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EAN : 9782757813324
224 pages
Points (03/09/2009)
3.64/5   52 notes
Résumé :
Antoine, dit Loulou, artisan serrurier, spécialiste des clefs et mécanismes anciens, s'est rangé des voitures de Vitry entre lesquelles il a coulé une jeunesse difficile en devenant restaurateur pour les musées. Rangé, vraiment ? Presque. Pour se payer le tour de façonnage ultramoderne dont il rêve et dont, maintenant, il a urgemment besoin, Loulou accepte une petite " mission ". Seulement, on ne lui paye pas le montant promis. En plus, comme il la ramène, on lui dé... >Voir plus
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Artisan serrurier de métier, Antoine s'est spécialisé dans les serrures de collection. Son savoir-faire lui a été utile par le passé pour réaliser des cambriolages. Une condamnation à de la prison ferme a mis un terme à cette toquade. le voilà rangé des voitures jusqu'au jour où un receleur le met en relation avec des Russes qui lui proposent une « mission ». Antoine accepte et fixe son prix : dix mille euros, soit de quoi équiper son atelier d'un nouveau tour de façonnage. Sur place, Antoine ouvre la vieille serrure avec succès mais peut-être avec trop de facilité. Les trafiquants revoient son tarif à la baisse : ça ne sera plus que mille euros, à prendre ou à laisser. Antoine se rebiffe et finit inanimé sur le quai d'une gare. En convalescence en Bretagne, il prend une résolution après avoir visionné le film « Point Blank » : partir en guerre pour récupérer son dû. Bon rien n'est simple vu qu'il ne sait pas où s'est déroulé le casse, ni qui l'a engagé. Mais prenant exemple sur Lee Marvin, il est déterminé à se faire justice. Que les truands se méfient, le vieux loup solitaire a sorti les crocs.

Nous suivons les (més)aventures de ce sans-grade dans le remake d'un classique du cinéma. Et l'auteur parvient à animer un personnage diablement attachant qui alterne entre résolution et désarroi. Si les premières pages sont pleines de mystère, l'histoire s'épaissit à mesure que se devinent les noms des commanditaires. J'ai retrouvé dans ce roman l'esprit mutin de Jean-Bernard Pouy, ses jeux de mots et ses références au cinéma. Des scènes et des anecdotes (l'urne funéraire de papa, le missel de Germaine, le Nain jaune avec mémé, etc) offrent à ce polar des récréations pleines de charme.

Coïncidence troublante : un passage de ce livre publié en 2008 se déroule à la sortie d'un concert des « Eagles of Death Metal » au Bataclan…
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Jean-Bernard Pouy est un auteur qui a une place toute particulière dans mon coeur.

Pourquoi ? Parce que je partage beaucoup de goûts communs avec cet auteur, tant dans mes lectures que dans mes écrits.

Pourquoi ? Parce qu'il est l'initiateur de la série littéraire « le Poulpe ».

Pourquoi ? Parce qu'il aime l'humour et jouer avec les mots.

Pourquoi ? Parce qu'il fait de la littérature populaire et qu'il aime ça.

Pourquoi ? Parce qu'il aime parsemer ses romans de références littéraires et cinématographiques.

Pourquoi ? Parce qu'il privilégie les romans courts.

Pourquoi ? Parce qu'il est tout simplement talentueux.

Jean-Bernard Pouy écrit beaucoup et, si je ne suis pas fan de l'ensemble de son oeuvre, je suis littéralement happé par une partie de celle-ci (« le Poulpe » en tête).

En fait, j'ai découvert JBP par l'intermédiaire de « La petite écuyère a cafté », le premier opus de la série « le Poulpe ». J'ai de suite été séduit par sa plume, son humour, son écriture décontractée sans être simpliste, son amour pour le calembour...

J'aime l'intelligence que l'auteur insère dans une littérature populaire que beaucoup prend de haut.

« 1280 âmes » est un exemple flagrant dans ce domaine puisque JBP part d'un problème de traduction d'une oeuvre littéraire pour en faire un roman policier.

Mais, si j'aime l'auteur et sa façon de penser et d'écrire, je ne suis pas un fan absolu de l'ensemble de ses livres. À beaucoup écrire, on ne peut pas toujours plaire à tout le monde, pas même à moi.

Mais là ! Là ! Quel plaisir de lecture que ce court roman policier.

Dans « La récup' » JBP utilise tous les ingrédients qui m'enthousiasment dans le cinéma et la littérature.

Tout d'abord, c'est un roman policier de format court, utilisant une narration à la première personne, empreint d'humour, de jeux de mots, des références cinéphiliques, et un sujet qui me passionne d'habitude, au cinéma (car j'ai peu vu ce sujet utilisé en littérature).

Le sujet, un homme qui va se battre plus que de raison pour obtenir ce qu'on lui doit, même si c'est peu, parce qu'on lui doit et puis c'est tout.

Dans le domaine, au cinéma, j'ai adoré ‘The Big Lebowsky' des frères Cohen où le personnage cherchait à venger le fait qu'on ait pissé sur son tapis. Tout récemment, j'ai aimé ‘John Wick' avec Keanu Reeves dans la peau d'un homme qui va prendre des risques inconsidérés pour venger la mort de son chiot.

Par le passé, j'avais été enthousiasmé devant un petit film avec Mel Gibson, Payback, l'histoire d'un mec qui va se battre pour une petite somme qu'on lui doit, sans chercher à obtenir plus. Il s'agissait de ‘Payback'.

Et, ‘Payback' est une adaptation d'un roman de Westlake, ‘Comme une fleur', roman qui avait déjà été adapté au cinéma dans le film ‘Point de non-retour/Point Blank' avec Lee Marvin.

Et c'est justement ce film-là qui donne envie au héros du livre de Pouy de se battre pour obtenir gain de cause.
Loulou s'est rangé des voitures, mais pas des serrures. Si sa passion l'a longtemps conduit à faire des choses répréhensibles, depuis un temps, il met sa connaissance des mécanismes d'ouverture au service de sa propre entreprise tout ce qu'il y a de plus légale. Oui, mais voilà, pour bien faire son boulot, il a besoin d'une machine-outil qui coute très cher et il accepte un petit coup sans risque en échange de 10 000 euros, quasi le prix de l'investissement qu'il veut faire. Simple ? Oui puisqu'il lui suffit juste d'ouvrir la porte d'un château pour le compte de Russes. Seulement, une fois le coup fait, au lieu de recevoir son argent, il reçoit une volée qui le laisse pour mort.

10 000 euros, ce n'est pas grand-chose pour mourir, aussi Loulou se met au vert chez un ami en attendant de se remettre et que les choses se tassent. Avec son ami, il visionne le film ‘Point blank' avec Lee Marvin, l'histoire d'un malfrat qui accepte de récupérer un petit magot avec sa femme pour le compte d'un ami. Mais l'ami se barre avec l'argent et la femme en le laissant pour mort. L'homme fera alors tout pour récupérer son bien et se venger.

Le film chamboule Loulou, plus que de raison, tant il résonne avec son histoire personnelle récente et il se rêve en Lee Marvin et décide de se faire justice à tout prix, mais le prix risque d'être très élevé tant il va avoir affaire à forte partie, des mafieux Russes, des politiciens, des journalistes, des avocats...

Avec « La récup' », JB Pouy fait du JB Pouy, mais au meilleur de sa forme.

Il est très plaisant de lire les mésaventures de Loulou et l'on tourne les pages frénétiquement pour suivre ses péripéties.

L'auteur nous livre le meilleur de ses qualités d'auteur avec une narration à la première personne, un langage légèrement argotique, de l'humour, le tout au service d'une histoire humaine et bien menée à travers laquelle Pouy n'hésite pas à nous livrer quelques réflexions sociétales dont il a le secret.

Au final, « La récup' » ‘est un petit bijou de littérature qui ne se prend pas au sérieux, mais qui ne prend pas le genre par-dessus la jambe. On sent que Pouy aime la littérature de genre et la littérature engagée, et cela tombe bien, car c'est comme cela que l'on aime Pouy. En tout cas, c'est comme cela que je l'aime.
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Et voilà, pour peu que vous leur lâchiez la bride, les héros de polars se sentent pousser des ailes. Et vas-y que je vais me battre contre moulins et autres machines à broyer du commun des mortels, et que je n'hésite pas à me mettre dans des situations pour le moins inextricables.

Tenez, Antoine, par exemple, Loulou pour les intimes, le dernier personnage en date de Jean-Bernard Pouy – à moins qu'un autre ne voit le jour ces temps-ci, on ne sait jamais avec le monsieur : j'ai ouï dire qu'il allait s'adonner à l'écriture en feuilletons, à l'ancienne... - donc Loulou, pour revenir à lui, je n'aurais vraiment pas donné cher de sa peau, et d'ailleurs, dès le début, il était pas loin de rester sur le carreau, alors que rien ne laissait présager un tel scénario. Loulou, ça fait un bail qu'il s'était rangé, qu'il ne trempait plus dans la magouille. Son métier de serrurier, il l'exécutait en toute légalité. Mais là, l'occase était trop belle. Un petit contrat qui lui permettrait de se doter d'une nouvelle machine bien huilée. de l'investissement sur le long terme. Une serrure à déjouer dans un manoir et pas moins de 10 000 euros dans la poche au bout du compte. Mais voilà, c'était trop facile justement et les russes qui l'avaient embauché reviennent sur leur contrat et laissent Loulou à moitié mort sur le quai d'une gare.

C'est alors que commencent les vrais déboires pour Loulou. Car au lieu de se terrer et de se contenter de sa survie, celui-ci, un brin naïf, chanceux et quelque peu vieillissant va jouer de sa détermination – réjouissante détermination ! - et de sa chance – ça peut toujours servir quand les balles sifflent - pour récupérer son dû.

Y'a pas à dire, Jean-Bernard Pouy n'a pas son pareil pour capter l'attention de son lecteur. Il a la gouaille, le mordant, le mors aux dents, et cette déconcertante facilité, toujours, à jouer avec les mots, à les enrober pour le meilleur et pour le pire. Et derrière tout ça, avec tout ça, aussi, on sent le plaisir que prend le monsieur à l'écriture, le soin tout particulier qu'il prend à façonner son personnage principal, à le mettre en situation, à raconter son histoire.

De même, dans ce roman noir miroir, ce qui m'a le plus charmé, quelque part, c'est cette description d'un quotidien, l'attachement évident aux gens ordinaires, au sens mélioratif du terme, à une frange de la population qui se retrouve au bord des comptoirs, dans les bistrots ou les manifs pour échanger, vivre, vibrer à l'unisson, et cette volonté, presque sensible, de toujours coller à son époque, quoi qu'il advienne, quels que soient ses défauts, ses pauvres mordus du fric adeptes de l'empapaoutage à tous les étages.

Du Pouy en grande forme, comme on l'aime.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Antoine, serrurier "rangé des voitures" depuis quelque temps, accepte une dernière fois de fracturer une serrure pour s'acheter le tour de façonnage qui lui permettra de travailler honnêtement.
Mais si l'opération se passe bien, en revanche non seulement ses commanditaires ne le paient pas, mais en plus ils le laissent pour mort sur le quai d'une gare !
Passé la première déprime, il fait tout ce qu'il peut pour les retrouver, mais ce qu'il découvre est beaucoup trop gros pour lui.
A partir du château cambriolé, il remonte la piste de la Mafia russe et des collusions avec le pouvoir politique.
Réussira-t-il seul à se faire payer ou au moins à sauver sa peau ?

Comme d'habitude Pouy est un excellent raconteur d'histoires et il nous embarque dans ce récit avec tout l'humour dont il sait faire preuve.
L'intrigue égratigne au passage la politique et l'économie, en ce moment ça ne peut pas faire de mal !
Et avec ce héros sympathique, on ne peut pas lâcher le livre avant la fin et comme on a le sourire au lèvres presque tout le temps (j'adore l'humour de Pouy...), on passe un bon moment !
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Comment changer radicalement le cours de sa vie en peu de temps ? Il suffit de demander conseil à Antoine, dit Loulou, escroc planqué, serrurier restaurateur pour les musées. On lui faisait miroiter un casse facile à la rémunération plutôt coquette. Alors, Antoine a dit oui, a gentiment aidé ces messieurs peu amènes et, en remerciement des services rendus, s'est retrouvé quasi-suicidé sur un quai de gare, sans un sou en poche. Mais Loulou a la peau dure, la rancoeur tenace et une persévérance d'enfer. Il s'est donné une mission : récupérer son dû, quelles que soient les embûches et les armoires à glace russes devant lui… Oui, la vie d'Antoine va décidément prendre un sacré virage…

« La récup' » est un excellent roman noir du truculent Jean-Bernard Pouy qui témoigne de son imagination féconde et d'une faconde sans pareil. L'écriture est savoureuse d'un bout à l'autre, malgré (ou à cause de) sa tendance à la caricature facile, l'égratignage en règle, pêle-mêle, des protagonistes, des trous paumés en Bretagne (pléonasme ?), du milieu politique français, du temps qu'il fait et qui passe, et j'en passe… On s'attache à Loulou, sympathique et bien naïf escroc, à ses espoirs, ses désillusions, pérégrinations et errances, déboires et rencontres surprenantes… On rit jaune au milieu du noir des doutes et déceptions, et puis… on se prend à espérer d'une fin pas trop cabossée / cabossante… Alors, alors, Loulou, ta vie prendra-t-elle ce virage tant désiré ? A voir…
Un bon petit roman noir à lire sans tarder !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il s’en était passé des choses, à Chamarande, le jour où on avait failli me faire passer de vie à trépas. Notamment un article, chef-d’œuvre littéraire méconnu, tendance gâtinaise, qui m’a bien fait rigoler : une certaine Germaine Banneau s’était évanouie pendant la messe, on avait dû l’emmener d’urgence à l’hôpital de Dourdan. Elle était tombée de son prie-dieu avec, dans les mains, un gros morceau de viande saignante, un gîte « à la noix », précisait-on dans la dépêche, sans autres détails ni précisions. Cela n’avait pas trop étonné les fidèles, Germaine étant connue pour ses talents culinaires et son habitude de faire les courses au marché communal avant d’aller à l’église. La gendarmerie locale avait cependant ouvert une enquête, car, une demi-heure après cet événement, la petite maison de Germaine avait été détruite par un incendie. Signe du destin ? Hasard ? Cambrioleurs indélicats et cyniques ? Fer à repasser resté allumé ? Ou encore court-circuit dans une installation datant de l’invention de l’électricité ? Les pompiers avaient vite trouvé l’origine du sinistre : une cocotte-minute qui, en explosant, avait mis le feu par contamination aux rideaux et aux papiers peints.
Là, les esprits déductifs des gendarmes avaient fait merveille. Le capitaine Brechet avait eu l’illumination que, justement, Germaine recherchait depuis longtemps dans la petite église à chaque messe, à ces offices que pour rien au monde elle n’aurait manqués. Il avait supposé que la pauvre dame, un peu tourneboulée, avait confondu ses ingrédients principaux et plongé son gros missel relié cuir rouge dans la cocotte-minute, emportant donc le morceau de gîte à la messe. Au moment d’ouvrir son missel pour suivre les paroles de « In nomine Salvatoris Dei », elle avait peut-être vu, dans ses paumes, le cœur saignant de Notre Seigneur, ou bien, plus prosaïquement, elle s’était rendu compte de son erreur et avait supposé les dégâts que ça pouvait occasionner dans sa petite maison. Sous l’émotion, elle avait eu une attaque. (p. 60-62.)
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"Le café Le Dœuff.
Comment décrire un rade typique de Bretagne comme si c'était Xanadu, Camelot ou le Taj Mahal ? Ardu.
L'aménagement interne de ce genre d'établissement change trop souvent - même si un bistrot léonard diffère sensiblement d'un tripot de Cornouailles ou du Trégor. Un de ces cafés bretons qui ont l'air de dormir depuis l'arrivée de César dans la péninsule. Parce que si l'intérieur évolue, à l'automne, malheureusement, l'extérieur reste le même : c'est la cata. Tempête près des côtes, vent hurlant, embruns gifleurs, pluie aglagla, gouttières transformées en pleureuses, mer démontée, sol glissant. Dix kilomètres plus loin, ça varie déjà : vent beuglant, arbres qui tombent, pluie surgelée, grandes eaux de Versailles et sol boueux. Près de la mer ou dans les collines de l'arrière-pays, une chose est sûre : c'est vert. Sur l'Armor, des bulots ; dans l'Argoat, des limaces.
La nuit va bientôt tomber, on approche allègrement les 18 heures, je marine au café le Dœuff, à Ploufissien, à dix bornes de Roscoff et vingt-cinq mètres d'un océan en furie, dans une petite baie entourée de récifs aussi noirs que l'Ankou, anse tellement pittoresque que même les anciens nau-frageurs l'auraient trouvée difficilement rentable. De l'antique petite conserverie - aujourd'hui on ne bouffe plus de sardines à l'huile -, il ne reste que des hangars humides, et la spécialité locale, le maquereau au cidre, ne trouve plus preneur. Le petit bureau de Poste vient de fermer. Ne résistent qu'une boulangerie, un tabac-point de vente de Ouest-France, une pharmacie et quelques débits de boisson immémoriaux. Pour la denrée nourricière, faut une bagnole et voguer vers le premier Leclerc à l'horizon.
Dans le petit port, quelques radins de la ville ont ancré leurs twingos aquatiques - c'est nettement moins cher qu'à Bénodet. L'été, on les voit revenir en casquette et en cabique, ils prennent l'apéro sur leurs yachts ringards mais ne se risquent jamais en pleine mer, on ne sait jamais, la météo est si changeante.
Et il y a aussi quelques bateaux de pêche, signe que l'été on peut encore, sur le quai, à heures fixes, avoir du poisson frais. Ici, les spécialités, ce sont les pétoncles. Et quelquefois le bar.
À propos de bar, dans le nôtre, si l'on regarde bien tout autour du comptoir ciré au coude et dans la petite salle enfumée, il y a la population typique de ces abris humanistes qui ont remplacé depuis longtemps, pour la prière et la confession, les églises et les chapelles, pourtant nombreuses en ce beau pays."
(pages 32-33, début du troisième chapitre)
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Chaque fois que je me retrouve dans une masse humaine et braillarde, tendance cégétiste ou dominante gay, révolutionnaire ou corporatiste, mes yeux s'embuent. Au moindre chant entonné par un peu plus de vingt bouches, je sens ma gorge se serrer comme celle d'une midinette.
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Ça m’a énervé.
Le reste du monde avait oublié un truc, un petit détail.
J’étais Lee Marvin.
Buté, rageur, idiot, monomaniaque. Et suicidaire.
J’étais Lee Marvin et ça allait chier
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Ceux qui n'aiment pas la pluie ne méritent pas de prononcer des verbes comme arroser, mouiller, liquider. Même les Russes savent ça. Jusqu'à preuve du contraire, la pluie n'entre pas sous la peau. Tout se sèche, à force. Avec un bon feu et une grande serviette.
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