Éric Poindron est un poète qui vit dans un merveilleux cabinet de curiosités dont il m'a ouvert la porte, un endroit plein d'objets insolites ou détournés, de livres, de chats, de papillons et de girafes… Il est cela et sans doute bien plus encore mais c'est juste ainsi que, moi, je l'imagine… Ses livres sont dans ma P.A.L. et c'est le plus discret par la taille que j'ai récemment mis dans mon sac pour le lire un peu partout.
Dans
L'Ombre de la girafe, le poète se raconte à la première personne, nous parle de son enfance champenoise et de sa famille, de son père et de son grand-père, dans un « voyage au long cou » ponctué de recherches érudites sur la girafe, animal totémique à l'ombre duquel il a construit son imaginaire.
Nous sommes embarqués dans un étrange récit, entre les poèmes en prose et le court roman d'apprentissage, où le plus sûr chemin pour ne pas se perdre et de suivre toutes les digressions proposées, érudites ou intimes, construites ou farfelues.
Une lecture divertissante et originale…
Un voyage dans l'imaginaire…
Une intertextualité captivante et didactique…
La musique des mots…
Ce livre est unique, un peu comme la girafe à l'allure et à la morphologie si particulière, entre démesure et élégante fragilité… Il a un petit côté inclassable et singulier qui m'a littéralement conquise. C'est aussi un bel objet, illustré par des tableaux de Michael Sowa.