première personne (avec le docteur Bond) à des récits à la troisième personne avec d'autres personnages.

Bref, une belle découpe du récit et, bien qu'au départ cela soit un peu éparpillé, à la fin, le corps du récit est complet et il ne nous manque pas une seule pièce.

Le style d'écriture est simple, mais pas basique, il est même émaillé de quelques mots à chercher au dico. Point de vue descriptions des meurtres ou des cadavres retrouvés, on ne fait pas dans la dentelle, on détaille le tout sur un ton froid et médical.

Niveau personnages, on a un peu de tout, de tous les milieux et je les ai trouvé correctement dépeint, sans en faire trop ni trop peu. J'ai bien aimé le docteur Bond, homme de science à l'esprit plutôt cartésien, troublé et cherchant l'oubli dans les fumeries d'opium.

Quant au petite coiffeur bien connu des ripperologues de tout poils, ça m'a fait tout drôle de le voir dans un tout autre rôle que celui qui lui échoit régulièrement. Et oui, si ceci est une fiction, elle se base tout de même sur des faits et des personnages réels !

Bien entendu, qui dit Éditions Bragelonne dit petits éléments fantastique dans l'enquête. le tout étant bien amené, ça glisse comme un couteau bien aiguisé dans le corps de Mary Jane Kelly.

Et puis, qu'est-ce que je ne donnerais pas pour me retrouver dans le Londres de Sherlock Holmes et pour m'encanailler dans les pubs mal famés et les gargotes à opium !

Ici, on ne passe pas trop de temps dans les beaux salons mais on arpente les rues remplies de smog et on respire les miasmes du Londres pollué. Sans parler des odeurs de cadavres putréfiés !

Toute la misère du monde est concentrée dans le quartier de Whitechapel, c'est cru, l'auteur ne recouvre pas la pauvreté de beaux atours, elle la décrit de manière brute de décoffrage : meurtres, alcool, opium, sexe violent, enfants crevant de faim, gens entassés les uns sur les autres, femmes vendant leurs corps, gosses abandonnés…

À Londres cohabite la misère et la richesse… Et l'auteur nous retranscrit bien cette dichotomie londonienne.

C'est un roman qui se lit facilement et lorsqu'on commence, on a du mal à ne pas aller jusqu'au bout. L'enquête n'est ni trop rapide, ni trop lente, un bon compromis entre les deux et elle est bien fichue, en plus.

Une belle plongée dans les rues sombres de la ville à la recherche des morceaux de femmes, une pipe à opium coincée dans la bouche.

Au fait, la tête de la dame, elle est où ?? ♫ Latêtoutai, latêtoutai ♪ ??

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après avoir découvert Sara Pinborough à travers ses contes revisités, j'ai voulu voir ce qu'elle donnait dans un autre genre, le fantastique, et je dois dire que je n'ai pas été déçu. En effet, elle nous emporte avec elle dans un Londres triste et inquiétant, où règne une puanteur et une terreur nauséabonde, dues à la présence dans cette ville de deux serial killers : Jack l'éventreur, que tout le monde connaît, mais aussi un tueur plus sombre, encore plus inhumain que le précédent mais moins médiatisé.
Dans cette ambiance très sombre, nous suivons le docteur Bond, médecin légiste qui enquête sur les meurtres de ces deux protagonistes. Nous le suivons dans ses folles nuits où il est près à tout pour percer à jour le secret du Tueur de la Tamise...
Un roman qui m'a tenu en haleine, du début à la fin, et où le suspense ne fait que s'accentuer au fil des pages !
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Sarah Pinborough nous plonge assez facilement dans l'ambiance de ce Londres victorien, à l'époque où sévit Jack L'Eventreur. Dans une ambiance de peur et de violence, nous suivons principalement Thomas Bond, un des médecins légistes de Londres. Alors qu'un autre corps est découvert, ou en tout cas un morceau de cadavre, il va être le premier à affirmer que ce n'est pas l'oeuvre de Jack.

En effet, la méthode utilisée n'est pas la même, Thomas trouve que ses crimes son encore plus sanglants, plus cruels, mais qui sait si il n'y a pas un lien entre les deux tueurs en série de Londres…. Et ce sont ces crimes là, qui vont commencer à l'obsédé, les crimes du Tueur de la Tamise, comme il l'appelle. Thomas, ressent de plus en plus l'impression que l'air est rempli de violence, de haine, d'horreur et cela va le ronger. Insomniaque à cause de tout cela, il va se réfugier dans les fumeries pour se changer les idées et essayer de se reposer, et c'est grâce à cela qu'il va repérer un étrange individu qui a peut-être la clé de l'énigme, concernant le Tueur de la Tamise.

Tout au long de l'histoire nous allons changer plusieurs fois de narrateur, faire des bonds dans le passé pour comprendre comment les choses se sont déroulées, comment ça en est arrivé là. Ce qui fait qu'on découvre avant Thomas la vérité ses différentes choses, dont l'identité du coupable. Ce qui je dois l'admettre est un petit bémol pour moi, car je n'ai pas pu être surprise à cause de ça, trop de choses étaient prévisibles au final, ça manque un peu de suspense.

Sinon, je trouve que l'histoire est bien écrite et intrigue assez bien ficelée. Ce livre est intéressant, même si comme je l'ai dit, je suis un peu déçue de ne pas avoir été surprise pour un retournement de situation ou autre. Dans l'ensemble, j'ai apprécié cette lecture, ce n'est vraiment pas un coup de coeur, mais j'ai aimé me plonger dans cette atmosphère, découvrir ce Londres et découvrir tous ces personnages intéressants. Par contre, je tiens à préciser que ça ne parle pas de Jack l'Eventreur, il est juste cité. Donc si vous êtes amateur de livres policier / horreur, ce livre pourrait vous plaire.
Lien : http://mesnouvelleslectures...
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En ces temps de fêtes des monstres, des esprits et des défunts, rien de tel qu'un livre bien sombre pour entretenir l'atmosphère... Si l'auteur m'avait particulièrement charmé avec ses réécritures de contes, j'avais plus d'inquiétudes à la découvrir dans un autre genre, le fantastique - horreur. Pari risqué, surtout en reprenant le poncif de Jack l'éventreur...

Et l'auteur m'a une fois de plus impressionné. Plutôt que d'écrire un énième volume sur le tueur de prostituées, Sarah Pinborough s'est plongée dans l'époque, la galerie de personnages du lieu, en y ajoutant d'autres éléments (récits folkloriques, l'influence subtile de de Conan Doyle, les pogroms en Europe de l'Est,..) pour créer quelque chose d'original, de furieusement angoissant et de dramatiquement impossible à poser.

Pour être plus précis, Pinborough a fait au roman gothique (Dracula,...) ce qu'elle avait fait aux contes : elle y plonge, les actualise et y travaille à coups de scalpel leur psychologie, sans sombrer dans un inventaire émotionnel exagéré. out est juste, tout est propice à plonger dans l'ambiance, tout est angoissant.
Chapeau bas, donc, car l'exercice était difficile et que je me serai contenté d'une performance moyenne au vu du risque. le roman gothique, si désuet mais si agréable à mes yeux, reprend ici vie et couleur, tout en gardant un travail d'ambiance et un vocabulaire oppressant qui en ont fait le succès. A lire au coin du feu, quand le vent souffle dehors...
Lien : http://lecteurdelombre.blogs..
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