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3,61

sur 598 notes
j'ai aimé ce livre jusqu'à découvrir qui était le coupable et là je me suis dit mais quelle arnaque ! J'ai pas trouvé ça crédible du tout et ce coup là (je ne peux rien dire au risque d'en dévoiler trop ) on me l'a déjà fait . Dommage car j'ai dévoré ce livre pourtant . Mais c'est un peu comme la fin de Scream 4 ,pas convaincant !
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L'invisible de Robert Pobi, présentation
Jack Cole revient à Montauk, 25 ans après être parti. Il a été appelé car son père s'est énormément brûlé et il est passé par les baies vitrées de sa maison. Tyran, alcoolique, Jack a eu énormément de colère contre son père mais il ne veut pas prendre de décisions.

Le sheriff l'appelle car il y a eu des meurtres. Deux personnes écorchées vives ont été retrouvées.

Avis L'invisible de Robert Pobi
Jake est un agent du FBI. Il a été appelé car son père, qu'il n'a pas vu depuis près de 30 ans, a été hospitalisé. Il a mis le feu chez lui, est passé par une fenêtre. Jake n'éprouve aucun sentiment pour son père. le jour de son arrivée, il est appelé sur les lieux d'un crime, une femme et son fils ont été écorchés vifs. C'est une scène d'une violence indéniable. le shérif n'a jamais vu ça. Mais Jake doit s'imprégner de la scène. Sa plus grand force est de lire tous les indices laissés par le tueur, de les interpréter pour tenter de trouver le coupable.

Lorsqu'il arrive dans la maison de son père, peintre célèbre et reconnu, il trouve le chaos. Des bouts de toile ont été disséminés partout. La maison est sale, remplie de cadavres d'alcool. A cela s'ajoute le plus grand ouragan de tous les temps qui doit arriver dans les plus brefs délais. En plus, la femme et le fils de Jake vont arriver de New-York, pour ne pas le laisser seul.

Les cadavres vont se multiplier. Jake pense que tout est lié, notamment au meurtre de sa mère. Est-ce que son père connaît le coupable ? Il semble bien car il a extrêmement peur. Mais Jake va devoir démêler un véritable écheveau avec tous ces tableaux.

Très professionnel, Jake fait peur à tous car il n'est pas compris, notamment au niveau de sa démarche pour comprendre un meurtre. Jack est très en colère contre son père. On sent que la peur revient très vite également chez lui. Mais il veut aller jusqu'au bout de cette histoire, même s'il a promis à sa femme d'arrêter après cette enquête. Il doit se blinder pour que rien ne l'affecte. Pourtant il en a vécu des drames, de la dépendance. Il veut même oublier jusqu'à tous ses souvenirs. Y arrive-t-il ? En filigrane, sa mère, assassinée, qui souhaite, selon lui, qu'il s'occupe de son père.

L'auteur nous offre un roman magistral au niveau de l'étude psychologique des personnages, surtout celui de Jake. Mais tous ont pu vivre des situations difficiles, comme le shérif ou le père de Jack ? Ce dernier sait-il ce que sa femme a subi et ce qui l'a tué ou qui ?

Même si ma lecture a été poussive, je ne suis entrée dans le roman que pratiquement à la moitié, parce que je ne lisais que quelques pages le soir et bien sûr le matin, dans le matin, j'ai vraiment été scotchée par le final. Je croyais avoir trouvé le meurtrier mais bon, ce n'est finalement pas celui ou ceux auxquels je pensais. Je regrette toutefois que l'auteur me laisse sur ma faim et qu'il n'explique pas pourquoi le meurtrier est devenu comme ça, peut-être son passé et pourquoi il a assassiné ceux qui semblaient compter pour lui.

J'ai bien aimé cette étude sur l'ouragan, ces données météorologiques données, sa puissance, sa transformation.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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L'invisible de Robert Pobi m'a été chaudement recommandé par plusieurs libraires et lecteurs. Et c'est à mon tour de vous en faire l'article ! Mais attention, soyez bien accroché !

Jake Cole est un agent atypique du FBI. Ancien alcoolique, toxicomane, héroïnomane, tatoué entièrement… il n'a carrément pas le profil propret des agents en costard qu'on voit dans les films et séries. C'est pourtant un des meilleurs profilers du Bureau. Alors quand il rend visite à son père qu'il déteste et qu'il se retrouve à enquêter sur un double meurtre sanglant dans sa ville natale, c'est une chance pour la police locale !

Une femme et son fils sont retrouvés entièrement écorchés. Qui est responsable de ce massacre ignoble ? le père de Jake semble avoir une piste mais la démence d'Alzheimer prend le dessus et les indices sont faibles. Indéniablement, les meurtres qui s'enchaînent et la menace qui gronde sont liés au passé de Jake. La tornade la plus puissante de rous les temps approche et n'aide pas les enquêteurs. Mais elle contribue grandement à rendre l'atmosphère de lecture de plus en plus oppressante !

Menée tambour battant par Jake et ses camarades d'école devenus flics, l'enquête nous promène le long d'un chemin tortueux et torturé semé d'embûches ! Une descente aux enfers haletante et ultra addictive. le final, surprenant et explosif, a achevé de me conquérir !

Bref, un thriller coup de coeur puissant, macabre, haletant. Un page-turner au final majestueux !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Montauk, Nouvelle-Angleterre. Jack Cole, profileur travaillant en indépendant pour le FBI, enquête sur un double assassinat. Jack pense à un autre crime, jamais résolu : le meurtre de sa mère lorsqu'il avait 12 ans. Il pense aussi que son père, atteint de la maladie d'Alzheimer, connaît l'identité de l'assassin. La clé réside-t-elle dans les 5.000 tableaux peints par son père ? Premier roman.
Comme un puzzle, Robert Pobi tricote une histoire démente qui va vous tenir en haleine et vous trotter dans la tête pendant un petit moment. Il nous offre un thriller cauchemardesque parfaitement ciselé.
Et…La chute risque de laisser certains lecteurs désemparés ou désabusés.
Un auteur a suivre car d'après moi il a tout le potentiel pour, sans aucun doute, continuer à nous surprendre !
Lien : https://collectifpolar.com/
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cela faisait longtemps que je voulais le lire et je n'ai pas été déçue du contenu... les faits sont atroces et sanglants, seul un enquêteur sera capable de dénouer les tourments du tueur sadique pour nous réserver du suspense tout au long de l'histoire et nous mener vers une fin qui nous laisse pantois. voici un livre que j'ai dévoré mais qui m'a quand même laissé des traces dans mes cauchemars.
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Jake Cole, profiler hors-catégorie au FBI, revient dans la maison où il a grandi. Son père, artiste de génie à moitié fou, est mourant. Quand le shérif du coin lui demande de l'aider à résoudre un double meurtre, tout son passé ressurgit. Jake est convaincu que son père connaît l'identité de ce dépeceur fou. Et si la clé résidait dans ces milliers de tableaux peints par son père, qui semblent constituer un étrange puzzle ?
Certes pas le thriller du siècle, l'intrigue à la base n'est pas mauvaise, le rythme est bon, l'idée de ce tableau puzzle pouvant résoudre l'affaire est excellente, mais voilà, il manque un je ne sais quoi?! L'auteur, malheureusement n'approffondit pas certains côtés, rien sur la psychologie du tueur ce qui nous aurait pourtant aidés à comprendre les motivations d'icelui, là j'avoue ma plus grande perplexité . Quant à la fin, pour ceux et celles qui dévorent ce genre de roman, passez votre chemin, celle-ci ne surprend point!
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Quel livre !!!!! J'ai été littéralement captivée par ce roman tant que je ne l'ai pas fini et de plus, on n'en ressort pas indemne devant sa noirceur et son pessimisme.
A Montauk, en Nouvelle-Angleterre. Jack Cole revient pour la première fois depuis près de trente ans dans la maison où il a grandi. Son père, Jacob Coleridge, un peintre reconnu et célébré, y vit reclus depuis des années, souffrant très certainement de la maladie d'Alzheimer. Pris de folie, il est actuellement hospitalisé après s'être immolé (volontairement ?) et il semble complètement délirant. Jack, qui a le corps entièrement tatoué d'un chant de L'Enfer de Dante (dans un moment de défonce dont il n'a aucun souvenir), a connu lui aussi l'enfer de la drogue et de l'alcool. Actuellement, profiler pour le FBI, il a le terrible don de lire les scènes de crimes dans leurs plus infimes et terribles détails : il est capable littéralement de revivre les meurtres. Sa personnalité singulière en font un homme à part, incompris par la plupart des membres de la police et de la population. Jack doit travailler avec Dan Hauser, le shérif de la ville, à résoudre un double assassinat, celui d'une femme et d'un enfant inconnus. La méthode employée par le tueur est étrangement similaire à celle employée par le meurtrier (jamais retrouvé) de la mère de Jack lorsqu'il avait 12 ans. Alors que la petite ville est bientôt coupée du monde par l'arrivée d'un ouragan, d'autres meurtres sont perpétrés. C'est dans l'esprit apparemment complètement perturbé de son père que Jack va devoir entrer, comme il entre d'habitude dans celui des criminels, pour trouver une vérité insoupçonnable.
Autant le dire, il faut avoir le coeur bien accroché car les descriptions sont parfois à la limite du soutenable. En dehors de ce côté un peu gore, style Esprits criminels, je trouve que l'intrigue est assez originale. L'auteur réussit à montrer l'envers du décor, à démontrer que derrière les apparences, la réalité est toujours complexe et la vérité, souvent multiple. le style est très dynamique, mais certains personnages manquent de subtilité dans leur personnalité.
Ce n'est pas le roman de l'année, mais dans tous les cas il ne laisse pas indifférent
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Toujours à la recherche du thriller qui m'empêchera de dormir, me donnera la chair de poule et me fera pousser de petits cris de stupéfaction à la dernière page. J'ai donc tenté L'invisible, qui avait eu cet effet-là sur Cajou et qui promettait du gore et bien des surprises. Pas de bol pour moi, j'ai très vite découvert où l'auteur voulait en venir, presque dans les moindres détails (alors que je suis loin d'une experte des thrillers, que je suis la reine des naïves et que ce n'est pas bien dur de me surprendre).

Alors oui, les scènes de crime sont vraiment bien décrites et font froid dans le dos. On a presque envie de vomir devant ces pauvres gens écorchés vifs, tant l'atmosphère est palpable. C'est le gros plus du bouquin : le style de l'auteur nous permet de suivre l'enquête comme si on y était et on prend plaisir à découvrir ses personnages et leurs histoires. Si le tout est longuet, l'intrigue reste prenante, surtout pendant la deuxième moitié, où j'espérais à chaque page que je faisais fausse route, qu'un vrai retournement de situation me laisserait enfin pantoise… Sauf que non. Il y a tellement de gros indices qu'il était facile de confirmer mes soupçons au fil de pages. Par exemple, voici les deux détails qui m'ont totalement convaincue que j'étais dans le juste (pour ceux qui l'on lu, cliquez pour voir le spoiler) :

Je pensais vraiment que ce thriller ferait mouche, mais même si ma lecture ne m'a pas déplu, je suis quand même un peu déçue. Surtout que j'aurais aimé plus d'explications finales. Étant donné que je connaissais déjà la chute, j'espérais au moins avoir des réponses à d'autres questions, des précisions… Tant pis !

Un petit mot sur le format Point 2 que je découvre avec ce roman : j'étais sceptique, mais j'adhère totalement. Sur la plage, je l'ai trouvé très pratique pour lire dans n'importe quelle position sans avoir de crampes aux bras. À emporter partout dans sa poche ! Par contre, il va se perdre entre les GF de ma bibliothèque, il faudra peut-être que je lui achète des amis ! Quoi que, 11 € pour ce petit poche, je vais encore réfléchir…
Lien : http://charabistouilles.word..
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Vous conviendrez qu'il n'y a rien de plus frustrant qu'une première de couverture qui ne coïncide pas avec le texte qu'elle est supposée mettre en valeur. le polar de Robert Pobi évite fort heureusement cet écueil et nous offre une couverture certes sommaire mais hautement symbolique. le message est limpide : on comprend qu'il s'agira de résoudre une énigme, de trouver la pièce manquante (invisible ?) du puzzle.

Placé d'emblée sous la houlette de Dante et de sa Divine Comédie via un épitaphe on ne peut plus suggestif (« Mais fixe les yeux vers le bas, car est proche / le fleuve de sang en lequel bout / Quiconque par violence nuit aux autres » chant XII), L'invisible est – sans surprise donc – à la limite du soutenable. Il vous faudra avoir le coeur plus qu'accroché pour encaisser voire même simplement tolérer les descriptions des scènes de crime – où la surenchère morbide est reine – qui m'ont personnellement uniquement terrifiée mais qui, je pense, pourront en incommoder plus d'un.

Si pour ma part j'ai « aimé » la minutie sanguinolente des détails (et là, le lecteur s'interroge : est-elle sadique ? Malade ? Les deux à la fois ? Chut, lisez ma phrase jusqu'au bout !) et si elle ne m'a pas semblé superflue mais au contraire cohérente, c'est parce qu'à mon sens elle étaye l'écriture éminemment cinématographique de Robert Pobi. L'image semble en effet revêtir une importance capitale chez lui et le visuel macabre n'est donc là que pour donner davantage de relief à l'effroi en imprimant non pas des mots mais des images dans notre cerveau.

Plus largement, et comme l'évoque son titre (bien mieux que le titre original d'ailleurs – Bloodman –, ce qui se fait de plus en plus rare donc je tenais à le souligner) l'auteur interroge le visible : ses contradictions et surtout ses chimères. A ce petit jeu, Robert Pobi est maître et malmène nos neurones jusqu'à épuisement. L'invisible joue en effet avec notre perception de la réalité avant de révéler sa vraie nature : un mo-nu-men-tal trompe-l'oeil. L'intérêt de ce polar est donc que l'invisible et le visible ne sont pas perçus comme deux notions antinomiques mais comme deux degrés de discernement différents du réel (et pour de plus amples et sans doute plus claires informations, je vous renvoie à Merleau-Ponty, le Visible et l'invisible, non parce qu'il faut pas déconner, c'est pas un blog philo ici !).

Indépendamment de cette excellente problématique, L'invisible aborde deux thématiques : la folie (du père de Jake d'une part, elle est d'ailleurs au coeur de l'intrigue mais aussi de Jake lui-même, désarmé devant l'ampleur que prennent tous ces meurtres) et le secret de famille. Les relations entre les différents personnages sont d'ailleurs très complexes, notamment celle qui lie Jake à son père, à mi chemin entre la haine et l'admiration tacite ou encore celle qu'il entretient avec son oncle, en qui il cherche désespérément un père de substitution (la plus touchante selon moi).

D'un point de vue psychologique, il n'y a absolument rien à redire. Les personnages sont soignés : mystérieux, écorchés (oh oh oh, non bon d'accord, c'était pas drôle) et insaisissables (le trio magique d'un polar me direz-vous) mais pas que. Les failles des personnages s'amoncèlent au fil des chapitres et l'impuissance grandit, y compris chez Jake : qu'elle soit mentale (il est incapable de résoudre les crimes) ou physique (le pacemaker qui est supposé canaliser ses battements de coeur déraille de plus en plus).

Robert Pobi dissémine en outre ci et là des bribes d'informations de manière à ce que tous les personnages suscitent plus ou moins nos soupçons. Diablement efficace, son style manque toutefois de personnalité (reproche que je fais souvent, cela dit, aux auteurs de polars qui semblent ne vouloir se distinguer que par l'originalité de leur intrigue) : simple, sans fioritures et du même coup un peu passe-partout. Sa plume synthétique dessert également quelque peu son oeuvre.

Le rôle « scénaristique » du climat aurait par exemple pu être plus approfondi. Il est en effet dommage que Robert Pobi ait limité le cyclone a ses caractéristiques météorologiques sans le considérer (ou alors en le suggérant uniquement) comme un personnage à part entière et donc comme un possible outil de complexification de la trame principale. Lui qui aurait donc pu être utile et servir l'intrigue ne joue finalement que le rôle très accessoire et banal de spectre menaçant.

Enfin, et contrairement à la plupart de personnes qui l'ont lu et avec qui j'ai déjà pu échanger sur le sujet, ce n'est pas la chute (possiblement prévisible) qui m'a gênée mais le manque d'explications et de cohérence du dénouement final. Alors oui, c'est vrai, il y a certains indices qui sont peut-être de trop et qui m'ont également mise sur la bonne piste, pour autant, il était impossible de tout deviner et j'ai donc apprécié le fait de découvrir (et comprendre) le « pourquoi » et le « comment », et non pas simplement le « qui » (seul intérêt de 80% des personnes qui lisent des polars, j'ai l'impression...).

En résumé, un polar haletant qui aurait pu gagner (encore plus) en qualité si certains sujets avaient été moins évasifs et si son dénouement, lui, avait été plus rationnel mais qui n'en remplit pas moins son contrat - surtout pour un premier roman. A découvrir au plus vite si ce n'est pas déjà fait !

Le petit plus
Ce n'est pas tous les jours qu'un auteur approche – et dans un polar qui plus est – le monde de l'art et plus largement les notions d'image et de création avec une telle justesse.

N'hésitez pas si :
vous aimez les polars psychologiques ;
vous appréciez le style épuré ;
vous suivez les séries Criminal Minds, Dexter ou encore Luther ;

Fuyez si :
le glauque, le gore, le sinistre (ou tout autre synonyme) vous indisposent ;

***

Le conseil (in)utile
A moins que comme moi vous soyez insomniaques et/ou que vous supportiez très bien les courtes nuits, ne pas (surtout pas !) entamer l'après p. 276 à minuit ou aux alentours tant les 150 dernières pages sont puissamment addictives.

En savoir plus sur l'auteur
Sonatine éditions le décrit ainsi : « Inlassable voyageur, Robert Pobi a longtemps travaillé dans le monde des antiquités. Il vit au Canada. L'invisible est son premier roman ».
Lien : http://blopblopblopblopblopb..
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Comme l'indique la sobre et éloquente couverture, c'est pièce après pièce que ce construit ce roman…jusqu'à la dernière pièce. Et bien malin qui pourra la poser avant les autres. Je me suis bien laissé prendre ; par l'histoire qui happe le lecteur, et par le vilain qui s'est bien joué de moi tout au long de ces 400 pages. Pour mon plus grand bonheur.
Tout tourne autour de Jake revenu dans la maison de son père , peintre fécond en pleine démence, et qui se voit embarqué sur une sombre histoire de meurtre. Jake a certains pouvoirs, et cela intéresse beaucoup la police locale. A l'extrémité de Long Island, ‘ambiance n'est pas des meilleurs, d'autant que l'ouragan du siècle pointe le bout de son oeil.
Comment, à partir d'un millier de toiles, l'auteur va peindre à son tour une seule et même toile qui va livrer sa propre vérité ?
Si Robert Pobi, antiquaire de son état, remet le monde de l'art au centre de son histoire, come Jesse Kellerman l'avait fait avec les visages, j'ai trouvé que Pobi l'avait utilisé de manière on ne plus subtile et machiavélique, pour servir au lecteur un thriller qui sort des sentiers battus.
Les personnages ont tous une personnalité très bien exploitée. Tout au long de ce roman, ce sont ces mots qui reviennent à Jake « écorché vif » Ecorchées, comme le seront toutes les victimes, écorché comme Jake qui cache bien des zones d'ombre, écorchée comme sa femme, elle aussi particulière, écorché comme le père dont on dit qu'il est fou…mais l'est-il vraiment tant que cela ?
Le ton est juste, bien dosé entre le beau parlé, et celui un peu moins classieux qui sied si bien au FBI. Si les scènes décrites ont de quoi combler les amateurs du genre sans tomber dans l'extrême ; ceci dit, parfois, il faut rester accroché à son livre…heureusement, il s'agit d'une fiction !!!
La tension générée par la succession de meurtres, et de disparitions, est alimentée par le stress bien palpable qui va crescendo alors que l'ouragan arrive et s'abat sur la région…
Voilà, à mon humble avis, un premier roman abouti ; et un auteur à suivre.
Un petit bémol cependant, enfin deux… une quatrième de couverture qui en dit un peu trop, et le titre anglais the bloodman qui convient mieux que l'invisible.
Je remercie chaleureusement Fabienne Reichenbach des éditions Sonatine, pour cette nouvelle collaboration, et sa confiance. Encore une fois, cette maison aura su me surprendre, et me captiver.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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