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Molly Gray, femme de chambre tome 1 sur 2
EAN : 9782702182857
324 pages
Calmann-Lévy (30/03/2022)
3.64/5   397 notes
Résumé :
« Je suis votre femme de chambre. J’en sais tellement sur vous. Mais en fin de compte, vous : que savez-vous vraiment de moi ? »

Bienvenue au prestigieux hôtel Regency Grand, avec ses tapis de velours rouge, ses dorures et ses employés plus rocambolesques les uns que les autres. La jeune Molly, discrète, solitaire et zélée, y travaille comme femme de chambre et en connaît tous les recoins.
Mais un jour, elle trouve la richissime Mme Black dans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (142) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 397 notes
Devinez quel livre je viens de finir.
Non ? Personne ? Un indice : le titre est en haut de la page.
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Quatre jours pour venir à bout de l'histoire de Molly, 25 ans, femme de chambre plus que méticuleuse dans l'Hôtel Regency Grand, oű tous les nantis de ce monde descendent plus ou moins régulièrement. (Les congés scolaires ont un impact terrible sur le temps de lecture).
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Pour Molly, élevée par sa mamie, entre ménage et soirées Columbo, la vie n'est qu'une série de préceptes dont elle nous inonde, du reste.
Ceux-ci lui ont été serinés par sa grand-mère, puis par M. Snow, directeur de l'hôtel de luxe.
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Depuis le décès de sa mamie, Molly est malheureuse et perdue.
Sans amis qu'elle se connaisse, forte de sa prétendue aptitude à décrypter les gens qui l'entourent, elle a une nette tendance à confondre les bons et les mauvais.
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Un tumultueux jour de grand ménage dans la suite des Black, elle découvre le client décédé sur le lit de sa suite.
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***
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Après des débuts laborieux dans lesquels j'ai galéré à m'intéresser au récit, j'ai suivi avec plaisir les (més)aventures de Molly.
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Le recit est sympa, mais les réminiscences des préceptes de mamie et de M. Snow sont un chouia redondants, à force.
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La naïveté de l'héroïne, souvent rafraîchissante, parfois agaçante, ne colle pas trop avec l'acuité qui s'empare d'elle dans le dernier quart du roman.
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Je n'ai néanmoins pas passé un mauvais moment.
Ne vous attendez pas non plus à une fin qui scotche, on voit tout venir de loin.
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+++++ LA FEMME DE CHAMBRE +++++

C'est sous ce titre que la version française de cet ouvrage paraîtra chez Calmann-Lévy le 30 mars prochain. Au moment d'écrire ces lignes, la couverture de l'édition française n'était, toutefois, pas encore disponible.

Mademoiselle Molly Gray, 25 ans, est fière d'être femme de chambre au Regency Grand Hotel, un palace 5 étoiles super de luxe. Lorsqu'elle y arrive le matin pour bosser, elle revit. Éduquée par sa grand-mère, Gran comme elle l'appelle, après la disparition de ses parents lorsqu'elle était toute petite, sa vie est devenue bien triste après le décès de Gran il y 9 mois.

Molly est une fille simple, très timide et naïve qui se débrouille dans l'existence grâce aux aforismes plein de sagesse de feu Gran.

Son rituel journalier est invariable : de grand matin, elle entre par l'entrée principale, admire la réception somptueuse au marbre d'Italie, l'escalier monumental et est heureuse d'endosser son uniforme, fraîchement lavé et repassé, et de retrouver son chariot personnel rempli de matériel et produits de nettoyage. Après quoi, elle va dire bonjour à ses potes Juan Manuel, un garçon mexicain qui travaille dans l'énorme cuisine, et à Rodney, le barman principal de qui elle est secrètement amoureuse, tout en évitant son chef Cheryl Green, une catastrophe ambulante surnommée Tchernobyl.

Un jour, Molly découvre dans la suite 401 sur son lit le corps du richissime et bon client Charles Black, époux en secondes noces de Giselle Black, qui n'a même pas la moitié de l'âge de son mari défunt.
Au Regency c'est le branle-bas catastrophique de combat et l'apparition de l'inspectrice de police Stark.

Infarctus du myocarde, suicide ou meurtre ?

Charles est un homme plus tellement jeune à la tête d'un vaste empire immobilier, dans lequel sa fille ambitieuse Victoria, issue d'un premier mariage, détient 49 % des actions. Puis il y a la belle et séduisante Giselle...

Nita Prose, une éditrice canadienne de Toronto qui a aidé de nombreux auteurs dans la publication de leurs oeuvres, a, avec "The Maid" son tout premier roman, tiré le gros lot, le numéro un du New York Times et l'appréciation de ses nouveaux collègues, telles Lisa Jewell (de "Comme toi"), Ashley Audrain (de "Entre toutes les mères"), Santa Montefiore (de "L'Arbre aux secrets"), etc.

Il est vrai qu'avec sa Molly l'auteure a créé un personnage au charme désarmant que lectrices et lecteurs ne peuvent qu'affectionner.
Molly et son aventure sont drôlement rafraîchissant.
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Un joli roman, assez original.
Avec un personnage principal sympathique et atypique.
J'ai apprécié toutes les apartés et tous les conseils de sa grande mère. Cette jeune femme en a vraiment besoin, car plus naïve qu'elle tu meurt

L'intrigue du roman est assez intéressante.
J'ai juste a regretter un rythme un peu trop lent a mon gout, même si je trouve que le rythme narratif correspond bien à Molly.

Un roman qui montre que l'amitié ets quelque chose d'important et qu'il ne faut pas se fier à n'importe qui, même si il a un visage d'ange..

Une lecture agréable dans son ensemble.
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Molly Maid , jeune femme à l'apparence naïve, exerce le métier de femme de chambre dans un hôtel prestigieux.
Élevée par sa grand-mère, domestique dans une maison de la ville, aux principes remplis de sagesse, à l'écoute de sa petite-fille.
Molly avoue avoir des problèmes de communication avec les autres. Elle sent que personne ne l'écoute. Elle adore ce métier de femme de chambre où elle passe partout sans attirer l'attention.
La narratrice tout au long du roman, c'est Molly et croyez-moi, elle est loin d'être commune.
Elle suit scrupuleusement les enseignements de sa bienveillante grand-mère, morte depuis peu.
Un jour, elle découvre un cadavre dans une suite de l'hôtel : le cadavre de Mr Black, un riche client. Elle avait auparavant lié une amitié avec sa seconde femme car ils résidaient souvent dans l'hôtel.
Elle se rend compte petit à petit que tous ceux qu'elle a aidés l'ont escroquée ou ont profité de sa gentillesse.
À force de se sentir seule, elle a accordé sa confiance trop vite.
Molly se retrouve accusée du meurtre. On l'a manipulée.
Heureusement, elle trouve des amis qui vont essayer de la tirer du pétrin dans lequel elle s'est fourrée.
Plus que les faits qui sont bien ficelés pourtant, ce sont les pensées et la construction du personnage de Molly qui sont vraiment intéressantes.
Je n'ai pas raté une seule ligne, un seul mot du livre surtout vers la fin car je sentais bien qu'il y avait une entourloupe que j'avais devinée mais je m'étais trompée.
Elle cite les enquêtes de Colombo qu'elle regardait en boucle avec sa grand-mère et l'intrigue se déroule un peu à la façon de la série de cet inspecteur mythique.
Cette lecture s'est révélée un délice.
J'avais envie que tout se termine bien pour Molly.
L'auteure " Nita Prose" est une éditrice canadienne basée à Toronto. Premier roman pour elle.
La traduction d'Estelle Roudet est à souligner pour moi car j'ai souvent beaucoup de mal avec les livres traduits. Je ne les ressens pas aussi bien que les livres écrits en langue française. Dans ce cas, même les expressions cadraient parfaitement avec notre langue.
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Mais quel roman délicieux !

Et cela provient en grande partie, de son personnage principal, Molly , vingt-cinq ans, femme de chambre, dans un grand hôtel , une héroine à qui "on " voudrait faire porter le chapeau pour le meurtre d'un habitué de l'hôtel, que Molly a découvert. Mais si Molly ne fait pas l'unanimité sur son lieu de travail , elle y a aussi des amis...
Ah ! Molly et sa naïveté, et son incapacité à décrypter qui lui veut du bien, et qui la manipule, sa facilité à se faire des films.
Jamais dans ce roman, l'auteur met un mot sur le léger handicap dont elle souffre, au lecteur de se faire sa propre idée. Léger autisme ? QI défiscient? je ne sais pas , d'autant que parfois, les réflexions de Molly sont tout à fait pertinentes... A moins, que ça ne provienne de son éducation, un peu spéciale, un peu "fermée". Elle a été abandonnée par ses parents dés le plus jeune âge , et a été élevée par sa grand-mère, femme de ménage, dont le seul "hobby ", la seule transmission a été ... le ménage. Avec elles : ♫ "casa toujou' propre" ! Ce qui a dévelloppé chez Molly, outre cette compétence quasi clinique, une obsession. Elle ADORE son métier.
Mais elle est jolie , cette relation entre ces deux femmes, ultra protectrice, ultra tendre, bienveillante. Et quand sa grand- mère est décédée, Molly a tout perdu, son cap, les conseils, un regard acéré sur le monde qu'elle perçoit différemment des autres... Parfois, Molly entend encore les perles de sagesse de sa mamie, cela rythme le roman et nous fait comprendre la perte immense qui au-delà du chagrin, agrave le handicap de Molly qui ne peut plus se confier à personne. Au début du roman, elle est très seule.

Léger roman policier , roman très très distrayant, qui m'a un peu fait penser à "Eleanor Oliphant va très bien", pour son héroine principale, et le regard que l'auteur oblige à avoir sur ces personnes différentes, si gracieuses et si touchantes sous leurs plumes.
Un roman adorable, et agréable, et amusant, et ....
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
25 juillet 2022
Client assassiné, employés loufoques et femme de chambre attachante : la talentueuse écrivaine torontoise Nita Prose invite ses lecteurs à entrer dans les coulisses d’un hôtel de luxe dans son tout premier roman.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Prologue

Je suis celle qui nettoie votre chambre d’hôtel, qui entre tel un fantôme quand vous êtes partis vadrouiller pour la journée, sans vous soucier le moins du monde de ce que je pourrais voir en votre absence.

Je suis celle qui vide votre poubelle, qui jette les reçus que vous ne voulez pas qu’on découvre. Je suis celle qui change vos draps, qui peut déterminer si vous avez dormi dedans et si vous étiez seul ou pas la nuit précédente. Je suis celle qui aligne vos chaussures près de la porte, qui retape vos oreillers et trouve des cheveux dessus. Les vôtres ? Sans doute pas. Je suis celle qui nettoie derrière vous quand vous avez trop bu et que vous avez souillé la cuvette des WC, ou pire.

Quand j’ai terminé mon travail, votre chambre a repris son aspect d’origine, immaculé. Votre lit est fait à la perfection, avec ses quatre oreillers ventrus, comme si personne ne s’était jamais allongé dessus. La poussière et la saleté ne sont plus qu’un souvenir au fond de l’aspirateur. Votre miroir impeccable vous renvoie le visage de l’innocence. C’est comme si vous n’aviez jamais été là. Comme si toute votre crasse, tous vos mensonges et vos impostures avaient été effacés.

Je suis votre femme de chambre. J’en sais tellement sur vous. Mais en fin de compte, vous : que savez-vous vraiment de moi ?
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- Vous comprenez bien que si on vous accorde la liberté sous caution, vos mouvements seront restreints. Maison, travail, et la ville uniquement.
- Cela résume fidélement mes périgrinations à ce stade de ma vie, Votre Honneur, si on omet les documentaitres de voyage et de nature à la télévision, qui ne comptent pas, je suppose, dans la mesure où ils se déroulent dans le confort relatif d'un fauteuil. Je n'ai aucune intention, ni aucune capacité financière d'accroître mon périmètre géographique, (...)
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Elle a fini par sortir, enveloppée dans un des peignoirs blancs et moelleux de l'hôtel. Je me suis toujours demandé ce que ça devait faire de porter un de ces peignoirs ; on doit avoir l'impression d'être dans les bras d'un nuage. Elle avait aussi une serviette entortillée autour de la tête, en une spirale parfaite qui m'a fait penser à mon péché mignon - les glaces italiennes.
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- Molly, voici l'inspectrice Stark. Inspectrice, voici Molly Gray. C'est elle qui a découvert [le corps].
Je ne suis pas certaine de connaître le protocole à utiliser pour saluer un officier de police. M. Snow m'a formée à recevoir des hommes d'affaires, des chefs d'Etat, et des stars d'Instagram, mais jamais il n'a mentionné quoi faire en matière d'inspecteurs. Je dois recourir à ma propre ingéniosité et à mes souvenirs de 'Columbo'.
(p. 59)
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Je n'avais pas dit la vérité parce que la vérité faisait mal. Ce qui se passait à l'école était déjà assez terrible, mais que Mamie le sache signifiait qu'elle souffrait avec moi.
C’est ça le problème avec la souffrance. Elle est aussi contagieuse qu’une maladie. Elle se transmet de la personne qui l’a d’abord endurée à ceux qui l’aiment le plus. La vérité n'est pas toujours l'idéal le plus élevé ; parfois on doit la sacrifier pour empêcher la souffrance de se propager à ceux qu'on aime. Même les enfants le savent de façon intuitive.
(p. 232-233)
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Vidéo de Nita Prose
Extrait du livre audio « La Femme de chambre » de Nita Prose, traduit par Estelle Roudet, lu par Sophie Lephay. Parution numérique le 24 mai 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/la-femme-de-chambre-9791035412272/
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