Voilà terminé le troisième et dernier (j'espère !) tome de la saga « Les enfants de Poséïdon. Pourquoi ce ton lassé ? Eh bien, parce que j'ai eu un peu de peine à terminer. J'avais déjà ressenti à la lecture du premier tome une technique d'écriture plutôt laborieuse, ou du moins, un peu difficile pour moi, sans que j'arrive bien à définir ce qui ne va pas.
L'histoire en elle-même est un classique « space opera », avec de grands voyages interstellaires, de belles inventions techniques bien en accord avec la théorie scientifique. Nous suivons dans ce volume deux descendants d'Eunice Akinya / Kanu l'aquatique(il a subi dans sa jeunesse des implantations et des modifications corporelles lui permettant de vivre dans l'eau), et Goma, qui est l'amie des éléphants comme son ancêtre Geoffrey (vu dans le tome 1).
Kanu et Goma ont la particularité d'avoir « presque » la même mère, puisqu'ils sont nés de deux « copies génétiques » de Chiku Akinya dont nous avons fait la connaissance au tome 2. Vous suivez bien ? de toutes façons, il faut avoir lu les deux premiers tomes avant le troisième, sinon c'est impossible à comprendre.
Kanu et Goma, chacun avec une « équipe », sont sur les traces d'Eunice, fondatrice de la « dynastie » Akinya, dont on ne sait plus vraiment si elle a encore, après quelques siècles, quelque chose d'humain, ou si elle est désormais « seulement » une intelligence artificielle.
Je n'entre pas dans le détail des péripéties, car c'est assez complexe, avec des renversements de situations au cours desquels j'avoue humblement ne pas avoir tout compris.
Mais il faut se laisser porter par le récit, et admirer au passage quelques belles descriptions, comme celle de la mystérieuse planète Poséidon, entièrement recouverte d'océans, d'où émergent seulement d'énigmatiques et gigantesques roues.
Dans ce volume, la race humaine, après avoir rencontré les Gardiens, dont on ne sait toujours pas grand'chose, (sauf leur capacité de construire des machines aussi grosses que de petites planètes), va être confrontée à une race d'extra-terrestres encore plus « géante » et énigmatique, les « bâtisseurs-M ».
Le thème général est d'une part l'affrontement entre les humains (plus ou moins « augmentés ») et les intelligences artificielles, et d'autre part la confrontation de la civilisation humaine, qui regroupe humains et machines, avec des extra-terrestres d'une puissance extraordinaire, et dont il est difficile de savoir s'ils sont hostiles ou non… C'est un peu la question qui a été abordée par
Liu Cixin dans «
La forêt sombre » et «
La mort immortelle ».
En définitive, une lecture plutôt distrayante, mais qui ne parvient pas à entraîner le lecteur que je suis à cause d'une narration inégale, dans laquelle je n'ai pas toujours saisi les motivations des personnages, lesquels sont d'ailleurs rarement attachants.