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Tugdual tome 1 sur 3
EAN : 9782845636910
403 pages
XO Editions (23/10/2014)
3.99/5   212 notes
Résumé :
Serendipity, petite ville du sud des états-Unis. Tugdual, dix-huit ans, fait partie d’une famille pas tout à fait comme les autres : comme lui, Mortimer, son frère de dix-sept ans, et Zoé, sa sœur de seize ans, sont dotés de pouvoirs surnaturels qu’ils doivent dissimuler.
Mais un autre secret pèse encore plus lourdement sur leur cœur : ils exercent malgré eux une attraction irrésistible sur les autres. Et, bien pire, cette attraction est mortelle pour ceux qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 212 notes
Intriguée par la quatrième de couverture et par le fait que cet ouvrage soit écrit par les auteures de la célèbre saga pour ados « Oksa Pollock », j'ai me suis laissée tenter par « Les coeurs noirs »… Hélas, si les avis positifs encensent la toile, cela ne l'a pas vraiment fait avec moi… Tout d'abord, j'ai mis du temps à rentrer dans le récit en raison des nombreuses répétitions certes, volontaires, mais tout de même bien présentes. En effet, l'intrigue prend le temps de bien présenter chaque protagoniste grâce à une narration alternée entre Tugdual, Mortimer et Zoé. On va donc découvrir ces trois ados à bout, malheureux et condamnés à fuir autrui, car ils sèment la mort derrière eux… Tous les trois vont prendre le temps d'expliquer ce qu'il leur arrive… Or, étant donné qu'ils ont les membres problèmes, on va découvrir cela à trois reprises… Leur nature est un peu spéciale : leur corps produit des phéromones attirant n'importe qui et leur faisant perdre totalement la raison que ce soit aux victimes ET au tentateur. Les deux individus s'attirent, savent où se trouver comme s'ils avaient un sixième sens et n'aspirent qu'à consumer leur passion… Lorsqu'il y a un baiser, la proie se fait aspirer son flux vital et meurt en quelques secondes… En plus de cette malédiction, les héros peuvent utiliser la magie : pouvoirs des quatre éléments, traversées des murs, grande force, jeunesse éternelle et vie apparemment très longue, … Il y a de quoi faire ! D'ailleurs, on aurait pu développer un peu plus chacune de ces capacités cependant, Anne Plichota et Cendrine Wolf ont préféré se concentrer sur les romances. Rapidement, un moyen pour mettre en veille les phéromones va être trouvé… Grâce à ce stratagème, les trois ados vont pouvoir aller au lycée et espèrent pouvoir avoir une vie plus ou moins normale…

Je ne m'attendais pas à tomber dans une ambiance de ce genre avec des cours au lycée, des activités extrascolaires et des amourettes à gogo… Que seulement deux des personnages tombent amoureux aurait convenu toutefois, tout le monde va trouver chaussure à son pied (même Barbara, la mère de Mortimer) ! J'ai trouvé que cela faisait trop et que l'on sombrait dans la facilité. D'ailleurs, tout est cousu de fil blanc : la sexualité de chacun (comme s'il fallait avoir tous les cas de figure pour que le lecteur s'identifie à l'un des membres du trio…), les couples qui se forment dès les premiers chapitres et les rebondissements que l'on anticipe aisément. J'ai été tellement déçue de ne pas avoir été surprise ! Certes, je n'avais rien deviné en ce qui concerne « OMG », une étrange personne qui va prendre contact avec Mortimer en lui promettant monts et merveilles, mais c'est normal, car rien ne nous y prépare… de plus, je n'ai pas ressenti énormément de pression avec cet étrange OMG. Il faut avouer que cela vient tellement tard dans le récit à cause de la triple romance qui prend la grande majorité du scénario…

La sauce n'a donc pas pris, ce qui est bien dommage, car certains éléments auraient pu être sympathiques ! Par exemple, il y a énormément de références à la culture-pop comme Dexter, Edward aux mains d'argent, Freddy Krueger, Linkin Park, etc. Cela apporte une belle ambiance. La musique a également une grande place dans l'ouvrage, puisque Tugdual en écoute énormément et va écrire plusieurs chansons… Que vous pourrez d'ailleurs retrouver en cherchant la chaîne The No-Body sur Youtube ! Cela m'a un peu rappelé « Maybe someday » de Colleen Hoover. J'adore l'idée de poursuivre sa lecture en découvrant une BO créée expressément pour le livre. Que l'on adhère ou non à la musique c'est, à mes yeux, l'un des points forts de ce premier tome. J'ai également apprécié l'idée de petit groupe vengeur. En effet, le trio va décider de faire régner la justice dans l'ombre ! À plusieurs reprises, ils vont jouer les apprentis justiciers en allant rencontrer des personnes malhonnêtes comme un homme qui bat sa femme et viole sa fille ou encore un gang de rue qui sème la zizanie. Cela permet d'avoir un peu d'action, ce qui est très appréciable étant donné le rythme lent que l'on a la plus part du temps… L'atmosphère m'a fait songer à « Kick Ass » en moins trash et déjanté… Même si on est sur une oeuvre jeunesse/ado, les autrices n'hésitent pas à aborder des sujets très forts et difficiles comme la violence, la mort, le racisme ou l'inceste…

Le fait que je ne sois pas satisfaite par cette lecture vient en partie du fait que les protagonistes ne me plaisent pas plus que ça… Mortimer est un jeune homme impulsif, secret, sportif et peu bavard… Je n'ai pas forcément adhéré à ses choix. Tugdual, qui est un personnage dont on a découvert l'histoire dans « Oksa Pollock », est un ado simple. Il aime la musique, n'est pas trop contrariant et se socialise avec un peu tout le monde… Mais je l'ai trouvé trop lisse et trop parfait : j'avais l'impression qu'il était trop parfait… Un peu comme Zoé qui a énormément de qualités ! La demoiselle n'a pas l'once d'un défaut mais, bizarrement, c'est elle que j'ai préféré parmi les héros. Non seulement elle a un peu de tempérament, mais elle est surtout féministe, généreuse et franche ! Elle n'est pas une jeune fille fragile et va autant agir que ses faux-frères. En plus de ces trois narrateurs qui vont chacun emprunter en voie différente (photo/journalisme, sport/plongeon, musique/chanson), on va faire la rencontre de Barbara et d'Abakoum, deux adultes dont on ne sait finalement pas grand chose si ce n'est qu'ils protègent les trois héros et qu'ils ne sont pas touchés par les phéromones… J'ai trouvé que ces deux adultes manquaient de consistance. J'aurais désiré en savoir un peu plus sur eux : leur passé ou leurs occupations au quotidien. Il en va de même pour d'autres personnages secondaires comme Samantha, Victoria, Conor ou Josh qui auraient mérité d'être plus étoffés.

Certes, il y a plusieurs clins d'oeil à « Oksa Pollock » néanmoins, je reconnais que même si on n'a pas lu cette saga, ce premier tome spin-off est compréhensible. Malheureusement, je ne pense pas continuer ! Même si la fin peut donner envie de lire la suite, je ne suis pas spécialement tentée. J'ai d'ailleurs refermé ce livre en maugréant un « bof… », signe que je m'étais assez ennuyée et que je m'attendais à vraiment mieux. Je pensais vraiment que l'on plongerait dans une autre ambiance ou que je m'attacherais davantage aux personnages… Dommage ! Cela dit, nous sommes très peu de lecteurs à être déçus. Mieux vaut ne pas se fier à mon avis, surtout si vous êtes un(e) fan d'Oksa. Pour ma part, je serais plutôt intéressée par « Les 5/5 » des mêmes auteures… Affaire à suivre !
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une saga dont j'étais très contente de pouvoir ENFIN emprunter le premier tome à la bibliothèque municipale. En effet, la série Tugdual a l'air de franchement bien marcher auprès des lecteurs de ma ville, notamment le premier tome, Les Coeurs noirs, qui disparaît plus vite que son ombre (plus fort que Lucky Luke) à chaque fois. de quoi attiser ma curiosité encore plus. Mais cette fois-ci, je le tenais mon coco, il est à moi, NIARK NIARK NIARK ! Humhum, pardon... Cependant, je dois vous avouer que je n'ai pas lu le dernier tome d'Oksa Pollock, la saga précédente. Je n'ai lu le tome cinq qu'à moitié, à vrai dire. Pourquoi ? J'adore l'univers crée par les deux écrivains, le superbe duo de choc qu'elles forment à elles deux, mais du côté des personnages, je n'en pouvais vraiment plus de Gus. Il me sortait par les trous de nez, et même Oksa, que je trouvais super cool au début, commençait à m'agacer... du coup, j'ai décidé de calmer mon énervement assez bizarre et incompréhensible en lisant la saga "spin-off", qui a comme personnages principaux mes trois personnages favoris issus d'Oksa Pollock, j'ai nommé : Mortimer, Zoé et la cerise sur le gâteau... Tugdual ! Mon chéri d'amour, héhé, je suis sa plus grande fan ! ♥ C'est simple, j'aime tout chez lui : son look, sa personnalité, ses goûts musicaux, la manie qu'il a d'appeler Oksa "P'tite gracieuse"... Aaaah, c'est simple, j'avais fondu dès le premier tome ! Résultat, quand j'ai appris qu'il y aurait une saga consacrée à lui, j'en étais toute excitée !! J'appréhendais tout de même un peu vu que je n'avais pas fini la série littéraire d'origine, mais, in fine, j'ai été soulagée, car on peut aisément comprendre et assimiler la nouvelle intrigue et les renseignements qu'elle nous apporte sur l'univers commun aux deux séries littéraires sans forcément avoir terminée la précédente. Malgré tout, je ne vous conseille pas de faire comme moi, c'est pas bien, vilaine Nanette ! Faites ce que je dis mais pas ce que je fais, non mais genre... J'abuse, je sais...

Comme je vous le disais un peu plus tôt, j'ai été ravie de retrouver Tugdual, Mortimer et Zoé pour de nouvelles aventures. Ils forment un trio d'enfer et j'ai été profondément émue par leur relation tout ce qu'il y a de plus fraternelle et fusionnelle. On sent tout l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre et, malgré les difficultés qu'ils traversent dans ce tome et même bien avant, et le mal qu'ils ont à montrer leur profonde affection l'un pour l'autre, cela est intensément palpable. Soit dit passant, la couverture du roman est juste géniale, elle colle parfaitement à l'image que je me fais du trio d'or trop stylé que sont les Kaisuuuus! (vous comprendrez le nom de groupe si vous lisez ce roman, héhé !). J'étais en particulier enchantée de retrouver mon Tugdual d'amour, plus ténébreux et torturé que jamais, AAAAHHHH (oui, encore). Pour ce qui est de Zoé, je l'adore, on dirait que c'est elle la plus forte des trois ; elle n'a pas froid aux yeux, mais elle est aussi fragile et bouleversante. J'adorerais l'avoir comme amie : elle est merveilleuse, si gentille et en même temps si BADASS, j'achète ! Tellement de classe en elle !! ♥ Quant à Mortimer, je l'ai adoré aussi dans ce tome, il m'a beaucoup touchée. Il faut dire que nos trois héros en bavent, les pauvres ! D'ailleurs, au départ, ça me rendait sacrément perplexe car leur pouvoir sur les gens est space, quand même ! Sérieusement, sucer la vie des êtres humains proches de nous à cause de l'amour qu'on leur porte ?! Cela me semblait un peu énorme, si vous m'excusez de m'exprimer ainsi ! Mais in fine, ce pouvoir sombre et dévastateur est réellement effrayant et fait énormément souffrir autant le bourreau que la victime, ça m'a juste glacé le sang. Je ne pensais plus que c'était quelque chose de gros comme une maison, cela était devenu crédible à mes yeux et je ressentais pleinement tout le poids de cette malédiction. C'est tellement oppressant que cela nous accapare durant tout le roman. J'avais réussi à en oublier l'étrange organisation qui nous est présentée dans le prologue. Les deux autrices ont eu l'audace et le brio de nous mener par le bout du nez, en nous faisant ressentir diverses émotions très extrêmes et en nous faisant nous attacher à cette famille recomposée de coeur particulièrement soudée et attendrissante. Résultat, on avait la solution du mystère avant même le commencement et moi, je n'ai rien vu venir ! C'est fort, très fort.

Au niveau des nouveaux personnages, ceux secondaires, je me suis prise tout particulièrement d'affection pour Conor et Joshua. Je suis fan et j'admire tout spécialement la relation d'amitié sincère et puissante entre Zoé et Conor, cela fait tellement du bien de voir une fille et un garçon BFF sans que cela passe automatiquement à "l'étape suivante", sérieux ! En voilà une relation solide entre deux êtres uniques en leur genre, qui sont captivants, intéressants et intéressés, je me comprends. Et non, cela n'est pas une contradiction par rapport avec ce que je viens d'énoncer précédemment ! Conor et Zoé sont deux personnages qui me passionnent de par leur bon sens, leur intelligence, leur culture, leur motivation et leur bonté. Ils sont aliénés par la société mais je les préfère largement eux que tous les autres (les autres lycéens de Serendipity), qui sont tout bonnement pitoyables en comparaison (oui, je n'y vais pas de main morte !). Voilà, je trouve que la relation construite entre eux est parfaite, et je n'aimerais pas que cela change pour privilégier le romantisme par la suite. Ou alors, cela doit se faire de manière toute aussi naturelle et belle que la naissance de leur amitié, sans précipitation. Quant à Joshua, il est adorable ! C'est un jeune homme bourré de qualités, mais toujours seul, et qui n'a envie que d'une chose : avoir un ami et démontrer sa loyauté et sa gentillesse. J'ai littéralement craqué face à ce personnage si attachant et formidable ! Je FANGIRLE complètement sur Mortimer et lui ensemble, ça, c'est dit ! Croisons les doigts désormais... Par contre, le personnage de Victoria m'a moyennement convaincue. Vous l'aurez compris, elle, elle se rapproche de Tugdual (GRRRR...). Mais ce n'est pas la principale raison de mon énervement (promis juré !). Je trouve que Victoria fait cliché dans l'envie d'éviter le cliché justement (si, si, c'est possible !). Pas besoin de vous faire un dessin, vous allez vite comprendre ce qui cloche selon moi : elle est marginale, très belle, avec des lunettes fumées et un look à la Tugdual, comme si elle était sa version féminine. Il y a plein de petits détails qui concordent dans ce sens, que ce soit la musique qu'ils écoutent ou même le micro-détail des yeux : Victoria a un problème aux yeux et c'est la partie de son anatomie que cache Tugdual derrière ses lentilles (quel gâchis !). Oui, je fais un peu trop dans l'analyse, mais voilà, on dirait que Victoria a été calquée sur Tug'. Je n'ai pas trouvé ça très judicieux et, dans la volonté de créer un personnage à l'opposé des clichés, soit la jeune lycéenne avec un pot de peinture sur le visage, pom-pom girl, etc..., on se retrouve avec une anti-thèse qui fait aussi exagérée pour le coup. Bon ben voilà, Vic' s'en prend plein la tronche et je n'en ai pas encore fini ! le moment où Tug' lui dit « Dès que je t'ai vu, tu m'as fait craqué. » et qu'elle lui répond « Toi aussi. », non mais bon sang ! C'est pas possible, j'ai cru que j'allais mourir ! C'est résolument nian nian, mein Gott !!!! Moi qui croyais qu'Anne et Cendrine allaient relever le niveau des personnages avec cette saga, bah c'est loupé ! Victoria gâche tout et fait de mon Tug' un mou du genou ! Bon, l'imbattable dans ce domaine reste Gus d'Oksa Pollock. Lui, c'est un cas désespéré... Concernant les autres personnages, comme le lieutenant ou Erica Patton, j'ai l'impression qu'ils vont jouer un rôle crucial dans la suite des événements... J'appréhende surtout au sujet d'Erica, cette femme me fait peur... Enfin, je me suis hyper attachée à Abakoum et Barbara. de toute manière, j'ai toujours adoré Abakoum, ce grand-père si aimant, sage, et malin, et qui a un coeur en or. Quant à Barbara, je l'ai redécouverte dans cette nouvelle série, et je confirme qu'elle fait une maman du tonnerre : le coeur empli d'amour incommensurable pour ses enfants, et la possessivité dont fait preuve Mortimer à son égard est trop choupinours ! ♥ Ça me rappelle un peu moi avec ma propre mamounette ! Et puis, ce qui importe le plus : je veux goûter les crêpes de Barbara bon sang ! Morfalou passe par là discretos...

Que pourrais-je dire d'autre, je me le demande. Vraiment, Anne Plichota et Cendrine Wolf ont réalisé là un superbe travail d'équipe. Ce roman à quatre mains qui débute une toute nouvelle saga, une trilogie dans le cas présent, est juste fascinant, haletant de bout en bout, carrément à la hauteur de mes espérances ! Certes, on déplore Victoria... OK, OK, j'arrête l'acharnement ! (...) Plus sérieusement, Les Coeurs noirs est un joli concentré d'action, de mystère, de magie, de romance (oui, qu'est-ce qu'on serait sans l'amoooouuuuur ! OK, j'arrête vraiment, là...), de rebondissements, avec une fin complètement abracadabrante qui m'a effectivement laissée sur mon derrière ! Quelque chose me dit que les ennuis viennent seulement de commencer et que les deux prochains tomes seront plus explosifs et épatants encore ! J'aurais le grand plaisir d'y retrouver notre trio de justiciers dont je suis la fan numéro 1 (Kaisuuuus ! Bon, je ne parle pas le finnois mais c'est un cri du coeur quand même ! C'est l'intention qui compte, après tout ! ♥) et des morceaux de musique qui rythment l'histoire et dont je suis fan. Notre tandem d'écrivaines a d'excellents goûts à chaque fois, avec des playlists savamment composées, que ce soit dans Oksa, ou ici dans Tugdual. S'ajoute à cela le fait que Tug' & Zoé forment un groupe à eux deux, et j'ai trouvé ça juste énorme ! L'histoire de leur célébrité à suivre...
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Tugdual, Mortimer, Zoé, leur mère Barbara et leur grand-père Abakoum forment en apparence une famille comme les autres mais ils cachent en fait un terrible secret. Mortimer est en effet le seul enfant naturel de Barbara – Zoé est sa cousine, Tugdual son demi-frère -, et si tous ont voyagé sans réel but pendant des mois c'est pour protéger les gens de leur pouvoir d'attraction destructeur, un pouvoir hérité des délires mégalomaniaques du père de Tugdual et Mortimer: le désormais défunt Orthon.
Les trois adolescents émettent en effet de puissantes phéromones qui les rendent irrésistibles aux yeux du commun des mortels, et un seul baiser de leur part aspirent toute vie chez le malheureux élu, ne laissant de lui qu'un corps vieilli méconnaissable.
Alors que Zoé et Tugdual ont déjà fait des victimes et que la menace plane sur Mortimer, tout espoir d'avoir un jour une vie normale semble perdu. Mais Abakoum finit par trouver une solution qui leur permet d'entrevoir un avenir plus serein: il donne à chacun d'eux un bracelet serti d'un cristal qui absorbe les phéromones tant que le soleil brille, et décide d'installer sa famille dans la petite ville en apparence tranquille de Serendipity.
Les adolescents, heureux d'être enfin presque comme tout le monde, s'inscrivent au lycée, se font des amis et se réjouissent des habitudes du quotidien.
Mais c'était sans compter sur la difficulté qu'il y a à tenter de garder un secret tout en se liant aux autres, et sur le fait que ce qui est secret pour les uns ne l'est pas forcément pour les autres…

Ces derniers temps, et contrairement à mes habitudes livresques jusque là ( qui étaient en très grande partie tournées vers les romans et recueils de nouvelles dits « classiques » ), je ressens le besoin de me plonger dans des univers fantastiques, et c'est bien dans le but de me changer les idées que j'ai jeté mon dévolu sur ce premier tome de « Tugdual ». En même temps, comment résister au minois de ce héro charismatique? ^^
Comme je l'ai évoqué plus haut j'avais cependant quelques appréhensions. D'une, parce que je craignais qu'il soit souvent question d'Oksa et de ses aventures au cours du récit, de deux, parce que je n'avais pas envie de retrouver dans cet univers des points communs avec d'autres sagas connues ( comme Harry Potter ou Twilight par exemple ).
Pour le premier point, il est effectivement question d'Oksa et de son passé commun avec Zoé, Mortimer et – surtout – Tugdual, mais ça n'empêche en rien la bonne compréhension de l'intrigue et de ses enjeux, ça entretient le mystère qui entoure les 3 héros et ça donne une petite idée de la complexité de l'histoire d'Oksa ( et, pourquoi pas, envie de lire sa propre saga ). le passé des adolescents reste volontairement nébuleux, les auteures distillant quelques indices avec parcimonie tout au long du récit, juste de quoi aiguiser notre curiosité et nous faire tourner les pages avec empressement.
Pour le second point, j'ai vite été rassurée puisqu'en dehors de l'attraction qu'ils exercent sur leur entourage – qui peut rappeler le charisme envoûtant de certains personnages d'autres sagas, comme Edward dans « Twilight » par exemple – et de leur baiser mortel – qui intervenait déjà dans la série télévisée « Heartless », diffusée en juillet sur France 4 -, leur histoire est plutôt originale. Leur sécrétion hors norme de phéromones n'est en fait pas leur seul pouvoir, et leur nature semble plus tenir du super héro que du vampire ou du simple sorcier. Ils agissent d'ailleurs comme tel en tentant de contrebalancer l'aspect violent et sombre de leurs aptitudes par la mise en place de missions destinées à aider leur prochain.

Ces deux point mis à part, « Tugdual » a tous les ingrédients nécessaires pour nous faire passer un bon moment. Ce livre tient à la fois du palpitant récit fantastique, avec tout ce qu'il faut de suspens, d'intrigue et d'action, de l'enquête policière, parce que la ville de Serendipity et ses habitants ne sont en fait pas si banals que ça, et du parcours initiatique adolescent classique. Zoé, Mortimer et Tugdual doivent en effet gérer, en plus de ce qui découle de leur nature particulière, tout ce qui fait la vie d'un jeune lambda: l'amitié, les sentiments amoureux, les exploits sportifs, les activités extra-scolaires… sans pour autant que l'on tombe dans les clichés du genre. Et ça ne les rend finalement que plus « humains ». Tout comme leurs personnalités, bien distinctes, et les interactions des uns avec les autres, à la fois emplies de pudeur et pétries d'amour.
Le style des auteures est très agréable, notamment parce que moderne ( le récit est par exemple émaillé de références musicales contemporaines qui le rendent plus concret et plus réel ), et j'ai vraiment apprécié l'attention qu'elles ont portée aux sentiments et aux pensées de chaque personnage, toujours précisément et habilement explicités.
Bref, même si ce n'est pas à mes yeux la saga du siècle ( avis purement subjectif ), j'ai passé un bon moment en compagnie de Tugdual et de sa famille et je lirai avec plaisir les deux tomes suivants.
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Quand j'ai reçu ce livre suite à l'opération Masse Critique de Babelio( que je remercie au passage), je ne savais pas trop à quoi m'attendre.

Au fil de ma lecture, j'ai découvert qu'il s'agissait en réalité du premier tome de la série spin-off de Oksa Pollock (série dont j'avais déjà entendu parler mais que je n'avais pas lue). J'ai eu peur que cette lacune pose problème mais en fait, cela m'a juste donné envie de découvrir la série Oksa.

Pour l'histoire en elle-même, j'ai plutôt accroché. Les personnages sont sympathiques, il y a du suspense, un peu d'humour, un univers bien construit, etc. le tout est assez plaisant à lire et se dévore très vite.

L'un des points qui m'a le plus gênée, c'est le côté un peu trop "adolescent" de l'histoire. (Oui, je sais, j'aurais pu m'en douter, mais c'est quand même destiné à un public plutôt jeune et ça se voit).
Deuxième point négatif : le style d'écriture. Pas qu'il soit réellement mauvais, entendons-nous bien. Je le trouve juste un peu trop conventionnel. Une petite pointe d'humour en plus n'aurait pas été de refus (même s'il y en a quand même un peu).

Bref, au final, j'ai bien aimé (malgré quelques défauts loin d'être rédhibitoires) et je suis curieuse de découvrir la suite!
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Tout d'abord, merci beaucoup à la masse critique Babelio et à la maison d'édition XO pour cet envoi.
Je connaissais ce duo d'auteur avec la fameuse saga Oksa Pollock, j'avais essayé le tome un et je n'avais pas aimé.
Mais en lisant le synopsis de cette nouvelle série j'ai été totalement attirée. Et je dois dire que j'ai savourée cette lecture j'ai vraiment aimée et appréciée ce moment.
Anne Plichota et Cendrine Wolf nous propose de suivre la famille Cobb, ce n'est pas une famille comme les autres, il y a Barbara : la mère, Abakoum : le grand-père et trois adolescents, :Zoé, Mortimer et Tugdual.
Ils ne sont pas vraiment tous de la même famille, mais vous allez le découvrir en lisant l'histoire .
Ces trois adolescents dont Tugdual sont très attachants et fascinants. Ils ont malgré eux des pouvoirs surnaturels qui les empêchent de tomber amoureux. D'où les coeurs noirs.
J'ai tout aimé, le style des auteurs, les descriptions, l'univers proposé et le suspens.
J'ai aimé également les notes de bas de pages qui apportent des éléments en plus lors de notre lecture et qui permet aux lecteurs qui n'ont pas lu Oksa Pollock de ne pas être perdu.
Et les auteurs nous laissent avec un bon suspense... J'ai hâte de lire le tome deux et de retrouver ces personnages.
En résumé : Une très belle découverte et un bon moment.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
- Prenez place, je vous prie.

Je réfléchis un instant, le divan semble tout indiqué. Je m’assieds au bord, puis je m’enfonce, le dos appuyé contre le dossier un peu raide. J’effleure le cuir marron du bout des doigts et je finis par croiser les bras.

- Détendez-vous.

Je dois avoir l’air un peu crispé. Peu importe. Je ne suis pas là pour m’attarder sur ce genre de détail. Enfin, si, un peu. Car le fait de ne pas être du tout ce qu’on a l’air d’être s’avère quand même le nœud du problème. De mon problème.

- Bien… Commençons, voulez-vous ?

J’acquiesce sagement – je sais aussi être comme ça.

- Présentez-vous.

- Eh bien, je m’appelle Tugdual Knut…

Je secoue la tête comme pour me réveiller. Est-ce que je suis réellement en train de dire ça ?

- Non, pardon, je m’appelais Tugdual Knut. Aujourd’hui, je suis Tugdual Cobb.

On n’en est qu’au stade de l’identité et j’ai le désagréable sentiment d’être déjà allé trop loin. Mon nom, celui de mon ancien moi, de l’ex-Tugdual, est évocateur de tant de choses que je voudrais oublier. Apparemment, c’est encore trop tôt.

- Oui ? m’encourage-t-on à poursuivre sans manifester le moindre trouble.

- J’ai dix-sept ans, je viens d’emménager à Serendipity avec ma... famille…

- Pourquoi hésitez-vous ?

- Ce n’est pas vraiment ma famille. En tout cas, pas au sens ordinaire du mot.

Je ne peux empêcher un petit rire de fuser.

- Le mot « ordinaire » semble vous amuser.

- C’est parce qu’il est tellement inapproprié à ce que je suis, à ce que nous sommes, ma… famille et moi.

Je n’ai pas encore beaucoup parlé, mais la tête me tourne, mon visage et mes mains fourmillent.

- En quoi n’êtes-vous pas ordinaires ?

- On n’est pas d’ici.

- Je sais, vous venez d’emménager.

- Je veux dire qu’on n’est pas tout à fait de ce monde.

Le son de ma propre voix énonçant ces mots m’étourdit. Ça peut paraître fou d’annoncer des trucs pareils, je m’en rends bien compte. Cependant, rien n’est plus vrai.

- Pas tout à fait ? répète-t-on en face de moi.

Je décroise les bras et je tapote nerveusement le cuir lisse de l’accoudoir. J’ai l’impression d’être sur un plongeoir, à plusieurs mètres de hauteur, sur le point de faire le grand saut. J’inspire à fond tout en cherchant à être le plus concis possible.

- Il existe un autre monde sur cette terre.

Que dire de plus ?

- Un autre monde ?

Ah, ce n’est pas assez. J’aurais pu m’en douter.

- Il y a ce monde que vous voyez et dans lequel vous vivez, dis-je. Et il y en a un autre, invisible, peuplé de gens semblables en apparence, mais différents...

- Et vous, à quel monde appartenez-vous ?

- Aux deux.

Une telle révélation impose inévitablement le silence. Pendant quelques dizaines de secondes, on n’entend rien d’autre que l’écho des vagues et celui d’une tondeuse à gazon, non loin. La pensée de la vie qui continue de s’écouler tout autour de moi me déstabilise. Pourtant, je devrais être habitué…

- Parlez-moi de votre famille, poursuit-on.

- Laquelle ? La vraie ou la « moins vraie » ?

- Celle que vous voulez.

Je soupire. Une question, si simple pour certains, peut faire figure de labyrinthe inextricable pour d’autres. Allez, je me lance.

- Mes parents sont morts. Mes vrais parents. C’est mon père qui a tué ma mère. Mon père adoptif, celui qui m’a élevé, est mort, lui aussi. Aujourd’hui, je vis avec Mortimer, mon demi-frère et Zoé, ma cousine, officiellement mon frère et ma sœur, pour simplifier. Vous suivez ?

- Mmm mmm. Continuez.

- Alors, dans la famille Cobb, si je demande le grand-père et la mère, j’obtiens Abakoum et Barbara. Sauf qu’ils ne sont pas mon grand-père et ma mère. Pour tout vous dire, Barbara a été la dernière femme de mon père.

- Je vois.

- Vous êtes sûr ?

Je n’ai pas pu retenir cette petite pointe d’ironie.

- Parlez-moi de votre père.

L’ironie m’abandonne, de même que l’espoir de trouver un peu de bien-être à me livrer ainsi.

- Si je vous dis qui il était et ce qu’il m’a légué en héritage, vous pourrez peut-être comprendre pourquoi je suis aussi flippé.

Me voilà freiné en plein élan, incapable d’aller au-delà. En face de moi, on attend patiemment. Malgré la moiteur ambiante, j’ai froid.

- Il a fait de moi un monstre, réussis-je à ajouter. Mais je… je ne suis pas prêt à en parler.
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Personne n'est réellement ce qu' il a l air d être .Pourtant , on veut tous être des gens bien , perçus et estimés , aimés pour ce que l'on est . Un sacré paradoxe qui nous oblige à faire semblant , à camoufler notre nature profonde , nos faiblesses de même que certaine de nos forces , inavouables .Ou de nos horreurs les plus intimes .
La plupart des gens croient être honnêtes et vrais avec eux-mêmes comme avec les autres . C'est plus facile . Ça fait moins mal .Mais au final on a tous quelque chose a cacher .
Tous
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Le rire d’une vieille dame

Un chien qui court après l’écume

Un mot tendre doucement murmuré à l’oreille

Quelques messages d’amour

Une mère heureuse que vous existiez

Les bonheurs les plus petits peuvent être les plus grands

(Les bonheurs les plus petits peuvent être) les plus précieux

(Les bonheurs les plus petits peuvent être) les plus solides

Des gouttes de pluie qui emportent la poussière

Un petit-déjeuner en famille

Une photo tendrement glissée sous la porte

Un vent doux sur la peau

Faire la course sur la plage avec un frère

Les bonheurs les plus petits peuvent être les plus grands

(Les bonheurs les plus petits peuvent être) les plus précieux

(Les bonheurs les plus petits peuvent être) les plus solides

Les touches noires et blanches d’un piano

Une chanson qui trotte dans la tête

Un fou rire en plein cours

L’innocence dans les yeux d’un enfant

Trouver l’amour au coin de la rue

Les bonheurs les plus petits peuvent être les plus grands

(Les bonheurs les plus petits peuvent être) les plus précieux

(Les bonheurs les plus petits peuvent être) les plus solides
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Tugdual...
Voila un livre que j'attendais avec impatience mais aussi avec appréhension. J'ai beau m’être précipité sur le deuxième tome le jour de sa parution, le premier, les cœurs noirs m'a déçu.

Pour commencer, je continuerai cette série ( en espérant ne pas être déçu par le second tome dont j'ai lu les dix première page), parce que j'aime les personnes, le style inimitables des auteurs et que l'ambiance du livre est aspirante.

Mais il manque quelques choses: la fraicheur et la légèreté d'Oksa, Ainsi que celle de Gus et malheureusement rien arrive a apporter une touche de lumière. Je sais que ce livre promettait d’être plus sombre qu'Oksa, mais peut être es trop. On a plus cette petite voix dans le sens caché des lignes qui nous dit " c'est pas grave; on va y arriver". En un mot, ce début de série manque d'espoir. D'espoir ainsi que de joie de vivre.

Tugdual, Zoé et Mortimer ont un pouvoir inhumain et terrifiant, certes, mais au delà de ça ils sont tout les droits tristes, très tristes...En résume, je pense que ce roman manque largement de fraicheur.

Ensuite, pour ce qui est des nouveaux personnages, la même chose en faite ils sont sombres aussi donc ça n'aide beaucoup les héros a se sentir mieux dans leurs baskets. Sans parler de Victoria...

Moi qui n'aimais pas le personnage d'Oksa ( mais c'est comme ça en génèral les héroïnes de roman pour jeunesse m’énerve) il a fallut que Victoria apparaisse pour qu'elle me manque, et même pour que je l’apprécie a sa juste valeur ( en faite elle est juste adorable et pétillante). Je vais pas vous mentir, je ne l'aime pas mais alors pas du tout. Elle manque vraiment de quelques choses, mais de je ne sais pas quoi, elle n'apporte rien a l'histoire et je suis persuadé qu'elle est du coté des méchants. Je vais essayé d’étudier ce personnage dans le prochain tome mais elle sonne faux.

Tout au contraire, j'ai beaucoup aimé Conor, ce personnage, il est plus vrai, plus attachant. Je pense qu'on pourrait tous lui trouvait une ressemblance avec quelqu'un de notre entourage; réservé, un peu dans son monde, surdouée, travailleur, un peu peureux...Je pense qu'il est plus facile a assimilé que Victoria.

Je conseil ce livre, car même si il m'a déçu, il reste un très bon roman a dévorer, bien écrit et à l'univers prenant.

Voyons le second tome maintenant.
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- Tu me diras ? fit Victoria.

- Je te dirais quoi ?

L'espace d'une seconde Tugdual envisagea de se donner une bonne gifle.

- Si tu aimes ! répondit la jeune fille.

- Compte sur moi...

Bien qu'il se sente à nu, l'intensité du bonheur qu'il éprouvait le renversait, même si elle lui était familière.

Il s'était déjà trouvé dans cette situation.Toucher les gens avec ce qu'il faisait, les ouvrir à lui, les emmener dans son univers, par les mots et par la musique... Il avait tant aimé cela. Victoria fredonnait à ses côtés - our heart is black and yet so pure - et lui procurait un plaisir sans nom, une sorte d'absolu qui ne connaissait aucun équivalent.

Il se rendait compte que rien n'avait changé : ce qu'il était et ce qu'il aimait être se trouvait en lui, pour toujours. malgré les tragédies et les traumatismes, malgré les manipulations génétiques de son père, il pouvait exister à la fois pour et en dépit de qu'il était.

There's something inside you

It's hard to explain

Th'y're talking about you boy

But you're still the same.

Victoria ne le voyait pas et quand bien même, il ne montrait rien, ou si peu. Pourtant, il avait l'impression qu'elle savait tant de lui, qu'elle le comprenait, qu'elle détectait le meilleur de lui. Son sourire exprimait tout cela. Et, à cet instant, Tugdual éprouva une irrésistible envie de l'embrasser. Il détourna les yeux pour échapper à la vision du profil délicat de la jeune fille et au vertige de stupeur et de désir sur le point de le faire céder.
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