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3,39

sur 2733 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai découvert ce livre dans le programme du bac de français et il faut dire qu'il simplement magnifique.
L'histoire que nous livre l'Abbé Prévost est sublime.
Il s'affranchit des codes de la société en y mêlant une femme libertine à un homme censé prôner la religion. J'ai tout simplement adorée l'histoire entre Manon et Des grieux et je trouve que ce livre, pourtant bien écrit quelques siècles auparavant, ne perd pas sa valeur et sa moral
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Une tragique histoire d'amour

C'est une histoire semblable à Roméo et Juliette. Les deux protagonistes sont le chevalier Des Grieux et de Manon. L'amour semble plus fort que tout. Au regard de son statut social Des Grieux ne peux épouser Manon. Il décide alors s'enfuir avec elle. Néanmoins, la fin se termine tragiquement et les deux amants se retrouvent séparés à tout jamais. Celle-ci pourrait être interprétée de multiples façons : la rédemption, le poids de la culpabilité d'avoir laissé son amant perdre son statut et ses privilèges. Ce livre jugé scandaleux par rapport aux moeurs de l'époque, a connu un très grand succès public. Il aborde les renoncements toutes les frasques qu'un coeur amoureux peut être amener à faire pour être auprès de sa bien-aimée.
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Enième lecture de ce classique de la littérature du XVIIIème avec un des rares romans marquants de ce siècle qui ne soit pas un roman épistolaire. Même si l'intrigue est assez répétitive et que j'ai perpétuellement l'envie de gifler le très naïf Des Grieux (tellement naïf qu'il a disparu du titre de base et qu'on lit désormais Manon Lescaut), le couple fonctionne assez bien. C'est plaisant au XVIIIème d'avoir une libertine comme personnage principal -certes une ancêtre assez pâle de la marquise de Merteuil - et de percevoir la puissance du sentiment amoureux. le débat raison/passion est nettement à l'avantage de cette dernière. Un roman à lire qui est une étape importante de l'histoire littéraire pour la représentation des femmes en littérature.
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Roman intéressant pour découvrir le 18e siècle. C'est l'histoire du chevalier des Grieux, un pauvre homme fou d'amour pour Manon Lescaut, une femme fatale qui ne lui rendra jamais cet amour sincère.
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Antoine François Prévost, dit l'Abbé Prévost, est un romancier, historien, traducteur, journaliste et homme d'Eglise français. Entre 1728 et 1731 il rédige le roman-mémoires Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, aujourd'hui plus communément appelé Manon Lescaut, faisant partie des sept volumes de ses Mémoires et Aventures d'un homme de qualité qui s'est retiré du monde. le livre, dès sa succès connaît le succès mais est surtout jugé de scandaleux, l'histoire contant la vie de ce jeune couple voué à toutes sortes de problèmes (escroquerie, vol, prostitution…) sans jamais s'en sortir n'était sûrement pas aux goûts de l'époque. D'ailleurs il sera saisi et condamné à être brulé à deux reprises (1733 et 1735). L'auteur publie en 1753, une nouvelle édition de Manon Lescaut revue, corrigée et augmentée d'un épisode important. Les qualités humaines du roman séduisirent rapidement le public et en feront la célébrité.
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De l'"Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut", Montesquieu déclara qu'il ne fallait pas s'étonner qu'elle eût rencontré le succès puisque, bien qu'elle eût pour héros "une catin et un fripon", elle ne parlait en fait que d'amour. Mais même avec pareille caution et même si son auteur lui donne une fin édifiante, le récit, quoique parfaitement écrit en une langue élégante et souple, est frappe surtout par sa parfaite amoralité.

Bien que l'intrigue soit assez dense, le texte est du genre bref - même pas 200 pages. A l'origine, il devait être inclus dans les "Mémoires et Aventures d'un Homme de Qualité ..." dont nous parlions plus haut. C'est en effet le héros de ces "Mémoires ..." qui, intrigué par ce cortège de captives surveillées par les archers du Roi et auprès desquelles chevauche un jeune homme accablé mais de mine aristocratique, profite de la halte de tout cet équipage dans la cour de l'auberge où lui-même se trouve de passage pour s'enquérir des raisons qui poussent le jeune cavalier à suivre les charrettes des déportées.

Deux ans plus tard, l'homme de Qualité retrouve le jeune homme et celui-ci lui raconte cette fois toute son histoire.

Tombé amoureux d'une jeune fille que sa famille voulait enfermer au couvent parce qu'elle manifestait trop de goût pour "le plaisir", Des Grieux l'enlève et, pendant quelques temps - celui de dépenser tout l'argent dont ils disposent - ils mènent joyeuse vie à Paris. Lorsque l'argent commence à se faire rare, Des Grieux se propose d'écrire à son père et de lui demander de l'aide. Mais sa compagne, Manon, accueille assez froidement cette idée et l'assure de la laisser faire. Résultat : peu de temps après, alors que Manon se met en ménage avec M. de B*, un riche fermier général, Des Grieux est enlevé et ramené par son frère aîné chez leur père.

Dégoûté - du moins le croit-il - Des Grieux se consacre à la soutenance de sa thèse en théologie. Hélas ! Manon, superbement parée puisque B* l'entretient sur un grand pied, assiste à cette soutenance et se fait reconnaître. Voilà Des Grieux aux pieds de sa maîtresse. Et, une fois de plus, tous deux décident de s'enfuir.

Avec les 60 000 francs que Manon avait réussi à mettre de côté sur la pension servie par B*, ils s'achètent une maison à Chaillot où ils vivent tout d'abord paisiblement. Mais Manon s'ennuie et ils prennent un pied-à-terre sur Paris, dans le quartier même où vit le frère de Manon, un aventurier sans scrupules qui s'incruste chez eux. La maison de Chaillot ayant brûlé et les pillards étant passés par là, Des Grieux se confie cependant à Lescaut pour trouver un moyen de regagner de l'argent. Il sait bien que, sans cela, il perdra à nouveau Manon. C'est ainsi qu'il se fait "chevalier d'industrie" - en d'autres termes, tricheur professionnel.

L'argent rentre mais fait bien des envieux et les domestiques du jeune couple s'enfuient avec leur linge et leur fortune. Tandis que Des Grieux ne sait plus à quel saint se vouer, Lescaut conseille à sa soeur de faire les yeux doux à un vieux viveur, M. de G ... M... Puis, de conseil en conseil, il convainc Des Grieux d'entrer dans le stratagème et de se faire passer pour leur frère, à lui et à Manon.

Et tout tourne mal. A vrai dire, Manon et Des Grieux ne cessent de tomber de Charybde en Sylla mais le lecteur impartial ne peut manquer de se dire bien souvent qu'ils y mettent beaucoup du leur par leur légèreté et leur égocentrisme.

Ce roman est étrange parce que, sous couvert de critique sociale (contre les moeurs de la noblesse et aussi de la bourgeoisie et, bien sûr, de manière plus voilée, contre le pouvoir en place) et en dépit de sa fin convenue (Manon meurt aux colonies et Des Grieux s'en sort puisqu'il est fils de bonne famille), il fait l'apologie du cynisme et, ce qui est pire, de la déresponsabilisation absolue. Des Grieux rejette toujours la responsabilité de telle ou telle faute pourtant grave (comme l'assassinat de l'un des guichetiers de Saint-Lazare) sur un tiers. C'est extrêmement désagréable et c'est sans doute ce qui me l'a rendu si antiphathique.

Certes, Des Grieux - que l'on nomme chevalier car il envisage d'entrer dans l'Ordre de Malte, comme d'ailleurs le Danceny des "Liaisons dangereuses" - est jeune et sans expérience. Certes, Manon est tout aussi jeune, jolie, gracieuse et sans grande cervelle. Certes, il l'aime d'un amour entier et exclusif tandis qu'elle, elle ne l'aime, dirait-on, que par à-coups, quand elle y songe.

Mais tout cela ne suffit pas à masquer l'incroyable égocentrisme dont ils sont animés.

Si l'on peut comprendre qu'une Manon Lescaut, née pauvre, soit fascinée par la richesse ; si l'on peut admettre qu'elle use, pour obtenir celle-ci, du seul moyen qui reste souvent aux femmes lorsque les autres leur manquent ; si l'on devine que, tout en ne mettant pas en doute la passion de Des Grieux à son égard, elle se défie de sa constance puisque, après tout, il lui est si supérieur par la position sociale que jamais il ne pourra la présenter à sa famille et lui garantir une stabilité sociale définitive, en revanche, on comprend mal le cynisme absolu avec lequel, dès lors qu'il a rencontré la jeune femme, Des Grieux ment à ses proches, leur mendie des secours non pour se refaire une santé, ainsi qu'il le leur promet, mais bel et bien pour récupérer sa maîtresse, se fait tricheur aux tables de jeu, feint plus d'une fois un repentir qu'il n'éprouve pas, s'échappe de Saint-Lazare en menaçant de mort le supérieur qui l'a pourtant beaucoup aidé dans cette prison, enfin n'a de cesse que sa volonté, avoir Manon pour lui, n'obtienne gain de cause en toute occasion.

En un sens, n'était la sincérité de l'amour qu'il porte à Manon, Des Grieux aurait beaucoup de points communs avec Don Juan. Don Juan, si amoral qu'il soit, n'est pourtant pas un faible. Alors que le héros de l'abbé Prévost, lui, l'est sans conteste. Manon le joue deux, trois fois mais, comme il le dit lui-même : "Elle pèche sans malice." Comme aveuglement (masochiste ?), on a rarement fait mieux. du coup, Don Juan s'efface au profit d'un enfant gâté qui n'a aucune conscience de l'Autre.
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Lecture exigée pour le bac, efficace et plutôt intéressante, mais au style un peu trop lourd par moments. Si j'ai beaucoup apprécié la plume et les tournures qui constituaient le "plaidoyer", c'est-à-dire cette alternance, ce mélange entre le DesGrieux qui, face à Renoncour, dépose en long discours cette confession qu'il n'avait jamais réalisée (et ce qui a causé, selon lui, tous ses malheurs), et celui qui est encore aux côtés de Manon dans l'action narrée, la densité des phrases a pu me gêner lors des passages d'action qui ne le requéraient pas forcément, même si je peux comprendre qu'il y ait un "gap" d'époques et que cette effervescence de propositions encastrées les unes dans les autres apporte un effet, de l'intensité dans les sentiments de DG...
Il s'agit d'une lecture assez divertissante cependant (clin d'oeil à la scène du Prince italien où Manon lui fait voir son reflet pour lui dire qu'à côté de Desgrieux, il est... laid?), et l'analyser reste très intéressant, même si ce n'est pas vraiment une lecture de chevet. le relirais-je un jour? Probablement pas.
On ne peut cependant pas lui enlever ce côté "traité de morale", comme le qualifie Renoncour (ou devrais-je dire plutôt Prévost directement), et qui semble avoir "transcendé" les siècles jusqu'à aujourd'hui, car faisant toujours, à mon sens, écho de nos jours.
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Un jeune homme « bien né », qui ne gagne sa vie qu'en jouant, tombe amoureux d'une femme qui, quant à elle, ne craint pas de vendre son corps, sans le cacher le moins du monde. A plusieurs reprises, la femme est convoitée par de riches prétendants, qui lui promettent argent et fortune. Il semble qu'elle y réponde favorablement, arguant que cela ne manquera pas d'améliorer l'ordinaire du couple.

Histoire compliqué et rocambolesque d'un couple non marié (au XVIIIième siècle). Il s'en faut que le livre ne m'ait plu que pour cela seul qu'il est écrit dans un style de l'époque.
Lien : https://perso.cm63.fr/node/310
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Un livre à replacer dans son époque et son contexte car sinon, les lectrices pourraient se sentir quelques peu vexées tant on peut y voir de la misogynie et du sexisme. En effet, le chevalier des Grieux, jeune homme bien sous tout rapport voit sa vie basculait et prendre un tour désastreux du moment qu'il rencontre la belle Manon. Lui est toujours pétri de bonne intentions et d'un fond doux, voire naïf, quand Manon n'est que perfidie. Mais ce qui est encore pire c'est qu'elle ne le fait pas exprès, comme si c'était dans sa nature, sans se rendre compte du tort qu'elle fait.
Ceci dit, une lecture agréable et instructive.
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livre incontournable de la littérature française et surtout des profs de français d'une certaine époque, je ne suis pas sûre qu'il soit encore demandé d'être lu car on est loin des histoires et canons de cette époque.
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