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Inspecteur Rebus tome 24 sur 24

Fabienne Gondrand (Traducteur)
EAN : 9782702451205
400 pages
Le Masque (18/01/2023)
3.67/5   56 notes
Résumé :
En tant qu’ex-flic, John Rebus est un habitué des tribunaux. Mais pour la première fois, sa place est sur le banc des accusés. Aurait-il commis l’incartade de trop ? C’est ce qu’a laissé entendre Francis Haggard, un policier accusé de violences conjugales qui s’est choisi une défense un peu particulière… il justifie ses actes par la brutalité de son métier, et, pour prouver ses dires, il est prêt à faire tomber avec lui la moitié des forces de l’ordre d’Édimbourg. <... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Cela fait combien de tomes que je te suis , Rebus ?
- 25.
Et je ne suis pas la seule...


Avant de commencer ce petit billet, sachez que le parlement écossais a parlé de reculer l'âge de la retraite des flics, afin que Rebus puisse encore enquêter longtemps ,de façon réaliste... On parle d'un personnage de fiction, qui apparemment, est tellement ancré dans le paysage écossais, qu'il en parait réel...
Car c'est ce qui ressort de ce roman (comme dans les tomes précédents), une impression d'immersion totale dans un commissariat . Une vraie enquête avec ses balbutiements, ses moments de stagnation, de recul, d'avancée brusque, de composition hasardeuse avec la loi, de franchissements de la ligne rouge, de policiers borderline, mais pas trop, de compromis entre ennemis -amis. La frontière est trouble entre le bien et le mal, et tout ce petit monde se fréquente à l'insu de leur plein gré...
Pour l'heure, Rebus est à la retraite , mais Rebus ne connait pas le sens du mot " retraite" et continue de fouiner pour notre plus grand plaisir. Donnant un coup de main à sa petite protégée, l'inspectrice Siobjan Clarke , chargée d'enquêter sur un flic auteur de violences conjuguales qui pourrait bien menacer tout son service.
Et c'est une des choses que je préfére dans cette série, c'est les rapports d'amitié et d'estime mutuelle qu'entretiennent Siobhan et Rebus. Des rapports, de vieux flic à jeune flic, de sachant à "apprenante" , presque des rapports pére/fille, à ceci près que Rebus a déjà une fille (et une petite fille).
Son vieil adversaire, le mafieux ( presque ) retraité, Cafferty, demande à Rebus de retrouver quelqu'un. ...
Et c'est parti dans un rythme un peu plan-plan...La "presque-fin" m'a un peu réveillée !
Le tout serait trop difficile à résumer,

Je conseille de commencer cette série par le premier tome " L'Etrangleur d'Edimbourg" , pour ne pas passer à côté des avancées de la carrière de Rebus, de sa vie privée, des rencontres ( rapports de force, inimitié avec ses collégues ), de ses problèmes de santé, etc...
Cette série est une longue balade dans les rues d'Edimbourg : ses pubs, ses pintes de bière, ses tourtes à la viande, ses truands, et sa bande-son (Rebus n'écoutant que des vinyls ).
Rebus le retraité le moins retraité de la littérature policière?
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John Rebus est un ancien militaire, puis un ancien flic. C'est donc un Polar et mon premier Ian Rankin. Comme il y a beaucoup de monde qui gravite ici, j'ai pris des notes pour situer chacun à sa place. Au temps PRESENT : John Rebus est appelé à comparaître… Ce qu'il s'est passé AVANT : C'est ainsi que se déroulent les faits… sachant que, personne n'échappe à la justice. Pas même John Rebus. Eh bien voilà. Bon, je reviens à mes notes. Brillo c'est le chien de John, on le cite souvent, c'est normal il est un fidèle compagnon. Puis, sa fille Samantha. Cafferty Morris Gerald alias big Ger un grand truand au repos lui demande de rechercher un type, Jack Oram lequel a disparu. Tommy Oram est son fils. Andrew, le bras droit de Cafferty qui est handicapé. Laura Smith correspondante aux affaires criminelles. Alan Fleck le sergent. Siobhan Clarke inspectrice, Christine Esson coupe au carré à la Jeanne d'Arc et Ronnie Ogilvie, Debs la caissière. Elisabeth et Frazer Makenzie qui lui, a repris l'affaire Cafferty. Michaël Leckie assistant avocat. Malcom Fox inspecteur qui lutte contre le crime organisé. Puis Francis Haggard, le flic accusé de violences domestiques ; bref, il frappe sa femme et c'est là que l'histoire commence. Francis témoigne des faits de violence perpétrés par ses collègues des forces de l'ordre à Edimbourg. Il dit qu'il a perdu les pédales, victime lui-même des brimades et de l'emprise de son chef, Alan Fleck. Tout ça chamboule l'unité du commissariat de Tynecastle. Et, au fait, qu'est-il arrivé à Tony Barlow ? Francis Haggard avait-il comme qui dirait : Un cimetière dans le coeur ? C'est enlevé. On ne s'ennuie pas une seconde et en plus c'est bien écrit. J'aime beaucoup Rebus, tant mieux, c'est le personnage principal, mais j'aime bien aussi l'inspectrice Clarke qui reste bien droite dans ses bottes. Merci à Babelio pour cette opération masse critique et aux Éditions du masque. C'est une série, j'y reviendrai donc, avec plaisir.
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J'ai toujours aimé Rebus. Après 24 tomes, c'est un intime. Flic maintenant à la retraite, Rebus traine ses casseroles et celles-ci feront beaucoup de bruit. Un cimetière dans le coeur serait toutes les affaires où Rebus et autres acolytes auraient officié sur la ligne, un pied sur la corde raide, funambules en équilibre, se moquant presque de l'abime. Mais oui, ce que l'on croyait bien entombé, enterré profondément, bien enfoui, revient nous hanter et envahi nos nuits de cauchemars.
Rebus retrouve Ger Cafferty , ce truand, qui n'est jamais bien loin de Rebus et que celui-ci aimerait bien voir ailleurs. Mais Rebus s'ennuie au point d'accepter un petit boulot pour Cafferty, boulot qui lui demandera de retrouver un homme que l'on croyait mort et qui travaillait jadis pour Cafferty.
Puis, un policier, Francis Haggard, mis en examen et accusé de violence domestique, menace de révéler tout ce qui s'est passé dans ce commissariat à la réputation douteuse: Tynescastle, dirigé d'une main de fer sans gant de velours par Alan Fleck, proche de Rebus. Sa défense? La brutalité de ses actes est dû au stress de son métier et pour alimenter cette défense il est prêt à révéler les méthodes utilisées, les preuves fabriquées, les arrestations aléatoires et à faire tomber avec lui des flics, beaucoup de flics , du plus au moins ripoux. Et les noms de Rebus et de Fleck remonte sans cesse à la surface.
On devine que les deux affaires, Rebus qui recherche un homme de Cafferty et l'accusation pour violence domestique de Haggard, se rejoindront.
Ian Rankin nous a plongé avec Un cimetière dans le coeur dans une grosse très très grosse affaire de police. Une enquête pour violence, puis pour meurtre, avec toujours les affaires internes qui fouinent dans tout et partout, fera frémir sinon chanceler les plus solides et ébranlera les certitudes de certains membres du corps policier dont Rebus.
La narration, débute, pour quelques pages, de nos jours où l'on retrouve Rebus au tribunal, non pas comme témoin mais dans le box des accusés puis, nous ramène quelques jours en arrière pour nous raconter tous les événements précédents cette présence au tribunal et nous présenter tous les protagonistes qui y auront joué un rôle.
Un cimetière dans le coeur c'est un grand saut dans le monde de la police tout autant irréprochable et éthique que pourrie et criminelle. Un très bon Rankin comme toujours.
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J'aime beaucoup la série John Rebus et j'ai toujours plaisir à en lire un nouveau mais ce plaisir s'accompagne d'un brin de tristesse, le héros commence à se faire bien vieux, des pages se tournent dans ce volume et ça sent la fin !

Le roman démarre avec Rebus au Tribunal mais à la place de l'accusé ! Il était évident depuis de nombreux tomes qu'un jour ou l'autre il allait s'y retrouver, après avoir flirté si longtemps avec la pègre, l'illégalité et avec un code d'honneur très personnel ! Sans parler de sa relation amour/haine avec Big Ger Cafferty, fortement sur le déclin mais qui refuse de laisser totalement la main à d'autres malfrats !

Dans un flashback, l'auteur raconte la dernière “affaire” de Rebus, celle qui l'a mené à cette situation et les raisons pour lesquelles il s'y est investi !

Il y a de nombreux intervenants, déjà connus pour la plupart, mais oubliés et parfois j'ai été un peu perdue dans le récit de leurs passés communs ! Une plongée sans garde-fou dans la police pourrie, achetée, criminelle même !

Même si pour moi ce n'est pas le meilleur volume, il est incontournable pour clôturer un jour la saga John Rebus ! Que j'ai d'ailleurs entrepris de relire !

#Uncimetièredanslecoeur #NetGalleyFrance

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Nous sommes à Edimbourg, le confinement est terminé depuis peu. Les temps ont bien changé, comme le chante Bob Dylan. L'inspecteur John Rebus, à la retraite, malade, connaît la chanson et le tribunal n'a pas de secrets pour lui, mais c'est bien la première fois qu'il se trouve debout, là, au banc des accusés.

Quelque temps plus tôt….Que diable Rebus allait-il faire dans cette galère et pourquoi accepter l'invitation de son "ex-meilleur ennemi", Big Ger Cafferty, dit Big Ger, l'ancien chef de la pègre d'Edimbourg ? Cloué dans un fauteuil roulant à la la suite d'une fusillade, Big Ger demande à John Rebus une dernière faveur : l'aider à retrouver un ancien comparse, Jack Oram, qu'il reconnaît avoir injustement traité.

De son côté, l'inspecteur Siobhan Clarke, amie de Rebus enquête sur un cas assez difficile : Francis Haggard, un collègue du commissariat de Tynecastle est accusé de violences conjugales. Pour sa défense, le policier prétend souffrir de stress post traumatique, dû aux brutalités de ses collègues du commissariat, menés par un ancien chef, Alan Fleck particulièrement violent . Tous ces renseignements intéressent la hiérarchie de Police Scotland et en particulier Malcom Fox. Lorsque Francis Haggard est retrouvé assassiné, une équipe regroupant l'ensemble des enquêteurs va être constituée.

Un cimetière dans le coeur est déjà le 24ème roman mettant en scène l'inspecteur Rebus et on retrouve avec plaisir l'inspecteur, Siobhan Clarke et Malcom Fox. Mais le lecteur, la lectrice qui n'a jamais lu un roman de la série pourra s'y retrouver sans peine et trouver un intérêt à l'histoire. L'inspecteur a vieilli, est en mauvaise santé, mais il a une bonne mémoire et retraité ou pas, il sait mener à bien une enquête. Sa connaissance de la faune d'Edimbourg est intacte, tout comme son humour caustique.

C'est une histoire complexe que Ian Rankin déroule ainsi, une histoire ancrée dans un monde où Brexit et Covid ont changé la donne. Une nouvelle génération de truands apparaît. Attirés par un business toujours plus lucratif, ils ont encore moins d'état d'âme que leurs aînés. Ils ont face à eux des enquêteurs ultra-connectés à l'esprit d'équipe redoutable. le puzzle va peu à peu se reconstituer, l'histoire prendre un sens nouveau, jusqu'au final, qui laisse sans voix....

J'ai lu le texte en version originale et en français, et beaucoup apprécié la traduction de Fabienne Gondrand.



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critiques presse (2)
LeDevoir
24 avril 2023
Ian Rankin envoie Rebus, son personnage fétiche, au banc des accusés.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LesEchos
19 janvier 2023
Ex-flic désormais à la retraite, John Rebus est un habitué des tribunaux. Mais sa place est désormais sur le banc des accusés : le septuagénaire aux poumons ruinés par une consommation excessive de cigarettes et d'alcool est jugé pour un crime dont on ne connaît pas vraiment la teneur.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les pubs avaient rouvert, et cette fois-ci sans qu'on ait besoin d'émarger ni de commander depuis sa table. Boire un verre debout au comptoir avait des airs de nouveauté, quand bien même il était difficile de faire abstraction du flacon de gel hydroalcoolique à l'angle ou disposé à côté de la porte d'entrée, et du QR code de traçage ou son alternative à l'ancienne, une bonne vieille écritoire à pince sur laquelle on griffonnait un nom, n'importe lequel, et numéro de téléphone - n'importe lequel. Rebus n'avait toujours pas compris le fonctionnement du QR code. De temps à autre, un client plus calé que lui ou quelqu'un du bar essayait de lui montrer, mais l'explication faisait comme un caillou effleurant la surface de son cerveau avant de couler à pic, perdue à jamais.
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Une minute plus tard, la porte se rouvrait et Andrew s'effaçait pour laisser entrer chien et propriétaire.
- Je dois quand même vous fouiller, annonça-t-il.
- Moi seulement ou le chien aussi ?
- Vous seulement.
Rebus étendit les bras en croix.
- J'étais dans l'armée, tu sais. Là-bas, on nous apprenait à tuer à coup de magazine roulé en pleine gorge. Tu devrais peut-être passer l'appartement au peigne fin pour écarter toute arme potentielle.
Andrew procéda à la fouille sans prononcer un mot. Sa tâche terminée, il regarda Rebus droit dans les yeux.
- Vous deviez être un sacré numéro, dans le temps.
- Je savais me défendre contre ton employeur, si c'est ça que tu veux dire.
- Les temps ont changé.
- Un certain Dylan en a même fait une chanson.
- Qui ça ?
Rebus poussa un soupir théâtral puis s'éloigna dans le couloir.
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Rebus saisit le prospectus répertoriant les biens disponibles. Il avait entendu dire que le marché de la location était tendu et, à voir les loyers pratiqués, il voulait bien le croire. Les acheteurs en fonds investissaient, mettant sur la touche les moins nantis qui se retrouvaient à se disputer les biens en location au sein d'un marché en plein ébullition. Sa fille Samantha avait eu de la chance. Elle avait réussi à se loger en ville sans qu'il ait trop à l'aider. Elle avait trouvé un appartement sur deux étages dans la banlieue de Currie, à l'ouest d'Edimbourg. Rebus plaisantait de ce qu'elle avait choisi un logement avec des escaliers pour le décourager de lui rendre visite.
Seize marches de la porte d'entrée au palier. Jusqu'ici, il avait réussi l'ascension par deux fois.
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- Au début, ce n'était que des mots. Il n'élevait pas forcément la voix. Je n'étais pas fichue de faire la cuisine, de faire le ménage correctement. Je ne le méritais pas, lui me donnait tout. Je n'étais jamais habillée comme il faut, je lui faisait honte quand on sortait. ( Elle repriot après une pause :) J'avais des amois, mais il ne les aimait pas, alors j'ai dû m'en séparer.
- La logique du contrôle, acquiesça hendry.
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Rebus entendit les bribes de musique qui montaient encore du parc des Meadows, puis un chien qui aboyait et, au loin, une sirène. Quelque part, quelqu'un avait besoin d'aide. Partout, de tristes événements se produisaient. Il avait passé toute sa vie dans ce monde, une ville à l'obscurité perpétuelle, de plus en plus accablé, un cimetière dans le coeur.
Au petit matin, il y aurait du givre dans les allées. Il faudrait être prudent en sortant Brillo pour la première fois de la journée.
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Vidéo de Ian Rankin
Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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