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EAN : 9782757899960
456 pages
Points (09/06/2023)
4.36/5   28 notes
Résumé :
Dans une ex-République soviétique, la consule de France est retrouvée morte dans son bureau au petit matin. Acte terroriste ? Crime commandité par les services secrets locaux ? Pour le Quai d'Orsay, il faut diligenter une enquête au plus vite en collaboration avec la police. L'ancien ambassadeur Delaroque et un flic chevronné de la PJ parisienne, Girard, sont dépêchés sur place. Deux manières de fonctionner, d'enquêter pour ces deux hommes rompus au métier...
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Bonjour les ami(e)s

Voici mon ressenti sur le roman de Pierre Pouchairet

La consule assassinée.

À découvrir impérativement.
Belle journée 😘😍❤️

La consule assassinée
Pierre Pouchairet
382 pages
Sorti le 24/09/2021

En 1er lieu, je m'excuse auprès de l'auteur et de sa maison d'édition pour le retard que j'ai eu pour publier ce post.
Par contre, je ne me suis pas trompé, j'ai passé trois excellentes soirées de lecture intensives.

Guenola Fontaine, consule générale à Schimansky (Asie Centrale) est découverte morte dans son bureau après le passage de Baha Babaef qui faisait le ménage dans le consulat et de suite les soupçons, se porte sur lui !

Poursuis par les services de sécurité, une chasse à l'homme commence.

Un policier et un diplomate à la retraite partent de France pour enquêter discrètement...
Et là....

OH mon dieu, je peux vous dire que plusieurs fois, ma mâchoire s'est décroché, avec des nons, ce n'est pas possible, p..... Ce sont vraiment des pourris... Et j'en passe des vertes et des pas mûres. C'est une atmosphère et une vie assez spéciale qui se déroule dans les ambassades et consulats.

Dès le début, j'ai été propulsé en Asie Centrale, j'ai vu de mes yeux et surtout entendue, toutes les choses dites pas cette consule, et pour être franche, je crois que je l'aurais tué, moi-même, si elle m'avait parlé comme ça.

J'ai découvert grâce à cette histoire, les métiers de consul, ambassadeur, leurs magouilles etc.... Ça a confirmé les idées que j'avais déjà avant.

Cette intrigue va à une vitesse vertigineuse. On va de rebondissements en rebondissements et ça, c'est génial.

Et je vais vous dire que j'ai adoré le duo policier, ambassadeur. Complètement opposé, mais tellement Unis.

Les chapitres sont courts, prenants et très intenses. On a toujours envie de tourner les pages encore et encore...
Ça, c'est l'effet Mr Pouchairet !
J'adore vraiment son écriture fluide, tranchante, réaliste.

Des personnages et des descriptions parfaites, tout est bien détaillé, net et précis.

Tous les ingrédients sont réunis pour vous faire passer d'excellents moments de lecture.
Et je ne désespére pas d'avoir cet auteur à mon salon.

À lire absolument, frissons garantis.

Description, 4eme de couverture et bio de l'auteur Dans une ex-république soviétique, la consule de France est retrouvée morte dans son bureau au petit matin. Acte terroriste? crime commandité par les services secrets locaux? Pour le Quai d'Orsay, il faut diligenter une enquête au plus vite en collaboration avec la police. L'ancien ambassadeur Delaroque et un flic chevronné de la PJ parisienne, Girard sont dépêchés sur place. Deux manières de fonctionner, d'enquêter pour ses deux hommes rompus au métier...

Quatrième de couverture
Une consule de France retrouvée morte. Une enquête épineuse en haut lieu. Une traque international contre le meurtrier présumé.

Biographie de l'auteur
Pierre Pouchairet est le lauréat du prix du Quai des orfèvres 2017 avec Mortels trafics (Fayard). Cet ancien commandant de police, spécialiste de la lutte contre le crime organisé, a été en poste en Turquie, en Afghanistan et en Cisjordanie. Il a publié plusieurs polars chez Jigal, dont La Filière afghane, Une terre pas si sainte, La Prophétie de Langley, couronné par le prix polar Michel-Lebrun. Son dernier roman, Tuez-les tous...mais pas ici, est disponible chez Points.
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La Consule assassinée
de Pierre Pouchairet

Chronique de Bruno Delaroque (alias : Monsieur l'Ambassadeur ! )

Il y a quelque chose de pourri au royaume des diplomates et de la diplomatie ; c'est ce que semble dire cette histoire racontée avec brio par Pierre Pouchairet. Oh je vous rassure ; 95% font certainement un travail remarquable et font briller l'étoile de la France aux quatre coins du globe. Mais comme dans toutes branches ou corps de métier, il y a des exceptions et le pouvoir peut rendre fou, désagréable et provoquer des comportements inappropriés.

Pour nous, le monde diplomatique est opaque et se rapproche plus ou moins du monde de l'espionnage, des pions que l'on pousse discrètement et de jeux d'influences.

« La Consule assassinée » débute au Beyazstan, une république fictive des anciens pays de l'Est. Froid glacial dehors ; au Consulat de France, un agent d'entretien aux dents longues (Baha Babaef), le KNB (version beyane du KGB), des espions, du personnel local, des ressortissants français ; on se retrouve directement dans une espèce d'ambiance digne de l'ancienne « Guerre Froide ».

La découverte du corps de la Consule assassinée dans son bureau va donner lieu à une belle embrouille et des tractations en tous genres, entre affolements des huiles du pouvoir et constatations très terre à terre. Sexe, argent, pouvoir, on reconnaît bien le réalisme froid de Pierre Pouchairet, ancien commandant de police et c'est un plaisir de mettre les pieds là où nous n'aurions jamais pu y glisser ne serait-ce qu'une phalange !

Baha notre homme d'entretien n'est pas le pire des hommes, mais pas un ange non plus. Il va s'embarquer dans une aventure dangereuse qu'il n'avait même pas calculée.

Pierre Pouchairet démarre un récit qui semble simple au départ mais va s'avérer de plus en plus complexe et haletant. Avec pas mal d'humour, il va même donner quelques coups de griffes ici et là sur l'éducation nationale, les institutions policières et les relations entre ministères et différents services. C'est un préambule riche qui permet de bien poser les bases et le contexte de cette histoire.

Un duo improbable constitué de Patrick Girard (le flic) et de Bruno Delaroque (le diplomate) est constitué pour mener les investigations. Oui oui, Bruno Delaroque, un ambassadeur retraité, vous avez bien vu (sourire). Merci Pierre Pouchairet ; vais-je être obligé d'acheter des « Ferrero Rochers » ?

Plus sérieusement, beaucoup de choses opposent nos deux enquêteurs désignés. Ils ne dépendent pas des mêmes ministères, n'ont pas du tout la même éducation, ne côtoient pas le même monde et il vont devoir s'apprivoiser pour travailler de concert.

L'auteur s'amuse et nous dévoile des parcours de vie, d'études et d'ambitions : comment on passe des étapes pour finalement devenir diplomate. Ayant été en première ligne pendant de nombreuses années au coeur de ces systèmes à l'étranger, Pierre Pouchairet nous propose un récit qui est le fruit d'observations mêlées à une solide expérience de terrain.

« La Consule assassinée » est un formidable roman sur la diplomatie internationale. Comment ce monde fonctionne avec ses rouages et ses usages ; et comment il peut dérailler aussi selon les personnes en poste. Coups de fil entre amis, coups de pouces, relations secrètes et avantages divers, c'est un monde feutré évoluant au grès de rencontres dans des cabinets confortables où l'épaisseur de la moquette contribue à absorber discussions et secrets.

Les investigations commencent doucement à Paris pour notre duo, histoire de déblayer le terrain...et de se jauger ! C'est une collecte d'informations précises et nécessaires qui permettent de profiler la victime et de faire connaissance pour le diplomate et le flic.

Ce couple d'enquêteur, drôle d'attelage au demeurant, est une des grandes réussites du scénario. le duo fonctionne bien et donne beaucoup de crédibilité à cette enquête « non officielle ». C'est drôle, finement rapporté et leurs différences deviennent une force et un atout.

On peut lire « La Consule assassinée » comme un polar classique, mais on peut se dire aussi que comme Olivier Norek, Claude Cancès ou Danielle Thiéry, le fond de ce récit est constitué de fortes doses de vérités. Ça sent le vécu chez Pierre Pouchairet et il y a en plus un côté géopolitique dans ses écrits où la réalité n'est jamais bien loin (« La Filière Afghane » (Jigal Polar, 2015)).

Vous découvrirez aussi que Pierre Pouchairet est fidèle à ses personnages. J'ai beaucoup apprécié les interactions avec la série des 3 Brestoises et Léanne Vallauri. L'auteur est vraiment à l'aise dans l'écriture maintenant et cette publication aux éditions Filatures m'a réellement emballée.

Je ne vous dis pas cela par complaisance parce que mon nom apparaît tout au long de ces pages, mais parce l'auteur nous livre un récit addictif plein de rebondissements qui mériterait lui aussi une adaptation cinématographique. « Mortels trafics » du même auteur (prix Quai des Orfèvres 2017), est en cours de tournage (titre « Overdose ») sous la direction d'Olivier Marchal pour une diffusion future sur Amazon.

Les 380 pages de ce roman défilent à grande vitesse et c'est un coup de coeur incontestable pour Whoozone.com. Bravo pour ce scénario au réalisme parfait qui nous plonge dans bien des mondes inconnus du grand public !
Lien : https://www.whoozone.com
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Ce livre a été pioché dans ma PAL par une participante à un challenge babelio, sans cela je crois qu'il y resterait encore longtemps, car à la base ce n'est pas un genre de polar que j'ai l'habitude de lire ( et oui , il s'est quand même retrouvé mysterieusement dans ma PAL) , je suis plus adepte du serial killer que du polar géopolitique
Je connaissais éejà l'auteur a travers son roman mortels trafics ( prix du )Quai des orfèvres, qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable
Dans La consule assassinée, l'intrigue nous plonge dans l'univers particulier de la diplomatie , un univers que je croise peu dans mes lectures, et que je connais peu d'une manière générale La version ici est celle d'un univers impitoyable, ou les magouilles sont monnaies courantes à l'image de la consule , absolument imbuvable, immorale, hautaine, détestée de beaucoup de monde, et dont le meurtre fait plaisir à beaucoup de monde
Le début de la lecture a été un peu compliqué, il a fallu que je m'imprègne des nombreux personnages, de leurs diverses fonctions
c'est parfois assez violent, il est quasi question de drogues, de mafia, de réglements de compte, et il ya quelques scènes ou les balles fusent
Un flic mène l'enquête avec un diplomate, un binôme que tout oppose sur le papier, et effectivement, leur entente ne sera pas immédiate
C'est rythmé, assez nerveux, avec de l'action au RDV , et des rebondissements aussi
l'écriture est fluide
La victime est vraiment détestable ( son mari aussi d'ailleurs) mais à un tel degré que ça en devenait invraisemblable Bien que morte dès le début, elle prend une grande place , sa vie s'étale tout au long du roman L'ensemble des personnages est bien soigné
Le dénouement se tient ,elle est assez tonitruante même si il me reste quelques questionnements à la fin
En tout cas, l'auteur maitrise son sujet, c'est bien documenté , Et on on ne s'ennuie pas devant cette intrigue dense et intense
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Dans le Beyazstan, un pays imaginaire issu de l'ancienne URSS en Asie centrale… "Un contexte financier contraint" élément bien réel de la litanie des difficultés de la France … C'est le contexte choisi par Pierre Pouchairet dans ce polar diplomatique.

Gwenola Fontaine la consule générale de France à Schimansky, ville perdue au sud du Beyazstan à plusieurs heures d'avion de la capitale Gulmada, a été assassinée, son cadavre retrouvé dans son bureau par Baha Babaef homme d'entretien beyaze qui préfère prendre la fuite après avoir piraté un ordinateur du consulat car il est aussi chargé de renseigner le KNB, le service de sécurité du Beyazstan issu de l'ancien KGB. En guise de récompense, il devient le coupable idéal pour les autorités locales. Il doit prendre la fuite, c'est un ancien militaire soviétique, il ne sera pas facile de le retrouver.

La France ne se satisfait pas de la version officielle beyaze. Mener une enquête même informelle dans un pays souverain ne s'annonce pas facile. Pour infirmer ou confirmer la version officielle beyaze, le Quai d'Orsay missionne sur place un ambassadeur, jeune retraité, Bruno Delaroque, et le commandant Patrick Girard un flic dont la réputation n'est plus à faire au 36, quai des Orfèvres. Un diplomate un peu guindé et un flic décomplexé, ce binôme qui fonctionne bien, apporte une touche d'humour dans un récit où se mêle le sérieux de la géopolitique et la gravité de la criminalité.

Pierre Pouchairet mène trois récits de front. Avec celui de Baha, c'est la face sombre de l'Asie Centrale qui défile avec la corruption, les conflits d'intérêts, le blanchiment d'argent sale, les trafics d'héroïne venue d'Afghanistan et à destinée à l'Europe occidentale. C'est aussi l'action pour échapper aux services secrets beyazes et la violence des gangs. le portrait de Gwenola Fontaine est une véritable immersion dans une facette de la diplomatie française. le parcours professionnel et la vie privée de Gwenola sont détaillés et son ambition rend crédible ses dérives lorsqu'elle a été en poste dans un coin perdu d'Asie centrale. le quotidien du consulat de Schimansky est passé au crible, action culturelle, délivrance de visas véritable monnaie d'échange avec les notables beyazes, et recherche de « sponsors locaux » pour compenser « un contexte financier contraint » mais le tout sans occulter l'importance et l'utilité de la présence française dans tous les points du globe. Gwenola et son mari ne faisaient pas l'unanimité dans leur entourage en mêlant vie professionnelle et vie privée et étaient soupçonnés de trafic d'influence. L'enquête de Girard et Delaroque offre un autre regard sur l'Asie Centrale, découverte d'un quotidien insoupçonné et de procédures policières locales encadrées par un KNB inquisiteur. le binôme français travaille avec une jeune enquêtrice du KNB. le dénouement permet de croiser des personnages récurrents de l'auteur, Johana Galji et Léanne Vallauri. le lecteur n'est pas au bout de ses surprises.

Le Beyazstan est un pays imaginaire situé au nord de l'Ouzbékistan et du Kirghizistan à l'emplacement du Kazakhstan. Pierre Pouchairet n'a pas son pareil pour faire voyager ses lecteurs et tout ce qu'il raconte reste fortement ancré dans la réalité. C'est ce qui me plait dans ses polars, ils sont instructifs et lucides, distrayants et ses scénarios s'inscrivent dans des contextes géographiques exotiques bien dépeints. Je l'ai déjà dit « cela sent le vécu ».

Pierre POUCHAIRETLa consule assassinée. Parution en septembre 2021, Éditions Filature(s). ISBN 978-2-4915-0719-0 .
Lien : http://romans-policiers-des-..
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J'avais bien aimé "Overdose", j'ai aimé "La consulté assassinée".
Désormais, il faudra compter sur Pierre Pouchairet dans le monde du polar.
La consule d'un pays imaginaire de l'ex-bloc soviétique, le Beyastan, est assassinée comme l'indique le titre et ce n'est que dans les dernières pages que l'on découvre le pourquoi et le comment.
Rebondissements en cascades, plongée dans le monde des services secrets, de la corruption et de la drogue.
Un récit très réaliste même si le pays est fictif.
Bref, c'est une histoire qui monte en puissance lentement au fil des pages mais qui ne s'arrête jamais.
D'autre part, les principaux investigateurs, un flic et un ancien ambassadeur sont bien campés.
Alors laissez-vous tenter...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Avec sa nouvelle vie, il avait fait une croix sur son passé, sans se préoccuper de savoir ce qu'avaient bien pu devenir sa femme et ses enfants. Il les avait connus dans une autre vie, qu'il valait mieux oublier.
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Vidéo de Pierre Pouchairet
Dans cet épisode, c'est Annaïk, libraire au rayon polar de Dialogues, qui nous partage ses coups de coeur de la rentrée.
Bibliographie : - le Tableau du peintre juif, de Benoît Séverac (éd. Manufacture de livres) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20654028-le-tableau-du-peintre-juif-benoit-severac-manufacture-de-livres
- L'Or vert du Sangha, de Pierre Pouchairet (éd. Filatures) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20911097-l-or-vert-du-sangha-pierre-pouchairet-filatures
- cupidité, de Deon Meyer (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310372-cupidite-deon-meyer-gallimard
- Les Sentiers obscurs de Karachi, d'Olivier Truc (éd. Métailié) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21362642-les-sentiers-obscurs-de-karachi-truc-anne-marie-metailie
- Obscuritas , de David Lagercrantz (éd. HarperCollins) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21401049-obscuritas-le-nouveau-polar-nordique-de-david--david-lagercrantz-harpercollins
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