Je parlerai sans ambages : le sens de l'oeuvre de Rimbaud, à de trop rares exceptions près, m'échappe comme du mercure dans la main. Très rapidement, ses vers se densifient, se complexifient, se déstructurent ; sans parler de sa prose outrancièrement alambiquée. L'artiste, génie précoce (il n'avait pas 20 ans), me fascine. Sa création, suitant la colère, la révolte et l'exaltation, me frustre. Chaque texte me donne le sentiment d'être comme un visiteur indésirable : j'entrevois le foyer mais reste irrémédiablement sur le seuil. J'envie alors Champollion et sa pierre de Rosette ! En définitive, la poésie de « l'homme aux semelles de vent » est au lecteur ce que l'étoile est au poète : inaccessible mais ô combien désirable...
Mon premier billet dans Babelio sur un recueil de poésies. Il faut avouer que ce n'est pas mon thème de prédilection.
En abordant Rimbaud, je pensais trouver la beauté des mots pour décrire les sentiments ou les ressentis du poète. Je ne connaissais de lui que le Dormeur du val et le Bateau ivre, mais que de nom pour ce dernier.
J'ai découvert un jeune homme révolté, dépravé et provocateur. J'ai ressenti un sentiment de saleté personnel qui ressurgit dans son travail. Nombre de poèmes font référence au fécal, à une sexualité grossière et, finalement, il y a le plaisir de choquer, je dirai de cracher.
Il est vrai que certains poètes ne sont pas des plus gais, comme Baudelaire, mais pour Rimbaud, je n'ai pas eu d'empathie.
Je vais encore me trouver à l'opposé de la majorité des lecteurs mais ce premier billet sur la poésie traduit une déception.
En abordant Rimbaud, je pensais trouver la beauté des mots pour décrire les sentiments ou les ressentis du poète. Je ne connaissais de lui que le Dormeur du val et le Bateau ivre, mais que de nom pour ce dernier.
J'ai découvert un jeune homme révolté, dépravé et provocateur. J'ai ressenti un sentiment de saleté personnel qui ressurgit dans son travail. Nombre de poèmes font référence au fécal, à une sexualité grossière et, finalement, il y a le plaisir de choquer, je dirai de cracher.
Il est vrai que certains poètes ne sont pas des plus gais, comme Baudelaire, mais pour Rimbaud, je n'ai pas eu d'empathie.
Je vais encore me trouver à l'opposé de la majorité des lecteurs mais ce premier billet sur la poésie traduit une déception.
Allez savoir pourquoi, Arthur Rimbaud me fait penser à Che Guevara. Ils n'ont rien de commun, pourtant, sinon d'être devenus, l'un et l'autre, et chacun dans leur domaine, des icônes : la photo de leur visage est connue de tout le monde, popularisée par la presse écrite et télévisuelle, et copiée à des millions d'exemplaires sur les tee-shirts d'ados (mais pas que) en recherche d'absolu, de liberté, ou de je ne sais quoi (eux non plus ne savent pas, du reste).
Il est certain que, pour postuler icône, Arthur avait tous les atouts dans sa poche : jeune, génial, révolutionnaire, et emporté prématurément, il a été agréé sans passer d'examen. En fait, Arthur, il a eu deux vies : la première, de sa naissance à vingt ans, comprend son enfance et son adolescence, ses nombreuses fugues, sa rencontre avec Verlaine, et la totalité de son oeuvre poétique ; la seconde à partir de 1875, est un parcours d'aventurier : d'Europe en Asie, d'Asie en Afrique, Arthur parcourt le globe en quête de sensations, il finit par se stabiliser en Abyssinie (Ethiopie actuelle) Il y tombe malade et doit être rapatrié à Marseille où il meurt en 1891, à l'âge de 37 ans. Avouez que c'est là une vie pas banale !
« L'homme aux semelles de vent », comme l'appelle son ami Ernest Delahaye, n'a donc écrit de la poésie qu'entre quinze et vingt ans. Il n'a publié qu'un seul recueil « Une saison en enfer » et quelques plaquettes disséminées çà et là dans quelques revues, (le reste de son oeuvre concerne presque exclusivement sa correspondance, majoritairement avec sa soeur Isabelle, qui est remarquable, la correspondance, et Isabelle aussi, tout compte fait).
Très classique au départ, il se réclame de Hugo et du Parnasse, mais très vite il commence à cultiver une notion très personnelle de la poésie : le poète doit être un voyant : « Je dis qu'il faut être voyant, se faire voyant. le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». Il faut donc aller au-delà de sa propre existence pour toucher l'inconnu, l'indicible, l'inatteignable. Pas étonnant que les surréalistes se soient rués dans ce créneau, et fait d'Arthur Rimbaud un de leurs précurseurs !
Sur la forme, Rimbaud est également un novateur : il utilise les normes classiques, alexandrins, sonnets, mais il privilégie un ton prosaïque, familier, tel qu'on pourrait le trouver dans une conversation. Mais là où il révolutionne le genre, c'est dans le poème en prose. Il n'est pas le créateur du genre : En 1842, Aloysius Bertrand avait écrit ce chef-d'oeuvre « Gaspard de la nuit » ; Baudelaire avait produit en 1869 « le Spleen de Paris » et « Petits poèmes en prose », tout comme Lautréamont, à la même date, avec les « Chants de Maldoror ». Rimbaud transcende le genre avec des fulgurances poétiques, une véritable vision nouvelle (c'est le voyant, voyez-vous), et en plus, il est l'authentique inventeur du vers libre :
MARINE
Les chars d'argent et de cuivre,
Les proues d'acier et d'argent,
Battent l'écume,
Soulèvent les souches des ronces.
Les courants de la lande,
Et les ornières immenses du reflux,
Filent circulairement vers l'est,
Vers les piliers de la forêt,
Vers les fûts de la jetée,
Dont l'angle est heurté par des tourbillons de lumière…
Arthur Rimbaud est une étoile filante comme il y en a peu dans notre littérature. Mais celle-ci laisse une traîne lumineuse qui englobe dans son chatoiement étincelant presque toute la poésie du XXème siècle, en France et hors de nos frontières. Son influence est considérable dans la plupart des arts. Et n'oublions pas la chanson : la plupart des grands chanteurs français ont reconnu leur dette envers lui, mais des gens comme Bob Dylan, John Lennon, Leonard Cohen, Jim Morrison ou encore Patti Smith ont assumé leur part d'héritage vis-à-vis du poète.
Le roi Arthur n'est pas près d'être détrôné !
Il est certain que, pour postuler icône, Arthur avait tous les atouts dans sa poche : jeune, génial, révolutionnaire, et emporté prématurément, il a été agréé sans passer d'examen. En fait, Arthur, il a eu deux vies : la première, de sa naissance à vingt ans, comprend son enfance et son adolescence, ses nombreuses fugues, sa rencontre avec Verlaine, et la totalité de son oeuvre poétique ; la seconde à partir de 1875, est un parcours d'aventurier : d'Europe en Asie, d'Asie en Afrique, Arthur parcourt le globe en quête de sensations, il finit par se stabiliser en Abyssinie (Ethiopie actuelle) Il y tombe malade et doit être rapatrié à Marseille où il meurt en 1891, à l'âge de 37 ans. Avouez que c'est là une vie pas banale !
« L'homme aux semelles de vent », comme l'appelle son ami Ernest Delahaye, n'a donc écrit de la poésie qu'entre quinze et vingt ans. Il n'a publié qu'un seul recueil « Une saison en enfer » et quelques plaquettes disséminées çà et là dans quelques revues, (le reste de son oeuvre concerne presque exclusivement sa correspondance, majoritairement avec sa soeur Isabelle, qui est remarquable, la correspondance, et Isabelle aussi, tout compte fait).
Très classique au départ, il se réclame de Hugo et du Parnasse, mais très vite il commence à cultiver une notion très personnelle de la poésie : le poète doit être un voyant : « Je dis qu'il faut être voyant, se faire voyant. le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». Il faut donc aller au-delà de sa propre existence pour toucher l'inconnu, l'indicible, l'inatteignable. Pas étonnant que les surréalistes se soient rués dans ce créneau, et fait d'Arthur Rimbaud un de leurs précurseurs !
Sur la forme, Rimbaud est également un novateur : il utilise les normes classiques, alexandrins, sonnets, mais il privilégie un ton prosaïque, familier, tel qu'on pourrait le trouver dans une conversation. Mais là où il révolutionne le genre, c'est dans le poème en prose. Il n'est pas le créateur du genre : En 1842, Aloysius Bertrand avait écrit ce chef-d'oeuvre « Gaspard de la nuit » ; Baudelaire avait produit en 1869 « le Spleen de Paris » et « Petits poèmes en prose », tout comme Lautréamont, à la même date, avec les « Chants de Maldoror ». Rimbaud transcende le genre avec des fulgurances poétiques, une véritable vision nouvelle (c'est le voyant, voyez-vous), et en plus, il est l'authentique inventeur du vers libre :
MARINE
Les chars d'argent et de cuivre,
Les proues d'acier et d'argent,
Battent l'écume,
Soulèvent les souches des ronces.
Les courants de la lande,
Et les ornières immenses du reflux,
Filent circulairement vers l'est,
Vers les piliers de la forêt,
Vers les fûts de la jetée,
Dont l'angle est heurté par des tourbillons de lumière…
Arthur Rimbaud est une étoile filante comme il y en a peu dans notre littérature. Mais celle-ci laisse une traîne lumineuse qui englobe dans son chatoiement étincelant presque toute la poésie du XXème siècle, en France et hors de nos frontières. Son influence est considérable dans la plupart des arts. Et n'oublions pas la chanson : la plupart des grands chanteurs français ont reconnu leur dette envers lui, mais des gens comme Bob Dylan, John Lennon, Leonard Cohen, Jim Morrison ou encore Patti Smith ont assumé leur part d'héritage vis-à-vis du poète.
Le roi Arthur n'est pas près d'être détrôné !
Le génie d'un adolescent dans un petit ouvrage.
Car un génie on ne peut nier que Rimbaud l'était et adolescent non plus considérant que la majorité de son oeuvre fut écrite entre seize et vingt ans.
Je ne dirais pas avoir adoré tout les poèmes contenus dans ce livre ( j'ai par exemple moins apprécié Une saison en enfer) mais suffisamment pour classer Rimbaud parmi mes poètes préférés.
Ophélie, le dormeur du val, voyelles, sensation, roman, le buffet, autant de titres que je relis volontiers
Sans parler du bateau ivre...
Car un génie on ne peut nier que Rimbaud l'était et adolescent non plus considérant que la majorité de son oeuvre fut écrite entre seize et vingt ans.
Je ne dirais pas avoir adoré tout les poèmes contenus dans ce livre ( j'ai par exemple moins apprécié Une saison en enfer) mais suffisamment pour classer Rimbaud parmi mes poètes préférés.
Ophélie, le dormeur du val, voyelles, sensation, roman, le buffet, autant de titres que je relis volontiers
Sans parler du bateau ivre...
Entrer dans l'univers de Rimbaud c'est accepter de rentrer dans un monde obscur, aux frontières sans limites et indéterminées et aux contours difformes. Rimbaud est un rêveur, un voyageur, un poète qui transporte et même si on ne comprend pas toujours le sens, on est embarqué sur un long chemin d'évasion. Que ce soit le poète de l'adolesence, qu'on découvre et qu'on admire à dix-sept ans, ou l'homme aux semelles de vent du bateau ivre, on ne sort jamais indemne d'une lecture de Rimbaud.
Rimbaud ah! Rimbaud un des plus grand poète de son temps !(1854-1891)
car il a employé dans ses poèmes toute la panoplie de la poésie relative à sa personne propre et l'élévation de l'âme,
: élans brusques, errance et fugues, la provocation et le mépris, rêves amoureux d'une sensualité qui se cherche, la femme ange, la femme démon,
le spatio-temporel( l'aube , l'azur, le soir etc..)tous les éléments de la nature !(l'air , l'eau, la terre, le feu)
il y a aussi en lui comme un désir de salir encore davantage ce pour quoi il éprouve un profond dégoût.
Les révoltes (religieuses ,politiques , dénonciation de la guerre, La misère du peuple, l'arrogance de la bourgeoisie,
Le désir de Rimbaud, dès sa jeunesse, est de faire de la poésie une langue « résumant tout »,
c'est-à-dire englobant tout l'univers, et, en même temps, en en reproduisant l'élan vital.
A MON AVIS IL EST LUI MEME LE PRECURSEUR DU SURREALISME EN POESIE
COMME L'A ETE , CHARLES BEAUDELAIRE , VICTOR HUGO , JACQUES PREVERT.....ETC ...... (cela n'engage que moi) !
C'est ce qui explique à la fois le choix de sa syntaxe(,grammaire ,choix des mots et élaboration des phrase) et des images élaborées.
Chaque poème est un livre en soi qui retrace toute son envie de faire ressentir le fond de son âme .
tout cela vous le retrouverez dans tous ses poèmes : comme "le dormeur du val" , "ma bohème", "le mal" etc......
il est exact que la vie du jeune poète révolté qui compose une oeuvre fulgurante entre quinze et vingt-et-un ans pour,
ensuite, se taire, a suscité de multiples interprétations sur celui qu'un auteur a surnommé « l'homme aux semelles de vent ». cela résume bien son poème "ma bohème"
Rimbaud pourrait paraître lyrique dans les poésies, car comme les romantiques il aime la nature,
décrit ses sentiments, ses amours d'adolescent (Roman, Première soirée). Mais Rimbaud est un génie et sa poésie est esthétique
et heuristique (c'est a dire :exprime la découverte),
une poésie de recherche permanente de ce qui est beau et nouveau.
Rimbaud est reconnu comme l'un des pionniers du symbolisme, mouvement littéraire et artistique de la fin du 19ème siècle.
La poésie de Rimbaud est marquée par la vitesse.
Toute son oeuvre se joue en seulement quelques années.
Entre 1870 et 1873, on observe des changements radicaux.
Dans le Cahier de Douai de 1870, les sonnets sont majoritaires, et la forme respecte globalement
les règles traditionnelles de versification
( Qui lui pèse en fin , car il voudrait écrire comme il l'entend !au diable la technique poétique , c'est la recherche de l'émotion qui compte )
Enfin, les images qu'emploie Rimbaud exprime cette ivresse amoureuse
Toutes ces figures donnent au poème un aspect romantique qui fait de la rencontre amoureuse un moment savoureux,
et de la jeunesse une époque insouciante.
exemple :
le poème ma bohème (étudié dans toutes les écoles :)):Ecrit par Arthur Rimbaud à l'âge de 16 ans,
Ma Bohème évoque une ou plusieurs de ses fugues. Il veut fuir un milieu étouffant et le conformisme.
Il s'agit d'un sonnet léger, plein de fantaisies,
de jeunesse qui illustrent bien les errances adolescentes de Rimbaud.
volonté de mouvement, refus de l'immobilité, par la marche sans but,
car l'essentiel est le fait d' « aller » : « j'irai loin, bien loin, comme un bohémien »,
le signe de la musique, terme qui trouve d'ailleurs son origine dans le nom « muse ».
Les ombres sont comparées au vers 13 "Comme des lyres, je tirais les élastiques) ».
il emploie le verbe "aller " à l'imparfait,
qui, tout en marquant le retour sur soi, exprime la durée, d'abord à travers l'idée d'un départ,
d'une fuite, « Je m'en allais », puis celle d'un élan, d'un mouvement vers le lointain :
« J'allais ».
Que fuit -il ? Contre quoi ses « poings » serrés, si fort dans ses poches en sont non pas trouées, mais « crevées », cela exprime la révolte, envers ce monde , qu'il a en lui .
Paris attire irrésistiblement le jeune poète : c'est le coeur de toutes les révoltes politiques,
avec la proclamation de la République après la défaite de Sedan en septembre 1970,
puis, du 18 mars au 28 mai 1871, les événements de la Commune.
Année 1875 c''est celle des fulgurances poétiques.
Après un échange de lettres avec Verlaine, auquel il témoigne toute son estime, celui-ci l'invite à le rejoindre à Paris, début d'une liaison passionnée , orageuse, et débauchée,
: révoltes, alcool, drogues, hallucinations,
toutes les expériences pratiquées conduisent à ce que Mallarmé nomme « une aventure unique dans l'histoire de l'art »
: le Bateau ivre, en 1871, Une Saison en enfer, en 1873,
Les Illuminations enfin, en 1874, mais publiées seulement en 1886,
alors que Rimbaud a renoncé, depuis 1875, à toute activité poétique.
Voila je retourne souvent ,le soir dans ses poèmes et ceux de Charles Baudelaire , et j'essaye de comprendre le sens de cette vie aujourd'hui qui n'a pas change en somme , sauf sa technicité galopante , qui nous entraine dans .........mais c'est une autre poésie .
car il a employé dans ses poèmes toute la panoplie de la poésie relative à sa personne propre et l'élévation de l'âme,
: élans brusques, errance et fugues, la provocation et le mépris, rêves amoureux d'une sensualité qui se cherche, la femme ange, la femme démon,
le spatio-temporel( l'aube , l'azur, le soir etc..)tous les éléments de la nature !(l'air , l'eau, la terre, le feu)
il y a aussi en lui comme un désir de salir encore davantage ce pour quoi il éprouve un profond dégoût.
Les révoltes (religieuses ,politiques , dénonciation de la guerre, La misère du peuple, l'arrogance de la bourgeoisie,
Le désir de Rimbaud, dès sa jeunesse, est de faire de la poésie une langue « résumant tout »,
c'est-à-dire englobant tout l'univers, et, en même temps, en en reproduisant l'élan vital.
A MON AVIS IL EST LUI MEME LE PRECURSEUR DU SURREALISME EN POESIE
COMME L'A ETE , CHARLES BEAUDELAIRE , VICTOR HUGO , JACQUES PREVERT.....ETC ...... (cela n'engage que moi) !
C'est ce qui explique à la fois le choix de sa syntaxe(,grammaire ,choix des mots et élaboration des phrase) et des images élaborées.
Chaque poème est un livre en soi qui retrace toute son envie de faire ressentir le fond de son âme .
tout cela vous le retrouverez dans tous ses poèmes : comme "le dormeur du val" , "ma bohème", "le mal" etc......
il est exact que la vie du jeune poète révolté qui compose une oeuvre fulgurante entre quinze et vingt-et-un ans pour,
ensuite, se taire, a suscité de multiples interprétations sur celui qu'un auteur a surnommé « l'homme aux semelles de vent ». cela résume bien son poème "ma bohème"
Rimbaud pourrait paraître lyrique dans les poésies, car comme les romantiques il aime la nature,
décrit ses sentiments, ses amours d'adolescent (Roman, Première soirée). Mais Rimbaud est un génie et sa poésie est esthétique
et heuristique (c'est a dire :exprime la découverte),
une poésie de recherche permanente de ce qui est beau et nouveau.
Rimbaud est reconnu comme l'un des pionniers du symbolisme, mouvement littéraire et artistique de la fin du 19ème siècle.
La poésie de Rimbaud est marquée par la vitesse.
Toute son oeuvre se joue en seulement quelques années.
Entre 1870 et 1873, on observe des changements radicaux.
Dans le Cahier de Douai de 1870, les sonnets sont majoritaires, et la forme respecte globalement
les règles traditionnelles de versification
( Qui lui pèse en fin , car il voudrait écrire comme il l'entend !au diable la technique poétique , c'est la recherche de l'émotion qui compte )
Enfin, les images qu'emploie Rimbaud exprime cette ivresse amoureuse
Toutes ces figures donnent au poème un aspect romantique qui fait de la rencontre amoureuse un moment savoureux,
et de la jeunesse une époque insouciante.
exemple :
le poème ma bohème (étudié dans toutes les écoles :)):Ecrit par Arthur Rimbaud à l'âge de 16 ans,
Ma Bohème évoque une ou plusieurs de ses fugues. Il veut fuir un milieu étouffant et le conformisme.
Il s'agit d'un sonnet léger, plein de fantaisies,
de jeunesse qui illustrent bien les errances adolescentes de Rimbaud.
volonté de mouvement, refus de l'immobilité, par la marche sans but,
car l'essentiel est le fait d' « aller » : « j'irai loin, bien loin, comme un bohémien »,
le signe de la musique, terme qui trouve d'ailleurs son origine dans le nom « muse ».
Les ombres sont comparées au vers 13 "Comme des lyres, je tirais les élastiques) ».
il emploie le verbe "aller " à l'imparfait,
qui, tout en marquant le retour sur soi, exprime la durée, d'abord à travers l'idée d'un départ,
d'une fuite, « Je m'en allais », puis celle d'un élan, d'un mouvement vers le lointain :
« J'allais ».
Que fuit -il ? Contre quoi ses « poings » serrés, si fort dans ses poches en sont non pas trouées, mais « crevées », cela exprime la révolte, envers ce monde , qu'il a en lui .
Paris attire irrésistiblement le jeune poète : c'est le coeur de toutes les révoltes politiques,
avec la proclamation de la République après la défaite de Sedan en septembre 1970,
puis, du 18 mars au 28 mai 1871, les événements de la Commune.
Année 1875 c''est celle des fulgurances poétiques.
Après un échange de lettres avec Verlaine, auquel il témoigne toute son estime, celui-ci l'invite à le rejoindre à Paris, début d'une liaison passionnée , orageuse, et débauchée,
: révoltes, alcool, drogues, hallucinations,
toutes les expériences pratiquées conduisent à ce que Mallarmé nomme « une aventure unique dans l'histoire de l'art »
: le Bateau ivre, en 1871, Une Saison en enfer, en 1873,
Les Illuminations enfin, en 1874, mais publiées seulement en 1886,
alors que Rimbaud a renoncé, depuis 1875, à toute activité poétique.
Voila je retourne souvent ,le soir dans ses poèmes et ceux de Charles Baudelaire , et j'essaye de comprendre le sens de cette vie aujourd'hui qui n'a pas change en somme , sauf sa technicité galopante , qui nous entraine dans .........mais c'est une autre poésie .
Difficile de critiquer les Poésies de Rimbaud. J'aurai essayé jeune et - régulièrement - d'en lire un peu ou beaucoup. Finalement, je dois dire que je n'ai pas changé d'opinion en plus de quarante ans : Rimbaud, c'est pas mon truc. Comme pour beaucoup d'autres auteurs unanimement (ou presque) admirés, je dois être passée à côté, mais de quoi ?
J'ai mis mon Rimbaud pour le panthéon. Heureusement l'aquoibonisme m'a stoppé. La polémique sur le sujet est le but recherché. le silence et le mépris sont donc les meilleures réponses. J'ai eu le tort de survoler quelques critiques, Arthur me parait aussi incompris aujourd'hui qu'hier.
Parler du poète Arthur Rimbaud , le décrire et évoquer sa poésie n' est pas,je
pense chose aisée et cela du fait que tous presque les étudiants, les écrivains,
les poètes, les journalistes littéraires et selon les années l' ont évoqué, disséqué et l' ont étudié et analysé son oeuvre.
La première prise de contact avec la poésie de Rimbaud ce fut en l' année
scolaire 1964/1965 au cour d' une leçon de français où le prof nous a fait le
poème : le Dormeur du Val et depuis je suis marqué par ce poème. Avec le
temps, je me suis mis à l' étude de ce poète .Avec Victor Hugo, Lamartine ,
Baudelaire il est l' un de mes préférés poètes .
C' est un poète qui pétille de vie , il a exercé diverses activités comme
en Afrique et à Aden . Il était pauvre et plus tard malade de la tuberculose.
Il a une relation amoureuse tumultueuse avec un autre poète.
Rimbaud est un génie et dommage que sa vie fut courte.
pense chose aisée et cela du fait que tous presque les étudiants, les écrivains,
les poètes, les journalistes littéraires et selon les années l' ont évoqué, disséqué et l' ont étudié et analysé son oeuvre.
La première prise de contact avec la poésie de Rimbaud ce fut en l' année
scolaire 1964/1965 au cour d' une leçon de français où le prof nous a fait le
poème : le Dormeur du Val et depuis je suis marqué par ce poème. Avec le
temps, je me suis mis à l' étude de ce poète .Avec Victor Hugo, Lamartine ,
Baudelaire il est l' un de mes préférés poètes .
C' est un poète qui pétille de vie , il a exercé diverses activités comme
en Afrique et à Aden . Il était pauvre et plus tard malade de la tuberculose.
Il a une relation amoureuse tumultueuse avec un autre poète.
Rimbaud est un génie et dommage que sa vie fut courte.
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