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EAN : 9782755646306
379 pages
Hugo Publishing (20/09/2018)
3.97/5   115 notes
Résumé :
La vision sans exécution n’est qu’hallucination.
Telle est la devise du célèbre patron de la Maison Louis Laigneau, fleuron du luxe français. Martelée en chaque occasion, de séminaires de créativité entre beautiful people en conference calls des membres du CoDir, elle va également devenir celle d’un tueur dont le seul but est d’anéantir de façon brutale, méthodique et cruelle l’intégralité de l’entreprise et de ses salariés.
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 115 notes
L'entreprise Louis Laigneau, ( qui serait l'équivalent dans la vraie vie de Chanel ), a organisé un séminaire de créativité à Marrakech pour son personnel. Mais hélas, rien ne se passe comme prévu, un employé disparaît , une fête tourne à l'orgie... Et au retour à Paris , un par un, des employés disparaissent. le tueur est certainement parmi eux...
Si le résumé de départ peut laisser entendre une légère ressemblance avec Les Dix petits nègres, ce n'est qu'une illusion, on s'en éloigne très vite. On est plutôt dans un univers impitoyable, où la direction presse comme des citrons les petites cellules grises et la créativité de ses employés. le Diable s'habille aussi en Prada dans ce roman !
Les personnages oscillant entre le burn-out , la suspicion galopante et la panique sont au plus mal et nous offre un beau suspens, ainsi qu' une ambiance franchement hostile. Dommage qu'ils soient si nombreux... J'ai eu du mal à m'attacher à eux .
La partie que j'ai préféré est celle où Yasmina, jeune femme issue des banlieues, va chercher de l'aide dans la Cité des 3000 à Aulnay-sous-Bois. La différence entre le monde de l'entreprise, du luxe, et la "caillera" est intéressante.
je n'aurai probablement jamais lu ce livre sans le challenge Mauvais Genres, qui m' a obligé à élargir mon "terrain de jeux" littéraire et à sortir de ma zone de confort. Des fois c'est bien, des fois un peu moins...
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Je suis vraiment très très déçue de cette lecture et pourtant j'étais enthousiaste à la quatrième de couverture car cela nous laisse entrevoir un polar avec des meurtres dans une entreprise et cela me paraissait sur le papier novateur et sympathique comme concept.

Mais malheureusement cela ne l'a pas du tout fait avec moi malgré un début prometteur avec ce fameux organigramme de la société Louis Laigneau qui est dans la mode et ce fameux séminaire organisé à Marrakech. Nous faisons connaissance avec ces employés aux dents longues pour arrivé à leur poste et surtout dans ce milieu si difficile.

Dès la soirée de ce séminaire la soirée dérape, l'alcool et la drogue aidant jusqu'à la cela m'a paru plus ou moins crédible je pense que nous avons tous vécu des soirées de fin d'année avec quelques dérapages. Mais là un individu malveillant à filmer certaines scènes dérangeantes et fait chanter les employés concernés.

En parallèle une des jeunes recrues Yasmina va après un malaise être rapatrié sur Paris mais dès qu'elle atterri elle va être prise en chasse par certains hommes sans vraiment comprendre pourquoi et elle va trouver refuge dans la cité ou elle a vécu son enfance.

Je pense que la partie la plus intéressante à suivre et celle-ci mais rapidement j'ai trouvé l'ensemble du récit tiré par les cheveux et je n'ai plus trouvé d'intérêt à suivre ces personnages devant même me forcer pour finir cette lecture.
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La grande entreprise, les conf-call, les séminaires tu connais ?
Moi, ça a été ma vie dans une autre vie et Jacques Pons a, sans aucun doute, exploré toutes les raisons qui m'ont fait poser les plaques il y a quelques années...Et j'ai bien fait… Mais si j'avais su que cela aurait pu être pire encore, je serai restée...pour assister au spectacle 😜
Enfin quoi que…
Arme-toi d'un crayon papier (de préférence à un stylo). C'est important, parce que tu te retrouveras à biffer au fur et à mesure des noms sur l'organigramme (pas forcément prévu à cet usage, au début du livre, mais qui peut s'avérer indispensable si tu veux jouer au petit policier). Biffer les noms des morts qui ne peuvent, forcément, pas être le ou les coupables, puis les noms de ceux qui te semblent blancs comme neige.
Mais, je te préviens, il te faudra aussi une gomme car il est sûr que tu vas biffer, effacer, rebiffer et t'auras bien du mal à faire en sorte qu'il ne reste qu'un seul nom ! Et je suis même sûre que tu ne trouveras pas le grand gagnant ! Encore faut-il qu'il soit sur l'organigramme...je dis ça, je dis rien 😜
Des chapitres alternant les faits, les événements avec pour acteur, les employés de la maison Louis Laigneau et les pensées du (ou d'un des) tueur, du cerveau d'un plan digne de Machiavel.
La trame est super bien foutue, originale et très différente de ce que l'on voit habituellement et ça c'est fort plaisant !
Le final est époustouflant comme je les adore 🙂
Mais Organigramme, c'est plus qu'un thriller, car en dehors de la fiction, c'est aussi un cri, le cri de tout un phénomène de société. Un cri qui se veut dénonciateur d'un système. D'une entreprise qui broie ses employés, qui les détruit à petit feu pour la gloire, pour le fric.
Mobbing, délai, burnout, réunion, mauvaises langues, directeur, DRH, tout y est...Et y est admirablement décrit. Jacques Pons connait les rouages, c'est évident mais il a su les retransmettre sur papier et même si par moment ce récit à ce petit goût de "Le diable s'habille en Prada", il n'en reste pas moins brutal et saisissant mais surtout criant de vérité.
Perso ça m'a vachement parlé et j'avoue que ça m'a foutu la boule au ventre plus d'une fois. Que cela m'a transportée dans bien des périodes de ma vie. Que cela m'a rappelé ce que j'ai pu perdre...
Mais peut-être que le pire est de me dire que, là, tout au fond de moi, la haine et la rage aurait pu faire de moi un vrai tueur en série 😜
Je déconne hein !
Enfin quoi que 😜
Bref, tu l'as compris, c'est un livre excellent qui est à lire absolument et c'est d'ailleurs bluffant que ce soit un premier bébé...
Un auteur à suivre donc, à la trace ! (J'ai mis une équipe dessus, c'est tout bon 😜)
Coup de coeur RTL 2018 et c'est pas volé !!
Lien : https://sangpages.com/2018/0..
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Une entreprise de mode de luxe qui a son siège sur la très chic avenue Montaigne. La perfection à tout prix. Obéir à tous les desiderata du PDG quoiqu'il en coûte et évidemment, ne jamais la ramener.

Maintenant que la boîte « championne du monde du harcèlement moral » est présentée, comprenons les motivations du vengeur : il veut faire tomber toutes les têtes du comité de direction une à une : en plus du PDG Bertani et de son bras droit responsable sécurité Marek Konecny, nous avons donc Hans, directeur production et logistique ; Jean-Etienne de Vieilleville, directeur administratif et financier ; Emmanuel Veyron, directeur commercial ; Victor de Almeida, directeur communication et Sophie Muhlstein, DRH. Il y a enfin Diana Sansone mais cette dernière est absente suite à un burn-out…
Yasmina travaille dans le service de cette dernière, elle vient d'arriver et elle sent que quelque chose ne tourne pas rond…

Le lecteur, lui, comprend rapidement qu'il s'agit de quelqu'un de l'entreprise qui est derrière tout ce mécanisme. le vengeur ne vit plus que dans la haine pour cette société qui détruit les gens à la racine, il veut faire tomber tout l'organigramme et ne reculera devant rien. Il aime les nouvelles technologies et a quelques bases en chimie, très utiles pour manier les explosifs.

J'ai bien aimé la tension psychologique dans ce huis-clos professionnel, ce n'est pas une situation très courante dans les thrillers. le vocabulaire de la destruction psychologique et la haine qu'exprime le coupable valent aussi le détour. Je n'ai pas vu la fin arriver… Pourtant, la 4ème de couv nous prévient que tout pétera…
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Jacques Pons nous plonge dans ce que le monde du travail a de plus sombre. Meurtres, manipulation, harcèlement, suicide , menaces, voilà ce que vous réserve ce roman à la trame haletante.

Cela aurait pu être un coup de coeur si j'avais apprécié la fin, malheureusement j'ai trouvé celle-ci trop énorme, presque irréaliste, de plus, l'auteur nous fait passer du temps avec plusieurs personnages intéressants (jusqu'à en faire une histoire dans l'histoire) mais au final certains n'avaient que peu d'importance alors que celui qu'il aurait fallu mieux connaître n'est ici qu'anecdotique dans ses interventions ou sa présence.

Ne vous méprenez pas, ce thriller est bon, c'est dynamique, l'écriture est fluide et des chapitres très courts donnent ce sentiment de ne pas pouvoir s'arrêter, on veut toujours connaître ce qui va nous attendre au coin de la prochaine page.

Pour un premier roman, "Organigramme" mérite son titre de coup de coeur RTL 2018, de ce côté là il n'y a pas de doute et les quelques maladresses rencontrées seront vite pardonnées en terme de plaisir pris à la lecture.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
A la jonction de deux autoroutes, la commune d' Aulnay-sous-Bois était emprisonnée entre deux zones aéroportuaires internationales, Le Bourget et Charles-de-Gaulle. Des millions de passagers passaient tous les jours au-dessus des barres d'immeubles, et longeaient les façades tristes de l'un des quartiers les plus pauvres et criminels de la banlieue parisienne.
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- Oh My God. Partir au soleil en plein hiver, j'avais pas prévu, je suis au bout de ma vie.
- Mais pour nous ça va, hein, comment elles vont faire, aux RH, elles ont tellement de cellulite qu'elles vont bronzer en pointillé.
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- Hé, Sybille, ça va ? T'es blanche comme un Lexomil de fin de show-room. Limite verte. J'ai failli te confondre avec le ficus du hall.
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Moi j'aime pas quand on me dit qu'il n'y a rien à craindre, c'est là que je commence à flipper...
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J'ai deux passion : la chimie et les nouvelles technologies. Peu de gens le savent. Ce n'est pas exactement comme si mon entourage immédiat, c'est à dire mon cercle professionnel, s'intéressait avec sincérité aux personnes qui le composent. Comme tous les autres je suis un outil. Quand un outil est précieux, on en prend soin, on l'entretient, on le bichonne. Quand un outil est obsolète, on s'en débarrasse.
Personne ne penserait à demander à un outil de révéler sa nature profonde. Personne ne s'équerrerait de ses joies ou de ses peines, de ses inquiétudes ou de ses passions. Le monde du travail est organisé de telle sorte que la fonction prime sur l'essence, que l'effet devance la cause. Le monde du travail détruit l'humain en prétendant le promouvoir et le mettre "au cœur de sa stratégie".
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