A lire si on doit faire un devoir sur
Jacques Lacan (c'est mon cas) ou si on veut draguer un passionné de
Lacan (ce n'est pas mon cas).
Dans le premier cas, on sera content : quoiqu'
Erik Porge ne soit pas des plus évidents à lire, il l'est toutefois davantage que
Jacques Lacan. Il nous fait gagner du temps en nous permettant d'appréhender le concept du Nom-du-Père dans ses liens avec le ternaire réel-symbolique-imaginaire un peu plus facilement qu'en plongeant tête la première dans le bassin lacanien. Ce qui ne veut pas dire que ce soit limpide pour autant. Beaucoup d'érudition parallèle nous permettra également d'en apprendre un peu plus sur l'Ancien Testament,
Georg Cantor et l'attribution des oeuvres de
Shakespeare à
Francis Bacon, et d'autres trucs. Je vais dire que ce n'est pas inintéressant tant il est vrai que cet immense gaspillage d'énergie intellectuelle, absorbée dans la préoccupation de futilités, relève d'un cas d'étude de l'humanité qui pourrait nous conduire jusqu'à des retranchements apocalyptiques.
Dans le deuxième cas, je vous souhaite bon courage. Un fidèle lacanien tombe difficilement amoureux.
Bon, maintenant, c'est pas tout ça mais il faut que j'aille me couper les ongles des pieds.