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Lettres à Josephine nous montre que lorsque une femme veut partir, elle le fait, on peut l'aimer éperdument, rien y fait, si elle l'a décidé il n'y aura pas de retour possible.
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Lorsque Joséphine met fin à la relation qu'elle entretient avec Nicolas depuis 5 ans, Nicolas s'effondre. Et pour ne pas sombrer il lui écrit, des lettres qu'il n'envoie pas, une correspondance à sens unique qui dit le manque et la souffrance.
C'est bien écrit, très rythmé, quelques très beaux passages notamment quand il raconte la jalousie qui le ronge en pensant à l'autre histoire d'amour, celle dans laquelle Joséphine s'engage en le quittant. Nicolas pleure, sans fard et c'est touchant.
Et puis il raconte aussi le manque physique, sans omettre aucun détail de leur vie sexuelle, une fois, deux fois.. 10 fois et j'ai fini par me demander si il pleurait une âme soeur ou La partenaire sexuelle de sa vie, celle avec qui l'entente est parfaite. Et même si je ne crois pas que ce soit le cas, j'y ai vu un soupçon de sexisme.
Le livre est court mais j'ai eu rapidement envie qu'il se termine, une impression de tourner en rond.
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Ange gardien

Premier contact avec l'écriture sans concession de Nicolas Rey…. Qui s'y frotte s'y pique !

Le moins que l'on puisse dire est que Nicolas Rey ne s'embarrasse pas de fioriture et va droit au but. Il plonge dans l'intime pour raconter sa lente descente aux enfers jusqu'à la prise de conscience ferme et définitive, que le lecteur a saisi dès les premières lignes : Joséphine ne l'aime plus mais lui oui.

Ses lettres écrites à l'encre de sa tristesse, Nicolas Rey ne les a pas envoyées à son ex-aimée, il a préféré les publier. Parce que si la succession de description de ses états d'âme et de ses états corporels déliquescents ainsi que l'exposition de leurs scènes orgiaques passées ou fantasmées peut passer pour de l'impudeur, parler ouvertement de l'intime est aussi un acte de partage qui possède une portée universelle.

Les textes de Nicolas Rey, ses lettres, sont violentes, sexuelles, belles, tendres… elles sont natures et brutes… elles sont l'expression de la passion, à la fois faite de vertu et de souffrance.

Haut en couleur et en scènes cocasses, le récit formé par la réunion de ses lettres hypothétiques puisque non envoyées regorge d'une poésie qui se veut englobant toutes les facettes de l'amour, de sa naissance à sa petite mort.

Il y a donc, pour un lecteur chaste comme moi, des passages qui peuvent mettre légèrement mal à l'aise. Mais passé ces quelques réticences bien naturelles dans la mesure où il n'existe pas d'écrivain exhibitionniste s'il n'y a pas de lecteurs voyeurs, on se prend de sympathie pour cet ours mal lâché, abandonné par son amour fol, sans haine, sans rupture totale.

Tout au long de ces pages, dure l'idée d'une ambivalence de la part de Joséphine. Si Nicolas Rey est on ne peut plus monolithique en présentant un bloc uni d'amour insubmersible pour Joséphine, cette dernière, qui l'a pourtant radié de sa vie amoureuse et sexuelle, entretient encore un lien avec l'auteur, comme si elle savait que rompre toutes les amarres ne ferait que provoquer la noyade pure, simple et définitive du matelot Rey.

Nicolas Rey scande à tue-tête son amour, comme un mantra ou une méthode Coué qui devrait fonctionner mais qui ne lui renvoie qu'une solitude qui ne parvient tout de même pas à le déprimer totalement.

On tourne la dernière page en sachant que malgré tout, rien n'est irrémédiablement terminé pour l'auteur et que seul le lecteur met un point final à sa lecture… suite au prochain numéro.

Lien : https://garoupe.wordpress.co..
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Joséphine a quitté Nicolas. Nicolas souffre. de cette histoire banale qui arrive à des centaines de couples, Nicolas Rey tire un court roman, dense.
Sous forme de lettres qui ne seront jamais envoyées à leur destinataire, ce roman revient sur leur histoire d'amour et dissèque la douleur du quitté.

Nicolas Rey joue sur la corde sensible de l'abandon avec beaucoup de dextérité, la maîtrise de la dépression et de la tristesse ne lui étant manifestement pas inconnue.

Ce roman est primitif, animal dans ce qu'il exprime du couple.
Toutefois, trop de détails crus ont fini par me gêner, pas tant par leur crudité que par leur répétition. Cela donne l'impression que si Nicolas est malheureux c'est plus d'avoir perdu une partenaire sexuelle qu'une femme brillante, ce qu'il nous laisse apercevoir en filigrane. Et je trouve cela un peu réducteur.

De l'avis de Joséphine sur cette rupture nous ne saurons rien, puisque les lettres ne lui parviennent pas et qu'elle n'y répond donc pas.
Toute la narration est donc centrée (auto-centrée) sur Nicolas et ce qu'il ressent, sur son incompréhension de ne plus être aimé par Joséphine, lui qu'il l'aime plus que tout.

Assez court, ce livre se lit d'une traite, comme il semble avoir été écrit, comme dans l'urgence d'exorciser la douleur. Comme une thérapie contre la souffrance. Ou comme le besoin de se plaindre et d'utiliser la fin d'un amour comme base littéraire ? Je ne pense pas qu'il laissera une trace durable dans mon esprit.
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Nicolas Rey nous revient avec un roman épistolaire qui ne va rien nous cacher de son amour pour Joséphine, de son besoin de croire que la rupture n'est pas consommée, de son obsession, de sa dépression.

Depuis Les liaisons dangereuses et Choderlos de Laclos, on sait que le roman épistolaire, surtout quand il parle d'amour, de passion et de trahison peut être une forme littéraire redoutablement efficace. Elle offre en effet au lecteur un large pan de liberté, celui d'imaginer par exemple la réaction du destinataire des courriers.
Il n'en va pas autrement dans ce nouvel opus signé Nicolas Rey.
Même si cette fois, nous n'avons droit qu'aux lettres de l'amoureux transi à celle qui vient de le quitter, la belle Joséphine Joyeaux, le registre n'en est pas moins très riche.
Si comme moi, vous êtes amateur de collections, je vous propose une petite liste non exhaustive de ces missives qui dessinent sur la carte du tendre un itinéraire des fluctuations du sentiment amoureux, qui va de l'incrédulité à la colère, du fol espoir au désespoir le plus sombre.
Commençons la tentative rationnelle de comprendre ce qui arrive à l'amoureux qui se retrouve désormais seul. Pour ne pas sombrer dans la dépression, l va voir un psy qui lui explique qu'il devra passer par cinq étapes, le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Facile à dire, surtout quand on applique la chose à son cas personnel. le déni passe encore, mais la colère se dirige non pas à l'encontre de l'être aimé, mais vers l'auteur qui «n'a pas fait le maximum» pour garder «sa» Joséphine. du coup, toutes étapes suivantes sont forcément biaisées. le marchandage et la dépression feront bien partie du lot au fil du livre, mais l'acceptation…
Quand on «aime jusqu'à l'infini, comment peut-on accepté que cette passion si intense ne soit pas partagée. D'autant qu'avec toute la mauvaise fois dont on peut être capable dans ces moments-là, on va accumuler toutes les preuves que cet amour ne saurait mourir.
Avec l'aide de Françoise Sagan, de Richard Brautigan, de Francis Scott Fitzgerald, de Romain Gary, de Marcel Proust, il va trouver dans les livres les échos de son mal-être et les raisons d'y croire encore. Ou plutôt d'imaginer ce qui aurait pu ou dû – de son point de vue, cela va de soi – se passer pour que cette rupture ne soit pas définitive.
Après Pierre-Louis Basse et Je t'ai oubliée en chemin, voici une nouvelle version, plus obsessionnelle et plus crue de la rupture amoureuse: «Joséphine. Mon amour. Mon délice ultime. Ma cyprine blanche au goût merveilleux qui parfois coulait en fin de journée de ta chatte pour finir entièrement dans ma bouche.»
Une fois de plus, le mâle doit rendre les armes. Mais fort heureusement pour nous, «tout le reste est littérature». Un bel hymne à l'absolu.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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Il faut que je vous le dise tout de suite, je pense que je suis passée totalement à côté de cet ouvrage car je ne l'ai pas compris, je ne l'ai pas aimé, je me suis forcée à aller jusqu'au bout.



C'est l'auteur qui a pris la plume pour écrire des lettres à Joséphine, comme le titre du livre l'indique d'ailleurs afin de lui exprimer tout le désespoir qu'il peut ressentir depuis leur rupture. Il le vit extrêmement mal et il voudrait le lui faire savoir à travers ses lettres. Ce roman épistolaire nous donne le point de vue unique de Nicolas tout simplement car il ne les envoie pas à Joséphine. du coup, on se sent un peu perdu par tout ça...



Je ne suis pas un coeur de pierre non plus, j'ai compatis à la douleur de ce pauvre Nicolas que l'on a envie de prendre par la main pour qu'il aille mieux mais en a-t-il réellement envie ? Ne se plaît-il pas à se complaindre dans sa détresse émotionnelle ?



Une chose m'a un peu/beaucoup dérangé dans ce récit. Je trouve que l'auteur abuse des scènes de sexe. Je comprends qu'il veuille nous parler de son manque de sexe, de sa Joséphine qu'il aime et qui lui manque mais je me suis même demandée si il n'était pas tombé amoureux de son corps et non de son psychisme car il use de trop à nous décrire l'anatomie de Joséphine, ce qui m'a fortement dérangé. A force de nous en parler, ça devient lourd, indigeste.



Tout ça pour vous dire que l'histoire aurait pu être intéressante si l'auteur n'aurait pas usé, abusé des ébats sexuels qu'il avait avec Joséphine, si il n'aurait pas abusé de la description de l'anatomie de Joséphine. Bref, j'ai voulu abandonné ma lecture plus d'une fois mais je suis allée jusqu'au bout mais cela n'a pas été sans peine.


Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Depuis que Nicolas Rey en avait annoncé la sortie, j'attendais "Lettres à Joséphine" avec plus que de l'impatience. A peine reçu, j'arrêtais toute autre lecture en cours. Mais il fallait le déguster, en savourer chaque page, le moindre instant de sincérité. On l'avait quitté vivant mais en miettes dans son dernier roman "Dos au mur", à travers lequel il criait son amour pour Joséphine, celle à qui il a promis que oui, il l'aimerait toujours, même si elle avait quelqu'un d'autre.
Pour ne pas mourir de la vérité, Nicolas Rey écrit son amour, à la manière de Napoléon. Incapable de se souvenir qui il était avant de l'avoir rencontrée, il clame sa passion.
Sur les conseils de son médecin il va voir un psy qui lui explique qu'on peut comparer un chagrin d'amour à la mort d'un proche, et qu'il faut passer par 5 étapes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression, et l'acception. Pas de déni pour Nicolas. de la colère, non pas contre Joséphine, mais envers lui-même.
Pourquoi n'existe t-il pas de sépulture pour les chagrins d'amour?
Désormais orphelin de femme, il a aimé pour la première fois à 40 ans pour pleurer la première fois 5 ans plus tard.
Que faire face à un gigantesque mur d'indifférence ? Juste écrire "Je t'aime ma Joséphine". Et s'en aller.

Audacieux, sincère, triste, déroutant, surprenant, touchant, vif, charnel et toujours tendre.
Avec une sensibilité unique comme lui, Nicolas Rey livre ce cri du coeur, ce roman épistolaire sorti tout droit de son âme.
Il aura réussi à se libérer de tous ses démons, des addictions chimiques, médicamenteuses, liquides, lui reste désormais à se débarrasser du pire d'entre eux, la plus dangereuse addiction, l'amour.


Lien : https://www.lireetsortir.com..
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Toutes les conditions étaient réunies pour que j'éprouve de la compassion pour notre auteur/narrateur. J'ai toujours trouvé les échanges épistolaires très séduisants, mais je trouve que celui-ci manque un peu d'authenticité. En effet, on sent qu'elles sont écrites à notre attention plutôt qu'à celle de Joséphine. le chagrin et la douleur sont des thèmes universels et ces échanges sont touchants et font écho à ce que le lecteur a déjà éprouvé dans sa vie. Je déplore l'abus de détails sur le sexe de Joséphine, une petite dose ne peut pas faire de mal, mais à la fin cela devient redondant et un peu agaçant.
Je le recommande pour les coeurs brisés qui essayent de se remettre mais soyez prévenu qu'il s'agit d'un texte d'un auteur/narrateur égocentrique et autocentré !
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Je n ai pas trop aimé, je trouve que c'est trop exagéré par rapport à l amour qu il a pour joséphine ça fait vraiment penser à un obsédé. Et puis les phrases sexuelle ça m a bcp déranger.
En fin voilà
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Sa douleur de chagrin d'amour est là, il a bien trouvé les crocs.
Son existence de l'amour reste éphémère. On a le sentiment d'être balloté entre les dents d'un personnage qui ne regarde cette Joséphine qu'en pensée émue de femme-objet, et qui n'a pas pas d'autre consistance que ses lèvres intérieures et son diamant noir.
Rien de profond à jaillir si ce n'est les fantasmes d'un personnage sur un morceau de corps et ses multiples odeurs. On n'apprend pas Joséphine.
A la longue, cela devient lourd et ces redondances ont finit par me lasser.
C'est peut-être un parti-pris de l'auteur et de son personnage qui, à mes yeux, reste très centré sur lui et finit par en devenir terriblement agaçant.
Le sentiment le plus fort, c'est que c'est de la part de l'auteur une vengeance personnelle. Et si c'est le cas, je trouve cela minable.
Bref, je vais passer à d'autres lectures sur le sujet du chagrin d'amour.
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