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EAN : 9782811647766
178 pages
Pika Edition (16/01/2019)
3.06/5   24 notes
Résumé :
Shanghai, fin des années 90. Sale affaire pour l’inspecteur Chen. Le voici chargé par son supérieur hiérarchique à Pékin d’enquêter sur une certaine Jiao, petite fille d’une supposée maîtresse de Mao Zedong qui s’est défenestrée en 1966, pendant la sanglante Révolution culturelle. Cette Jiao est suspectée par le régime communiste de détenir des informations compromettantes sur le passé de Mao. Pour l’inspecteur Chen, il ne va pas s’agir de mettre à jour la vérité, m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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C'est grâce au challenge ABC que une fois par an, je me retrouve en Chine en compagnie de l'inspecteur Chen Cao, héros récurrent de l'écrivain d'origine chinoise Qiu Xiaolong.
Il va être mandaté à mener une enquête en lien direct avec un ancien dirigeant de la Chine et pas le moindre : Mao.
En effet, une jeune femme nommée Jiao serait en possession de documents ayant appartenus à l'ancien leader. On ignore la teneur de ces documents, mais l'hypothèse est plus que plausible car la jeune femme vient d'améliorer ses moyens d'existence mais surtout elle est la petite fille d'une ancienne « danseuse de Mao ».
Qui dit « danseuse de Mao », dit en réalité « maitresse de Mao » dans un langage moins fleuri.
A travers cette enquête un peu particulière, le lecteur va découvrir certains aspects de la vie de Mao, juste qu'à des détails très personnels comme par exemple qu'il dormait dans un grand lit avec des livres…
Chen Cao va devoir user de tout son savoir-faire et sa diplomatie car il est surveillé en arrière-plan par le parti car bien entendu si ces documents existent, il va falloir ruser et surtout veiller à ce qu'ils ne soient pas divulgués sur la place publique.
L'enquête de notre inspecteur poète va se corser quand des meurtres vont survenir dans le milieu dans lequel il enquête… Hasard ? Coïncidence, ou au contraire ces meurtres ont-ils un lieu avec ce qu'il recherche ?
J'ai aimé une fois de plus suivre l'inspecteur Chen dans ses pérégrinations surtout quand il s'agit d'escales alimentaires au coeur de Shanghai….
Cette fois ci il sera principalement secondé par l'épouse et le père (le Vieux Chasseur ) de son adjoint Yu, étant donné qu'il doit mener ses investigations dans le plus grand secret.
J'ai bien aimé cette enquête qui a révélé des aspects de l'ancien leader chinois que j'ignorais totalement ( mais qui ne me l'a pas forcement rendu plus sympathique….)



Challenge ABC 2019/2020
Challenge Mauvais Genres 2020
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A priori, c'est un drôle d'objet que ce roman graphique. Son scénario est fait par un Français d'après un livre écrit en anglais par un romancier d'origine chinoise, et les illustrations sont d'un dessinateur tchèque. Pour couronner le tout, le livre a été imprimé en Espagne!
Dans l'ensemble, je dois avouer que j'ai aimé ma lecture malgré la multiplicité des personnages dont j'avais du mal à retenir les noms. Comme pour une autre des enquêtes du commissaire Chen que j'ai eu l'occasion de lire, l'intérêt est moins dans son enquête (dont le dénouement m'a paru un peu tiré par les cheveux) que dans le contexte de la société chinoise dont les romans de Qui Xialong nous permet de nous faire une idée. Il est question ici, non seulement du Shanghaï contemporain et sa société corrompue — dans laquelle l'auteur laisse entendre que les nouveaux riches et les politiques s'appuient sur des bandes maffieuses — mais aussi d'autres excès, ceux de l'époque de la révolution culturelle (1966-1976) et plus particulièrement de la luxure du Grand Timonier et des exactions de sa quatrième épouse…
Le roman et donc le scénario s'appuient sur des faits réels. le dessin, presque caricatural, puissant contribue à la force de ce récit.
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L'histoire de cette danseuse actrice fréquentant le dirigeant chinois Mao durant sa révolution culturelle ayant fait des millions de morts était fort intéressante. Cependant, la construction de ce scénario a été assez chaotique au fil de la lecture au point de finir par perdre le lecteur dans ses méandres. Il m'a fallu beaucoup de patience pour pouvoir tenir jusqu'au bout.

Malheureusement, le dessin n'a pas contrebalancé ces défauts. Bien au contraire, il achève le lecteur. En effet, les personnages sont bizarrement dessinés surtout au niveau des visages. En résumé, l'ensemble graphique manque de netteté et le rendu n'est pas du tout convenable.

La note est sans doute dure mais il n'est pas sérieux pour moi d'aller au-delà.
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L'histoire était intéressante et portait sur des thèmes chers à l'auteur Qiu Xiaolong : la corruption, les liens avec des événements passés, mais aussi la société shanghaienne. Nous retrouvons dans la bande dessinée un peu moins de mets et de plats typiques que dans le roman.
C'est toujours un plaisir de retrouver l'inspecteur Chen, droit, poète à ses heures perdues et fin gourmet.

Par contre, je dois avouer ne pas avoir apprécié les traits de crayon, notamment les traits de visages des personnages qui m'ont beaucoup gênée (et j'en suis désolée pour l'illustrateur). Je les ai trouvé grossiers, certains assez stéréotypés et laids dans l'ensemble.

Cette adaptation bd du roman éponyme de Qiu Xiaolong ne m'a donc pas convaincue et je pense que je me contenterais maintenant de ne lire que les romans si d'autres adaptations voyaient le jour.
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Une très bonne histoire dans le monde de la corruption qui est la Chine. L'inspecteur Chen devra mener l'enquête avec tact et célérité sans mettre sa carrière en péril. A lire si vous aimez les histoires sur la Chine et sa politique, sont fonctionnement.
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critiques presse (1)
LeMonde
12 mars 2019
Cette adaptation du roman de Qiu Xiaolong nous plonge dans les arcanes de la vie intime de Mao, dont jusqu’à peu on ne soupçonnait pas la perversité. Un polar échevelé, sur une période fascinante de la Chine populaire.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il était très intrigué par le titre du best-seller. "Nuages et pluie" était une métaphore courante pour l'amour sexuel dans la littérature classique, évoquant les amants emportés sur des nuages moelleux et l'arrivée de la pluie tiède. Elle trouvait son origine dans une ode qui décrivait la rencontre du roi de Chu avec la déesse du mont aux Chamanes qui avait déclaré qu'elle reviendrait sous forme de nuages et de pluie. Mais "nuages et pluie" s'utilisait également dans une expression : D'un tournemain, les nuages, d'un autre, la pluie, qui désignait les changements continuels et imprévisibles en politique.
Le titre du livre pouvait-il avoir ce double sens ?
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Une cigale se remit à chanter derrière lui dans le feuillage verdoyant.

Triste de n'être pas triste,
Le cœur s'est durci,
Sans attendre le pardon,
Mais reconnaissant, et heureux
D'avoir été près de toi,
Le soleil gaspillé sur le jardin.
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Mao a été détruit par ses femmes ! Une femme, c'est comme une tête de poisson : pas beaucoup de chair mais beaucoup d'arêtes et, si on n'y fait pas attention, une arête se plante dans votre gorge sans crier gare ! (page 14)
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De nos jours, les gens ne regardent que leurs pieds ! Nous devons de nouveau mettre m'accent sur la glorieuse tradition de notre parti... (page 9)
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Avec des ongles cassés on ne peut rien attacher à rien ...
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Video de Olivier Richard (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olivier Richard
Jennifer Richard évoque "Le Diable parle toutes les langues", publié chez Albin Michel. L'histoire d'un individu détestable, le plus grand marchand de mort des temps moderne : Basil Zaharoff. Marchand d'armes, magnat de la presse, de la finance, du pétrole également ; il a pesé sur la destinée du XXème siècle dans l'ombre, en vendant des armes à tous les pays en guerre. Un personnage absolument odieux, cupide, cynique, raciste, ne recule devant rien pour accroître son immense fortune. Il n'a dit-il "jamais rien regretté", se disant près à finir chez le diable qui parle toutes les langues.

Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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