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Jean Laplanche (Traducteur)Jean-Bertrand Pontalis (Traducteur)
EAN : 9782228905534
160 pages
Payot et Rivages (12/05/2010)
  Existe en édition audio
3.96/5   42 notes
Résumé :

Une première ébauche de cet essai fut écrite entre mars et mai 1919. Freud avait travaillé en même temps à « L'inquiétant, dans lequel apparaissait déjà le terme de « contrainte de répétition ».

L'essai fut achevé en juillet 1920 et publié en décembre sous la forme d'un volume de l'Internationaler psychoanalytischer Verlag. Ce livre occupe une place essentielle parmi les grands écrits métapsychologiques de Freud, annonçant les œuvres de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Cet ouvrage est difficile à lire pour celle et ceux qui ne sont pas initié à ma psychanalyse. C'est evidemment l'une des oeuvre phare du vienois.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les contradictions qui existent entre les résultats obtenus par Woodruff et ceux obtenus par d'autres auteurs tiennent, en effet, à ce que Woodruff plaçait chaque nouvelle génération dans un liquide nutritif frais. Toutes les fois qu'il avait négligé de le faire, il avait observé les mêmes altérations de la sénescence que celles constatées par d'autres auteurs. Il a conclu de ce fait que les produits métaboliques que les animalcules éliminent dans le liquide leur servant de milieu leur sont préjudiciables, et il a pu démontrer d'une façon irréfutable que ce sont seulement les produits de leur propre métabolisme qui exercent sur les générations cette action nocive. Dans une solution, en effet, saturée de produits de déchet provenant d'une autre espèce, suffisamment éloignée, les animalcules prospéraient admirablement, alors qu'ils périssaient immanquablement au milieu de leurs propres produits. Abandonné à lui-même, l'infusoire meurt donc d'une mort naturelle, par suite de l'élimination imparfaite de ses produits de désassimilation.
Il se peut d'ailleurs qu'au fond tous les animaux supérieurs meurent par la même cause.

(remarque personnelle : il y a sans doute quelque chose de vrai dans cette dernière phrase. Il suffit de regarder l'état du monde actuel. Le vivant, et plus spécialement le bipède d'aujourd'hui, est un truc qui fait plein de saletés en vivant et ces saletés lui reviennent en travers de la figure si il y en a trop et qu'elles s'accumulent sur une zone limitée et non extensible. )
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Le premier obstacle auquel se heurte le principe du plaisir nous est connu
depuis longtemps comme un obstacle pour ainsi dire normal et régulier. Nous savons notamment que notre appareil psychique cherche tout naturellement, et en vertu de sa constitution même, à se conformer au principe du plaisir, mais qu'en présence des difficultés ayant leur source dans le monde extérieur, son affirmation pure et simple, et en toutes circonstances, se révèle comme impossible, comme dangereuse même pour la conservation de l'organisme. sous l'influence de l'instinct de conservation du moi, le principe du plaisir s'efface et cède la place au principe de la réalité qui fait que, sans renoncer au but final que constitue le plaisir, nous consentons à en différer la réalisation, à ne pas profiter de certaines possibilités qui s'offrent à nous de hâter celle-ci, à supporter même, à la faveur du long détour que nous empruntons pour arriver au plaisir, un déplaisir momentané. Les impulsions sexuelles cependant, plus difficilement « éducables », continuent encore pendant longtemps à se conformer uniquement au principe du plaisir, et il arrive souvent que celui-ci, se manifestant d'une façon exclusive soit dans la vie sexuelle, soit dans le moi lui-même, finit par l'emporter totalement sur le principe de la réalité, et cela pour le plus grand dommage de l'organisme tout entier.
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Plus on avançait cependant dans cette voie, plus on se rendait compte de l'impossibilité d'atteindre pleinement le but qu'on poursuivait et qui consistait à amener à la conscience l'inconscient. Le malade ne peut pas se souvenir de tout ce qui est refoulé; le plus souvent, c'est l'essentiel même qui lui échappe, de sorte qu'il est impossible de le convaincre de l'exactitude de la construction qu'on lui présente. Il est obligé, pour acquérir cette conviction, de revivre dans le présent les événements refoulés, et non de s'en souvenir.
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On considère généralement les mots frayeur, peur, angoisse comme des synonymes. En quoi on a tort, car rien n'est plus facile que de les différencier, lorsqu'on les considère dans leurs rapports avec un danger. L'angoisse est un état qu'on peut caractériser comme un état d'attente de danger, de préparation au danger, connu ou inconnu ; la peur suppose un objet déterminé en présence duquel on éprouve ce sentiment; quant à la frayeur, elle représente un état que provoque un danger actuel, auquel on n'était pas préparé : ce qui la caractérise principalement, c'est la surprise.
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La psychanalyse était avant tout un art d'interprétation. Mais, comme cet art était impuissant à résoudre le problème thérapeutique, on recourut à un autre moyen qui consistait à obtenir du malade une confirmation de la construction dégagée par le travail analytique, en le poussant à faire appel à ses souvenirs. Dans ces efforts, on se heurta avant tout aux résistances du malade; l'art consista alors à découvrir ces résistances aussi rapidement que possible et, usant de l'influence purement inter-humaine (de la suggestion agissant en qualité de « transfert »), à le décider à abandonner ces résistances.
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